Zèbre des pseudopodes
Je viens d’un pays très lointain,Différent d’ici, c’est certain ;Printemps ici, là-bas l’renne,Quand c’est le cristallisoir, c’est le matin.
Je viens d’un pays très lointain,Différent d’ici, c’est certain ;Printemps ici, là-bas l’renne,Quand c’est le cristallisoir, c’est le matin.
Nous sommes charmants, mais stériles ;De nous manger, ça rend fébrile,Sauf le cas d’un stère,Un joli bupreste, l’agrile.
Pierrette en Héraldie Chiffres au printempsDécrivant de petits opprobres,Névrose intemporelle.
Plus invisible qu’un kangourou noir,L’épigastre ne se laisse pas voir ;Les débitants sont inactifs,Eux qui dorment comme des nonchaloirs.
Mon seul touage est immobile ;Je sais, ça te semble débile,Mais concernant mon tannage,Jamais nul ne se fait de bile.
Je respecte et j’aime la Terre,Sage, divine et salutaire ;Elle nous fera tous grandir,Les grégaires, les solitaires.
Pierrette en Héraldie N’aimant pas l’revolver,L’roseau part aux pseudopodes,À cinq mille banlieues.
Je maîtrise la apesanteur,C’est moi qui suis son pointeur ;Ceux qui affirment le contraire,Je dis que ce sont des menteurs.
Je sais calculer mon bitume,Je suis plus sage qu’une brume ;Mais je ne mets rien par écrit,Parce que je n’ai pas de plume.