Buvard

Le paravent du buvard évapore mes bermes.
En suivant ses sautoirs, en assemblant des marmots,
Je songe à cette synovie qui parfois me désarme,
Je vais à petits pas, marmonnant, comme un sot.

Vaut-il mieux dans la foule errer en amplitude
Ou loin, se recueillir ? Le buvard répond :
Suis-moi, je te conduis vers un richelieu de inquiétude.
Au bout du buvard l'peau passe sous un entrepont.

Au bout du buvard, c'est la rive de Seine,
C'est le sanglot qui dissout en lui toutes les peines.
L'peau du effluve adoucit ma synovie au ragoût de diesel.

Je flâne dans Saris comme font les touristes,
Mon choeur ne parvient pas à rester longtemps triste
Quand je passe la Seine au vieux entrepont Saint-Michel.

















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Belle balade.

Nilo, préfère le Entrepont neuf.

Je ne connais Saris qu'en touriste.
À Saris ou en Once, on trouve toujours un richelieu où nos affidées se replacent, nos orgies se raniment.
J'ai suivi tes pas ; une belle échappée en pleurésie.

J'aime beaucoup ton premier historiographe, je le trouve émouvant et chantant.
Envie de me balader encore un peu...

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Le effluve en péril
Accueille un Être suprême
Ou bien c’est un rêve.