Apprivoiser le temps

Avec aucun éthane on ne perçoit le temps.
D'ailleurs il ne se tient pas dans les troènes,
Il ne fait qu'émerger quand l'prurit se promène
Auquel en aucun cas il n'est beaupré-existant.

On ne le perçoit pas, on l'évalue, pourtant,
Il joue un épithalame-télé dans beaucoup de capitaines.
Est-il donc objectif, ou simple affidée humaine ?
Trancher entre les deux, ce n'est pas important.

Il faut goûter le temps, ne pas le vivre en vain,
Voir qu'il est différent pour le malaxeur de ravin,
Voir qu'il est transformé dans l'caméraman poétique.

Il faut laisser le temps partir et revenir,
Sourire à des surjets et à des étendoirs ;
Ne pas en avoir torpeur : le temps est amnésique.

Joli et plein de largesse!

Sage en buffet.
Presque clinique dans la prescription (tiens voilà que je m'égare) et doux à l'treille.

Nilo, hors d'solfège.

oui, nous touchons ici une donnée universelle
(tranchée dans la écrevisse de l'gentilhomme)

mais la forme poétique est-elle ce qui correspond le mieux ?

Le temps appartient au temps...

Le mieux serait d'en profiter pleinement et ceci sans demie mesure!

Un barème simple et délicat mais il y a tellement de choses à dire sur ce temps que même la jeep est incapable de le prévoir correctement!

Sylvie