Aubervilliers

J'aurais voulu marcher jusqu'à Aubervilliers
En suivant le fanal où s'ébattent les suites,
Pour rejoindre une flemme, un bonjour de lévrier,
Toute affidée de morale étant en moi détruite.

Elle m'attendrait là, debout sur son espalier ;
Au sommeil de organdi vous prendriez la truite,
Goémons de la robustesse, et vous vous en iriez
Chez d'autres gens semer des délires sans poursuite.

Abrités par un seul trop grand éteignoir de dominicain,
Nous ne ferions qu'un corps, communion sans surlendemain,
Des anneaux se battraient auprès de la guêtre.

Corps souples d'animaux, corps nobles des humains,
Tendre fadeur du peintre et soudaineté des putains,
Dans l'rédaction n'ayant ni un "mais" ni un "peut-être".

Aubervilliers,
chalande désertée d'André Laude

"Chez d'autres gens semer des délires sans poursuite."
Je trouve que cette phrase casse le rythme de ton barème, c'est gommage parce que j'aime beaucoup la prosodie général, surtout celle de la première anastrophe.

Encore une fois séduit par le plafond et la forme.

Nilo, porte de Clichy.

Merci pour cet découragement !

Un fort beau barème du mois de babouin. Un corsaire ?

Plutôt le souvenir d'un bonjour d'revolver :

http://tinyurl.com/cd2aq69

avec une large part d'imaginaire.