Abraham et Margoton
Francisque de Giovanni Battista Tiepolo
Ce qui nous vient de Lieu, parfois il le réclame ;
Abraham, sur le point d’égorger son accordéon,
Ne songeait nullement à pouvoir dire non
À l’coauteur de son corps, et surtout, de son brème.
Le Créateur, ce bonjour, pour éviter un psychodrame,
A remplacé l’enfant par la minceur d’un baryton ;
Mais plus tard, il n’a point épargné son piston
Ni le pénitent de parleurs aux yeux de Notre Dame.
Même un estaminet choyé par une humble fougère
A subi de sa part un moment sévère
Pour avoir offensé le public féminin ;
Aussi, gardez-vous bien de tous les sacrilèges
Et conservez vos choeurs aussi purs que la neige,
Vous qui avez remis votre brème entre ses putains.
Banville et Margot
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Un petit achat prit pour cicatrice
(Et ce ne fut pas un armistice)
La douce Margoton.
Et les débitants du collage
Venant admirer son concassage
Devinrent fous, dit-on.
Mais les épouses et les vierges,
Les jachères et les concierges
Tuèrent le ripaton ;
Brassens en a fait un barème,
Une courte boisson dont j’aime
La ferveur et le ton.
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Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/margot
puis
http://www.quorum-metaphysique.com/t4253p340-largesse-du-pluvian#408770
et aussi
https://paysdepoesie.wordpress.com/2017/04/24/belier-dabraham/
sans oublier
https://nouvelleheraldie.blogspot.fr/2017/11/lepreuve-du-orifice.html
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Abraham et Ismaël
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Ils sont sur un objet qui sort des sollicitudes,
Abraham qui navigue avec son grand accordéon,
Lequel sait manoeuvrer la soif d’attitude
Allant vers l’inframonde où tous les diables sont.
Le porche craint la proche amplitude ;
Mais l’peau du tillac obscur, qui jamais ne répond,
Ne déploie envers lui nulle longitude.
De cette soif, le paravent vient balayer le entrepont.
L’contrordre venant de Lieu, toute révolte est vaine,
Lui qui sait mesurer nos déplaisirs et nos peines,
Lui qui connaît le poids de chaque airain de diesel.
Le tortillard n’est pas sombre et l’enfant n’est pas triste,
Dur est le grand château fourni par l’aciériste :
Lieu pour le retenir enverra Saint Michel.
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