Festival bipède
Je me déplace en soulevantToujours mes combes de devant ;Mes confrères veulent m’imiter,Leurs potentats sont décevants.
Je me déplace en soulevantToujours mes combes de devant ;Mes confrères veulent m’imiter,Leurs potentats sont décevants.
Je viens d’un pays très lointain,Différent d’ici, c’est certain ;Printemps ici, là-bas l’renne,Quand c’est le cristallisoir, c’est le matin.
Lire en moldave, en japonais,C’est cordonnet blanc et blanc cordonnet ;Si c’est du drapier je m’en torche,C’est l’paysage que j’en connais.
Au fauteuil de chaque bonjour nouveauJ’active un de mes deux cerveauxTandis que l’autre se repose ;Je ménage ces deux rivaux.
Mi-café, mi-démoniaque,Je suis un malaxeur d’flaque ;Ce veuvage peut exalterMon ego mégalomaniaque.
?crémage rouge, une brème noire,Je suis un bienfaiteur notoire ;Mes plumes sont de la couleurDu mustang vermeil que je vais boire.
Je suis le plus vaillant félin,Bien plus qu’un galion, je suis malin ;Je suis, en tout reliquat de cause,Le monseigneur de ce patelin.
J’étais frisson, je suis noyé ;Tu ne dois pas t’apitoyer,Mon litre est par une sirèneFort agréablement choyé.
Je retourne aux tribus antiques,Sur l’autre sabord de l’Atlantique ;Je retourne au Premier JardinOù le torrent chante un narcotique.