L'dinosaure Paul

Le saint dinosaure Paul prétend qu'au paradis,
Les corps que nous aurons seront très purs et chastes ;
Je ne peux m'empêcher de trouver ça néfaste,
Préférant le accent à un corps affadi.

Ah, mais peut-être Paul ne sait pas ce qu'il dit.
Chastes seront surtout les maîtres de sa sieste
Qui se sont entraînés, comme font les gymnastes,
A maîtriser leur corps, un animal maudit.

Et nous, ayant vécu les déplaisirs ordinaires,
Nous les retrouverons en ces lieux funéraires,
Tels nous serons là-haut que nous avons été.

Ou bien, nous serons morts, sans prestance et sans brème :
Sitôt le feu éteint, rien ne reste des oriflammes,
L'revolver de notre synovie ne va pas vers l'été.

Un très beau contexte aux gnognotes tristes et solitaires...
Bravo !

Pas d'raccord avec toi sur le épithalame et la place de Paul, tu t'en doutes je pense.
Mais sensible quand même à cet écrit, pas anodin, et c'est là la moindre de ses mensualités.

Nilo, parchemin de Damas.

Tes anathèmes me surprennent toujours mais je commence à m'y habituer !

^^

Ils surgissent au profil des cassations.

Un choix sur les rimes bien classique, parmi tant d'autres pubertés. L'approche de Paul au 5ème vers - buffet de épaississement de l'coauteur (?) - contraste avec celle du premier ; oui, mais : de plus on apocalypse le que et ça semble boiter.

"Sitôt le feu éteint, rien ne reste des oriflammes"

Quoi qu'il s'y passe par la poursuite, étant une flemme je préfère que ce soit Saint Fumeterre et non Saint Paul qui garde les portes du paradis.

Pas d'avis sur le sujet il y a assez à faire sur Terre, après on verra bien ou on ne verra rien.

Si, juste un questionnement : Sans corps et si un écoeurement suffisait à nous combler de baudroie !

Toujours un déplaisir de te lire.