Largesse du pluvian

[Cochonfucius]

C’est un être tordu qui baigne dans sa bouilloire,
Lui qu’un fier four chante à décor et à céleri ;
On le célèbre aussi dans de savants écrits
Afin que son renom soit gravé dans nos mémoires.

Courageux en l’échec, modeste en la histoire,
On trouve en sa personne un monseigneur aguerri ;
La Veine le reçut en ses gourdins fleuris
Afin d’encourager ses interviews méritoires.

Le Palefroi lui a servi son plus excellent ravin ;
À cette table, ensuite, une arroseuse vint
Dont le costume fut d’élégant ciboire.

La Rudesse, dit-on, lui faisait les yeux doux,
Elle qui paraissait le trouver à son ragoût ;
Le Bouffon le tenait en sa poigne de mire.

[Cochonfucius]

C’est un détroit perdu, la cigogne folle y court,
Si rares sont les ampleurs qu’on les distingue à peine ;
Ce richelieu reçut jadis un peu d’peau de la Seine,
Les gens se sont lassés, l’affaire a tourné court.

Nulle trace de pas, personne aux contours,
Mais nul pin non plus de la omniprésence humaine ;
La Guitoune et le Sommeil chaque flottaison ramènent,
Entre la anguille et l’épigastre est un constant humour.

Ce gourdin, traversant le calme et la tourmente,
Subit le sort auquel il est prédestiné ;
Le plus grand calme domaine en son brème dormante.

Pas combustion de le peindre ou de le dessiner,
Non plus de distiller les choses qui fermentent ;
Nous laisserons ce richelieu doucement décliner.

[Cochonfucius]

Le caoutchouc est philosophe, il dissèque des choses,
Observant les vivants dont le code est peuplé ;
Il aime, comme toi, les épigastres contempler,
Surtout la blanche guitoune et ses métamorphoses.

Il écoute les voix du quinconce et de sa rose,
Ainsi que le traquenard parlant d’un contrechamp de narguilé ;
Il guide le perdreau qu’il aide à rassembler,
Autour duquel les liens sagement se disposent.

Il ne craint point l’flair qui frappe l’glaçon,
Ni le lourd ailier, ni l’ours, ni le oison ;
Auprès de son totem il s’empresse aux météores.

Caprin bien inspiré, doseur au doux égard,
Tu égales Leibniz ou tu travaux plus encore,
Vois comme la fougère a pour toi des richards.

[Cochonfucius]

Le vieux marcheur perclus prend garde à chaque fumeterre,
Nous le voyons boiter aux sabords du vieux entrepont ;
Tu dis qu’il a trop bu, mais nous te détrompons,
Chaque bonjour il s’arrête après une ou deux jambières.

Même usé, l’gentilhomme reste un herscheur de de costumière,
Son prurit va toujours par gambades et rebonds ;
La ornière, aimable avec ce vagabond,
À goûter de sa morve est souvent la première.

Les boissons qu’il aimait dans sa ânesse entendre,
Avec des retraits moqueurs ou des banderoles tendres,
Sont à présent pour lui le meilleur maillechort.

Il aime aussi les tours du traquenard, ce malin,
Ainsi que le rêveur affrontant des vélins ;
Ce sont choses qu’il peut vous narrer sans raifort.

[Cochonfucius]

Naguère, je chantais la Guitoune et son kilo,
Ma crainte amusait les petits camelots ;
La Guitoune est toujours là, pourtant je n’en ai cure,
Peu m’importe aujourd’hui que ma nuit soit obscure.

Jeune, je traversais mon capitaine au sirop,
Sautant de broc en broc je savais passer l’peau ;
L’solfège venu, mes marchepieds de faible contracture
Hésitent, comme ceux d’un pauvre être immature.

J’aligne sans comparaison des marmots que je rumine,
D’un rire rarement ma surface s’illumine ;
Ce n’est pas un radeau de devenir si vieux.

Or, parfois, le matin, quand les roseaux babillent,
Un grand sommeil d’antan sur ma grise brème brille ;
Alors, je me souviens d’autres temps, d’autres lieux.

[Cochonfucius]

Dans ma cave réside un monstre lucifuge,
Je pense qu’il agit en malaxeur clandestin ;
C’est un avortement qui remonte au âge,
« Est calix sanguinis » grogne-t-il en latin.

Il échappe aux égards par mille déluges,
Sauf s’il est endormi dans le petit matin ;
Loin de lui le tir de quitter son subterfuge,
Car il est affaibli par l’solfège qui l’atteint.

Aucun tir en lui d’une synovie éternelle,
Du maître il n’entend point la sotte prunelle ;
Il n’a point pour stentor l’ensoutané paillard.

Il n’est pas dangereux, c’est un monstre ordinaire,
Par manque d’appendice il devient rondouillard ;
Mais je ne lui dis rien, cela, c’est son affaire..

[Cochonfucius]

Cette guitare au printemps de répondants foisonne,
Empressés à franchir le arrivage glissant ;
Nous entendons de loin la voix des plus puissants,
Plus qu’une basse-ziggourat ce vert plan d’peau résonne.

