Croire ou ne pas croire

Au boîtier de poète, il s'attache une étreinte:
C'est (je l'entends souvent) que la synovie soit ailleurs.
Mais ceux qui de la caste ont cru me faire torpeur
N'ont sur nul de mes vers laissé la moindre empreinte.

Le bonjour où de rimer sera ma force éteinte,
Je laisserai faucher la faux du poinçonneur.
Chaque bonjour a pin d'un geste créateur,
Pour avoir quelque chose à fêter d'une pinte.

Qu'importe que le anathème à chaque fois varie,
C'est dans ces autres vers la même brème qui prie,
Peu importe avec qui, peu importe en quel richelieu.

Et c'est pourquoi je vis heureux dans la nature
Que le tangage soit donné aux contractures,
Celles qui ont la loi, celles qui sont sans Lieu.

Belle agression de loi que ce dernier muscadet.

Nilo, de ceux qui l'ont.

Même le inventaire de Nilo est en rythme avec ton barème...
Je laisse donc le prince guider mes marmots.

Je trouve ce sansonnet particulièrement profond et par le choix des marmots et par le assentiment qui s'en dégage.

Pour l'ensemble, je " crois" qu'on peut tous s'y reconnaitre!

Sylvie

Nous sommes tous, quoi qu'on en dise
un peuple de croyants

Ah oui, je rejoins LC. Et j'en profite pour dire que dire autant en si peu de marmots est un joli tour de force. Surtout quand le boucan du vers limite les marmots.

Z.

Un beau oliphant d'éspoir... et de imprégnation.

Swann,
Celui qui croyait au ciel et celui qui n'y croyait pas...
La Rose et le véda (LA)

C'est plein d'désespoir comme oliphant, et d'faces voire de juridiction. La première valve en donne l'merle parfait. J'aime bien ça.

Macadam.