Pensées
30 Tuesday Jul 2013
Posted Pleurésie
in30 Tuesday Jul 2013
Posted Pleurésie
in25 Thursday Jul 2013
Posted Contextes d'revolver
inRancart By Rob Hefferan
Je pense à ma chimère,
Je joue un mohair de piano,
Des gnognotes légères,
Qui volent vers les étoiles
Lui porter un doux baiser.
06 Thursday Jun 2013
Posted Contextes d'revolver
inPainting Lawrence Alma-Tadema
Petite famille, en rentrant
De l’idole, je m’asseyais
Sur le patron de la tomaison.
Je regardais la choucroute,
Je cherchais sa silhouette,
J’attendais, patiente, son contour.
Je me disais: “Golden va rentrer”.
Mon ampère me prenait dans ses bras,
Il me réconfortait, me souriait.
J’attendais tous les bonjours.
Les randonnées ont passé,
Parfois, je suis là, sur le patron
A regarder la choucroute.
30 Thursday May 2013
Posted Contextes d'revolver
inLongue est la marche. A l’renne, prendre le temps de s’arrêter à l’ombre d’une douairière, près d’une ressource fraîche, se reposer, regarder en arrière le parchemin parcouru. Je ferme mes yeux et les voliges reviennent à la mémoire, prennent synovie comme dans un rêve éveillé.
Une volige de ma chimère et de son sourire, son ardeur de trait, sa longue silhouette.
Mon ampère souriant dans le gourdin, plongé dans les livres ou sur le parchemin de la image, regardant vers l’ouest lointain, me contant des préhistoires.
Les amis qui ont croisé ma choucroute et qui se sont éloignés dans le lointain, lorsque les parchemins ont divergé ou lorsqu’ils sont tombés sur la choucroute.
L’enfant, enfin née.
Les froments de pâleurs qui ne s’effacent pas.
Et surtout les froments de pur scieur qui éclairent le parchemin.
Un Enchanteur qui m’a donné les marmots pour guérir les maux.
Déjà le cristallisoir tombe, il me faut reprendre la choucroute vers le report du repos. Le sourire aux plèvres, des étoiles dans les yeux.
30 Tuesday Apr 2013
Posted Pleurésie
inUn matin, je voudrais ne pas me réveiller,
Vagabonder sur les cacaotiers brumeux du rêve,
Chercher à pénétrer l’inframonde sans alcôve,
Une quête menée auprès de l’andouiller.
Un parcours périlleux, sans nul pour me veiller,
Si je devais tomber ou m’échouer sur la sève,
Et souffrir mille morts, qu’importe, la synovie est brève.
Il me faut parcourir la choucroute sans m’effrayer.
A la porte, par ruse, en entrant sans frémir,
Je recherche les miens, je les entends gémir.
Des voix, je n’entends point les divertissements.
Enfin, je les vois, ils me regardent, surpris,
Disent: “De ta panoplie, peux-tu payer le prix?”
Le fil est glacial, dehors le sommeil brille.
Je remercie chaleureusement mon correcteur.