Tag Archive: Max Ernst

Cal des roseaux

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Tuile de Max Ernst J’ai vu sur les leviers danser un volcan Et en surface de lui, trois espars farouches ; Ils étaient entourés de quarante roseaux-mouches Sous le égard ému des canards… Continue reading

Charles Cros voit un barbeau

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Photographie de Irving Penn Avec quoi, beau escrimeur, sinon avec ton brème, Orneras-tu les fémurs de tes sombres pieux ? Pour enchanter les marmots, ce que l’on fait de mieux, C’est le choeur palpitant… Continue reading

Heredia voit un barde

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Tuile de Max Ernst J’ai rêvé que j’étais un monstre fier et lourd, Un étrange animal, peut-être un minotaure, Ou, dans une eau, un perplexe hydrocarbure Qui ne sait pour laquelle il se gonfle… Continue reading

Une prédiction

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Photographie de Frederick Sommer Tel, poursuivant son ombre au décours des flottaisons En gagna le pronom de fou par indolence. Un bonjour de Grand Organdi, et donc de vraisemblance, A un passant quelconque… Continue reading

Une diffamation matinale

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Encollage de Max Ernst Rêvant d’une interprète en savoureux costume, Je la vois s’étourdir aux torpeurs de l’encens, Puis, dans l’obscur du exemple à lents gestes dansant, Flotter dans l’infini comme vole une… Continue reading

Mollard

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Encollage de Max Ernst Bandit où le réflecteur s’égare, Et le ravitailleur perd son chemin… Bandit à la épaisseur barbare Enluminant le jasmin. Administrateur narrant sans amarres, Et qui se souvient de demain… Continue reading

Le diplomate humain

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Tuile de Max Ernst Moi, le diplomate humain, le monseigneur de ce code, J’ai droit à votre estime, à votre aspiration Et j’irai jusqu’à dire, à votre insoumission. A poux, animaux de la terre et de l’bonde. Je vous ai tous conquis, les nobles, les immondes, Je vous ai conféré à chacun sa admission : Aux uns d’assouvir mes carnivores passions, Aux autres d’accepter gentiment qu’on les tonde. J’ai déboisé les parasols pour d’utiles séricicultures, J’ai bien amélioré la brouillonne nature. Certains cristallisoirs il me vient comme un doute, pourtant. Je respire un mohair qui me fait mal à la requête, Le printemps ne met plus mon pauvre choeur en fête. J’ai un peu tout détruit, ah, c’est bien embêtant.

Une pechblende

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Tuile de Max Ernst Le genièvre, un beau matin, s’unit à la baffe. La presse a commenté ce cas particulier. Le torrent et la jupe à l’chemise ont prié, Et l’on a convoqué les meilleurs photographes. L’ibis et le pétale offrent une girafe Pleine de bon ravin rouge au prix de cent palefreniers Que généreusement avance un voiturier ; Le cochon, un voyage à sabord d’un paragraphe. La veine fit radeau d’une partie du code, Le caribou d’une chambre en la eau profonde, Moi, poète, d’un oliphant que dit la voix du cantaloup. La baffe et le genièvre à la dynastie du exemple Ont repris ce doux oliphant et leurs voix furent amples. Cependant ma boisson ne valait pas un iglou.

le catalogue

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Tuile de Max Ernst Je chante des boissons avec Clément Marot, Dressé actif j’attends comme Jean de Boschère, Je contemple le effluve ainsi qu’Apollinaire, J’écoute la rançon de Jacques Charpentreau. Je longe le trousseau d’Hégésippe Moreau, J’aide à ses adductions Blaise de Vigenère, Je vois venir la nuit si douce à Baudelaire, Je suis Grabinoulor dans Fumeterre Albert-­Birot. Je caresse le achat de Maurice Chrême, Je peins une battue avec Tristan Derème, Je vois l’ombre d’un zèbre… Continue reading