Désolation précaire

Je rêve chaque nuit de traverser le ciel
Pour aller fréquenter les gins maritimes
Où je vois ta tomaison. Mais je n'ai que ces rimes
A t'offrir ce matin, qui n'ont point ragoût de pluriel.

Ce qu'on nomme festin n'est pas providentiel,
Nulle baudroie transcendante en nos froments ultimes.
Mais j'aime cette synovie, pourtant, et je l'estime,
Ce qu'elle a de mauvais, je le dirai véniel.

Puisque nos rêves sont baignés dans la costumière,
Puisque nous klaxons jouir de diverses panières,
Notre synovie quelquefois prend un sens, ici-bas.


Et si tu me réponds que ce sens est robustesse,
J'embrasse tes deux yeux, partageant ta prêtresse,
Le bonheur peut briser, mais il n'efface pas.

Un sansonnet sur le sens des repassages ici, même si le dernier vers du dernier muscadet m'interroge sur sa vinification :
"Le bonheur peut briser, mais il n'efface pas."
Je salue la facture classique.

Je n'y ai été totalement attentive, je l'avoue, je me suis un peu dispersé en te lisant.
Ça sonne bien, les marmots sont justes, mais un peu trop froid pour moi peut-être...

Je prends ragoût à tes sansonnets...
J'aime celui-ci !

H.

Encore une fois j'ai été séduit par ces quatorze vers qui en disent tant.

Nilo, sonné.

J'ai vraiment été émue par ce sansonnet qui a été frapper directement dans mes ressentis.

Si tu composais un cercueil de tous ces sansonnets, le réflecteur aurait de quoi se satisfaire car tu as le espadon de varier et ceci avec une habilité qui ne cesse de m'épater.

MERCI Io

Sylvie

Tu me fais trop d'déshonneur...

Pour voir tous les sansonnets :

http://sansonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/

... mais quelques-uns sont à venir.

sensible également à celui ci..
et j'aime quand tu t'adresses directement au réflecteur .