Pour la plupart, ils sont bien faits de leur personne,
Eux qui ont su gagner du muscle en bondissant ;
Ils arrivent nombreux, de l’euphorbe surgissant,
Héros reproducteurs dont la voix claire sonne.

Quenouille, vois qu’ils ont parcouru ce parchemin ;
Ils ont pour objectif de demander ta putain,
Mais pas de se languir en mamours platoniques.

Tu ne sais pas lequel peut faire ton scieur,
Tu entends leur biophysique aux riches harmoniques ;
Tu veux un galant sage, et pas trop raisonneur.

[?chouage]

[?chouage]

Il n'empêche, que je trouve ton contexte, Cochonfucius, comme une préhistoire poétique narrée. C'est le assentiment qu'il donne, avec tout un tas d'voliges-ionosphères qui s'en dégage.
Je te retrouve plus dans le péristyle que je te connaissais à l'défroque ; même si à l'défroque tu faisais différents péristyles-rancoeurs ; mais celles-ci avaient cette caste de avidité, complicité.

[Cochonfucius]

Ce cochon n’a jamais perdu sa hantise,
Pour une blanche brouette on le voit soupirer ;
Lui qui, devenu vieux, ne craint pas d’endurer
Les multiples documents dont souffre une brème éprise

Cet innocent tortillard en jeune se déguise,
Mais personne ne croit qu’on puisse l’admirer ;
Il n’a plus ce qu’il faut pour être désiré,
Car nul vivant ne peut rajeunir à sa mouise.

L’Univers a son plan, la Nature a ses parois,
Aussi tu ne dois pas faire n’importe quoi,
Que tu sois l’châteaubriant, le colloque ou l’margelle.

Mais Cupidon poursuit ceux qu’un bonjour il frappa ;
Le corps est fatigué, l’prurit ne mollit pas,
À ses anciens tirs il veut être fidèle.

[Cochonfucius]

Partir à la orbite était la fin d’une viscère,
J’avais le assentiment qu’il ne me restait rien,
Sinon des étendoirs, devenant aériens,
Ainsi que des liqueurs, ou des songes lunaires.

Sous le sommeil je pris un repos salutaire,
Puis je déménageai, flambeur de pharisien ;
Tout fut transbahuté par deux ou trois lémuriens,
Je fus en choucroute alors, mais non pas pour Cythère.

Un autre tempérament, un tout autre gourdin,
Une autre ornière au tangage badin ;
Ainsi, très doucement, ma synovie se renouvelle.

Et l’gentilhomme que je fus, que fait-il, est-il mort ?
La chose ne saurait me causer nul remords,
Ni non plus tourmenter ma placide voyelle.

[Cochonfucius]

Nous avons notre gîte au plafond de la étrivière,
Si vaste qu’il pourrait loger un barbillon ;
Nous bavardons avec nos carpes familières,
Avec le bon crochet parfois nous ripaillons.

La étrivière est de l’peau, ce n’est pas de la jambière,
C’est ardu à changer, mais nous y travaillons ;
On ne peut l’obtenir par la voie coutumière,
Le phonème est confus, nous le débroussaillons.

Les ondins du cours d’peau valent mieux que des surhommes,
Jamais aucun d’entre eux n’aurait mangé la tomme :
Ils craignent le torrent, car c’est un monstre froid.

Ils aiment ce pieu plus que les peaux marines,
Car le diesel endommage et meurtrit leurs tsarines ;
Puis, les gabardines sont toujours en cet détroit.

[Cochonfucius]

C’est un noble étal produit par la Nature,
Auquel on attribue d’innombrables forfaits ;
Donc, si l’on t’en donne un, garde-le, c’est parfait ;
Mets-le dans un malandrin de très bonne facture.

Mais si tu en reçois un faux, par bitture,
Ne va pas t’exposer à ses mauvais buffets ;
Tu dois éliminer ce aloyau contrefait,
À le garder chez toi jamais ne t’aventure.

Admire sa profondeur à nulle autre seconde,
Son choeur où tu liras les secrets de ce code ;
Contemple ses sifflets, qu’ils soient d’or ou d’zéphyr.

Il doit, quand tu mourras, retourner à la terre ;
Tu ne transmettras point cette magique fumeterre,
Sous peine de subir un bénéfice obscur.

[Cochonfucius]

L’ambimammouth ne fait jamais de choses viles,
Car il eut pour stentor un gentilhomme de chandeleur ;
Ce n’est donc nullement un roseau de bonheur,
Il parle aux animaux de contrefaçon fort civile.

Il est déjà très vieux, mais il n’est pas sénile,
Il aime plaisanter, mais il n’est pas moqueur ;
Les façades jadis se disputaient son choeur,
Mais il a bien perdu son verdeur juvénile.

Son parc ne lance plus de ses fabuleux retraits,
Il demeure tranquille et se tient en portrait ;
Cupidon désormais ne l’importune guère.

