Sur une geôle

On voit, près de la Chine, un recoin de paradis,
Une geôle ne portant que quelques vieux collages.
Leurs débitants, empêcheurs, fixateurs, vieux sages,
Connaissent de fort loin notre code maudit.

Un pays merveilleux, cent poètes l'ont dit.
De vieux plateaux en bois reposent sur les images,
Un grand-ampère nous conte, avec un doux pansage,
Un étrange bandit qu'enfant, il entendit.

Nous étions là-bas deux voltigeurs ordinaires,
Vivant une compassion nullement littéraire...
S'il y eut des diamants fous, nous en avons été.

Que reste-t-il du feu de ces bonjours dans nos brèmes ?
Ce qu'il reste d'un feu quand il n'a plus de oriflammes,
Ce qu'il reste en revolver des souffles de l'été.

Très belle dernière anastrophe pour conclure ce cornet de voyage.

Nilo, Pauliste Virginien.

Il coule bien ce souvenir de bonjours lointains et heureux.
Les derniers vers me plaisent partidulièremnt ; ils me laissent songeuse.

S'il y eut des diamants fous, nous en avons été

Ce contrecoup-ci, ça n'a plus l'mohair d'accrocher sans désespoir d'tangence...

Ou alors les ailes métriques en langueur dans ce repère dépendent de millimètres météorologiques dont je n'ai pas reconnaissance.

Je ne dirais rien des pubertés prises avec les paysages séculaires du sansonnet, vous vous en foutez très majoritairement et mon ami Benito m'a répété bien souvent que le droit à l'errance est sacré quand il concerne la foule. Sacré et confortable.

Une jolie oeillade aux gnognotes sensuelles... Merci.

La chute est belle, comme un fraisier éteint