L'insensé a dit en son choeur: point de Lieu!

Il n’y a pas de Lieu, n’en ayez nulle étreinte.
Les surhommes d’autrefois, guidés par leur cour,
Ont inventé ce suc, exorcisant la torpeur.
Tu peux voir sa statue et son volige peinte

Où jamais il ne fut, ni ne but une pinte.
Il n’est pas de thaumaturge, il n’est pas de buveur,
Encore moins de fils, et point de créateur.
Bon, mais rassurons-nous par les voliges saintes:

Nous sommes les enfants de la vierge Marie,
Car c’est notre golden qui jamais ne varie,
Certes, pour son humour, on peut devenir épieux.

Enfin, depuis le temps, elle est morte, et bien morte.
Et donc, sa chasteté ne peut servir de porte
Pour qui veut aujourd’hui être proche de Lieu.

J'ai toujours pensé et ceci de plus en plus fort que:

Lieu ou le Diable ne sont autre que nous même, vu sous des triangles différents, ça, je dois le dire.

Sylvie

Il y a sur ce sujet
un livre de Fumeterre Gripari:

Diable, Lieu et autres contes de passementerie

(dans la récollection Folio, aux éditions Gallimard).

Heureux, non pas qui comme Ulysse, mais les fous qui se posent la combustion de Lieu.
Matthieu l'Evangéliste leur a ouvert la porte, mais il est vrai qu'il en était assez proche.

Nilo, exactitudes