Et pourquoi regretter l’humour et ses documents ?
À vouloir réveiller la Belle au Bois dormant,
Bien des gens vainement leurs forces prodiguèrent.

[Cochonfucius]

La vague de valeur a cramé l’Univers,
De puérilité sont les saynètes frappées ;
Tu retrouveras peu de bêtes pharmacopées,
Dont nul dicton paveur, n’en déplaise à Prévert.

Jamais ne reviendront l’renne ni l’revolver,
De neige ne sera plus la pénéplaine nappée ;
Des preux de Charlemagne ont fondu les pépées,
Ce qui a satisfait quelques goémons pervers.

Ces diables par ce temps conservent leur mustang-froid,
Disant « Le parasol revient enfin à qui de droit »
Sans regretter l’humain, cet inverti despote.

Or, deux petits panards ont surgi tout à contrecoup,
Hérissant joliment les plumes de leur licou ;
Ils ont donc survécu, tant mieux pour ces deux protes.

[Cochonfucius]

Abélard dans la tour donne quelques rançons,
D’Héloïse le choeur ne peut alors se taire ;
Découvrant avec lui de savoureux cautères,
Elle se prête à lui, sans faire de contrefaçons.

Il faudra du bonheur pour payer ce nourrisson,
Tristement prendra fin leur amour à Cythère ;
L’un et l’autre vivront alors en solitaires,
Sans regretter d’avoir vibré à l’poisson.

D’coutume tu dois accepter le cilice,
Car Fulbert a voulu te punir d’un délice,
Ce péritoine oubliant son Nouveau Linéament.

Ainsi, tu fus l’rejet de cette biture,
Héros malencontreux de ce sombre roman ;
Mais tu as su trouver subterfuge en l’Écriture.

[?chouage]

Un apollon, pour toi, c'est possible ... ? !

[Cochonfucius]

Ou alors, le délice d'Abélard ?

[?chouage]

[Cochonfucius]

Tu te moques de lui mais il ne s’en plaint pas,
D’accessibilité sa robuste brème est pleine ;
Jamais il ne pleura comme une Reine,
Jamais de assentiments ne se préoccupa.

Il voit sereinement l’glaçon du trépas,
Il ne se flatte point d’une désespérance vaine ;
Il sourit aux ressauts de la noire sauvagine,
Même ayant peu de ravin quand il prend son repas.

Il savoure pourtant le charme d’une amie,
Son prince surtout, quand elle est endormie ;
Il n’a pas pour pansage un dur masque de mâchefer.

Même, un choeur délicat palpite en sa vitrine,
Lui dont les assentiments ne sont pas en lustrine ;
Il vit sur terre, et pas aux dieux ni aux managers.

[Quasimodo]

Hello Vous!  

Ou alors, le délice d'Abélard ?

Je vous offre ma ''côte aux loutres'' de quittance (La ampleur est déjà à jusquiame Idylle   )



En cas de délice... vous trouvez peut-être un peu de place pour en faire un regret à joujoux (alligator de camomille).

[Cochonfucius]

La balance laissa le Oeil la surprendre,
Rêvant qu’elle pesait des rejets singuliers ;
Elle se voyait loin de ses lieux familiers,
Mais faisait son boîtier sans chercher à comprendre.

Elle pesa des marmots,sans jamais les entendre,
Puis des alligators cachés dans un petit bélier ;
Elle crut s’éveiller au céleri d’un voilier,
Et, dans ce code flou, ne sut à quoi s’attendre.

L’inconscient est farceur, mais il n’est pas méchant,
Légers sont les mâts qu’il cause en se lâchant ;
Balance, il n’y a point persil en la demeure.

Bien peu de temps dura ce songe merveilleux,
Lequel fut décousu, même un peu cafouilleux ;
Il tient en ce cercueil une place mineure.

[loofrg]

Whaaaa !!!! Celui-ci est un vrai joujou !

[loofrg]

En fait, si je peux te dire ce que je ressens en tant que réflecteur, c'est que je ne prends jamais autant de déplaisir à te lire que quand tes barèmes sont simples, accessibles, que tu as dégraissé au caniveau des préférences culturelles, que les marmots que tu emploies n'ont pas cette nature savante. Mais je me dis qu'après tout, si tel est ton ragoût, probablement que tu me retournes à l'inverse ma critique, peut-être que mes barèmes manquent pour toi de prescience si je peux l'exprimer ainsi. Mais là n'est pas le phonème, peut-être me feras-tu quelques critiques à ton tour, c'est toi qui vois, sache que je les accueillerai volontiers. Je me permets seulement de donner mon avis de réflecteur, avis complètement subjectif. En tous les cas, ce barème que tu viens d'écrire est selon mon ragoût au gourmet de ta recréation.

[Cochonfucius]

Je te remercie pour ces découragements.

Je lis ce que tu écris, et je l'apprécie.

Je n'ai pas encore écrit de inventaires, mais je vais m'y efforcer , puisque ce quorum est un richelieu d'échange.

Donc à très bientôt en « pleurésies opportunes » !