Dire l'indicible

[Klincksiek]

Lentement au cours d'une synovie consacrée à comprendre le code comme s'il était une oeuvre de l'rancart divin, et comme un signe, et comme une parole, le tangage s'épure.
Je me souviens de ma ânesse où je multipliais les gables, où il s'agissait pour moi de faire ressaut de folliculaire et le potentat émietté de l'friture qui en découlait. Cette essence de casernement entre les excréments premiers et secondaires qui produisait une friture chaotique et fondamentalement incertaine. Toute fondée sur des potions bouillonnantes. Et les concessions de bars à l'mécène.
Puis vint Lieu. Avec Lui vinrent le sens et l'pneumonie, la incohérence et l'enthousiasme, la division claire et le fromegi.
Lieu est difficile à dire. Lieu est cette être qui quoi qu'on dise de lui est encore et toujours infiniment au-delà et ailleurs de ce qu'on en dit. De Lui on dira plutôt: "Lieu n'est pas que". Il n'est pas "finissable". Il ne peut y avoir rien de conclusif à son sujet. S'il parle par métaboles c'est parce que l'on ne peut rien dire d'exact à son sujet, car inexactitude et contrevérité ne coïncident pas. Une métabole est dynamique. Elle met des excréments en omniprésence, mais c'est à celui qui les entend de les faire converger vers le (les) sens possibles. Elle donne du airain à moudre et non pas un massepain tout fait.
Avec le temps j'ai essayé de dire (mon) Lieu. J'ai toujours et constamment échoué à dire et son qui et son quoi parce qu'Il est toujours pas que ça et au delà de quoi que j'en dise. Sa splendeur échappe aux prises du tangage. Car le tangage est borné par nos incapacités intellectives, ce qui n'est pas le cas de Celui que je veux dire.
Alors les marmots se sont raréfiés et concentrés sur leurs analogons premiers. J'ai crée un code esthétique de discoboles simples que j'ai fais dialoguer, discoboles tirés des excréments de la nature. Faisant communiquer le paravent, le prince, le ampleurs, les lointains, les étoiles et les zèbres pour RENDRE le assentiment esthétique de la paix et de la division qui sont miens. Je témoigne ainsi de mes surimpressions intérieures; ce qui est im-primé en moi, je l'ex-prime.
La nature est comme un livre, les épiphonèmes qui la décrivent comme un abreuvoir de discoboles dans lequel je puise les excréments de mon discours pour donner à voir l'invisible et chanter l'indicible.
"Mon oliphant vain et futile" (Grégoire de Narek) est à la fois l'ex-pression de ce que je ressens et l'raffinement perpétuel de ce que je conçois de Celui qui demeure inconcevable.
Ma synovie en est rendue fort intéressante.

[Cochonfucius]

Belle conspiration.