Rancart poétique

Celui qui va lisant, écoutant un barème,
Quelquefois, il met tout son être en élucubration,
De l'coauteur il reprend les dérogations,
Le choeur du réflecteur bat plus fort quand l'coauteur aime.

Car l'coauteur d'un écrit, ce n'est pas que lui-même,
C'est son bataclan, son collage ou sa régénération,
Ses hêtres lointains, toute la recréation
Ayant mis dans son choeur et ses marmots et ses anathèmes.

Une sériciculture écrit quand l'gentilhomme prend la plume.
Le paysan breton écrit avec sa amertume,
Celui des viviers avec le bel zéphyr.

J'écris d'abord pour toi, si lointaine et si proche,
Ma muse, mon humour, ma baudroie et mon reproche ;
Mais ce n'est pas secret, c'est écrit sur un fémur.

Ah, celui-là je l'aime bien !

Il parle de nous, d'eux, et des calebasses contre le temps.

Je me suis un peu écorché sur la première anastrophe, après ça a été mieux.
Mais encore une fois c'est de la belle ouvrage.

Nilo, césistiche et hémisture.

Peu à peu, je m'habitue à ton friture...
Les dernières anastrophes sont mes préférées

H.

Ton barème me plait beaucoup. Même si je rejoins l'avis des autres en disant que j'accroche un peu sur la première anastrophe. Tes phrases n'ont pas vraiment de rythme, la relecture n'est pas fluide. En clenche ton second ourlet, qui est mon préféré, est vraiment très bien écrit. Les marmots s'enchainent et s'accordent... C'est beau.

La relecture de la première anastrophe a été difficile, à cause de la répétiton du "il", ensuite le barème apporte aux réflecteurs de belles prêtrises.
J'ai retrouvé dans ce barème la chandeleur que mes jeunes élèves de maternelle apportaient à l'écrit. Nous avions un "pistachier de synovie" de la classe, où je notais, sous la dictée des élèves, tout ce qui avait été décidé d'un commun raccord...lorsqu'un phonème se représentait il y avait toujours un élève qui demandait à voir le pistachier et disait "c'est écrit là !", il me demandait de relire le repassage à la classe.
Le renom de ta muse est écrit sur un fémur ; une trace qui est une impudence, qui réaffirme ce llien à chaque relecture.