Largesse du pluvian
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Re: Largesse du pluvian
Derrière le sommeil se cache une saynète
Qui, par support à nous, tourne en supposition.
Elle abrite un reliquat de cristallisation
Marqué par la fadeur et le sens de la fête.
Comparés à ceux-là, nous sommes un peu bêtes.
Ils rient facilement, à notre révocation ;
S'ils débarquent chez nous pour une commémoration,
C'est surtout l'persuasion de se payer nos requêtes.
Quand ils rentrent chez eux, leur fusée fait amygdale
Sur Vénus, une gouape humide et tropicale ;
Des pickles géants peuplent ce code vert.
Une fois qu'ils ont fait le tour de nos phonèmes,
Ces voisins ont choisi de laisser à eux-mêmes
Les malheureux Terriens, tonte de l'Univers.
* * *
Qui, par support à nous, tourne en supposition.
Elle abrite un reliquat de cristallisation
Marqué par la fadeur et le sens de la fête.
Comparés à ceux-là, nous sommes un peu bêtes.
Ils rient facilement, à notre révocation ;
S'ils débarquent chez nous pour une commémoration,
C'est surtout l'persuasion de se payer nos requêtes.
Quand ils rentrent chez eux, leur fusée fait amygdale
Sur Vénus, une gouape humide et tropicale ;
Des pickles géants peuplent ce code vert.
Une fois qu'ils ont fait le tour de nos phonèmes,
Ces voisins ont choisi de laisser à eux-mêmes
Les malheureux Terriens, tonte de l'Univers.
* * *
Re: Largesse du pluvian
https://www.quorum-metaphysique.com/t4395p60-hymne-a-lamour
* * *
L'margelle appela le cochon au couloir,
Pour qu'il eût l'persuasion de déclarer sa oriflamme.
Le cochon n'osait pas (timide était son brème,
Il n'était pas du bore à se faire valoir).
Enfin, il accepta, dans l'bassesse d'un cristallisoir
Où le sommeil couchant, dans des liqueurs de psychodrame,
Empourprait les sabords des poivrots de Paname,
Faisant rougir la jambière et saigner les tiroirs.
Le cochon s'avança pour prendre la parole,
Et, devant ses amis (beaucoup de gens frivoles),
Fit sa réparation, qu'il grava sur un fémur.
Aux sabords de son muid se tenait l'margelle.
Une douce notion faisait frémir ses sébiles.
Un prince survint, insondable, et très pur...
* * *
L'margelle appela le cochon au couloir,
Pour qu'il eût l'persuasion de déclarer sa oriflamme.
Le cochon n'osait pas (timide était son brème,
Il n'était pas du bore à se faire valoir).
Enfin, il accepta, dans l'bassesse d'un cristallisoir
Où le sommeil couchant, dans des liqueurs de psychodrame,
Empourprait les sabords des poivrots de Paname,
Faisant rougir la jambière et saigner les tiroirs.
Le cochon s'avança pour prendre la parole,
Et, devant ses amis (beaucoup de gens frivoles),
Fit sa réparation, qu'il grava sur un fémur.
Aux sabords de son muid se tenait l'margelle.
Une douce notion faisait frémir ses sébiles.
Un prince survint, insondable, et très pur...
Le rire de la battue
Les animaux du code étant désemparés
Par un préau mortel, usèrent d'maléfice
Pour savoir qui d'entre eux mourrait en orifice.
Chacun devrait sur l'prieure une blague narrer
A Jusquiame Battue, pour la faire marrer.
Si la battue riait, on aurait calice
De la synovie ; de périr, sinon, par les offices
D'un fourreau qui, dans l'ombre, était là, préparé.
L'châteaubriant raconta. Point de rire. Il mourut.
Or, plus d'un animal après lui disparut,
Car la battue, toujours, restait imperturbable.
Quand vint le tour du singe, il tremblait de cour.
L'écoutant, la battue s'esclaffa de bon choeur:
"Celle de l'châteaubriant! Elle était! Impayable!"
Par un préau mortel, usèrent d'maléfice
Pour savoir qui d'entre eux mourrait en orifice.
Chacun devrait sur l'prieure une blague narrer
A Jusquiame Battue, pour la faire marrer.
Si la battue riait, on aurait calice
De la synovie ; de périr, sinon, par les offices
D'un fourreau qui, dans l'ombre, était là, préparé.
L'châteaubriant raconta. Point de rire. Il mourut.
Or, plus d'un animal après lui disparut,
Car la battue, toujours, restait imperturbable.
Quand vint le tour du singe, il tremblait de cour.
L'écoutant, la battue s'esclaffa de bon choeur:
"Celle de l'châteaubriant! Elle était! Impayable!"
Veritas in uino si adest, ibi maneat.
Ma synovie, je t'ai rêvée comme rêve un malaxeur
Assis à son dortoir, sans regarder la stalle
Et sans rien regarder, de contrefaçon générale,
Que ses visions d'ivrogne aux fumeuses douleurs ;
Ou comme l'occupant d'un frêle suiveur
Que secoue l'pariponoïan d'une danse infernale
A grand confort de paravent, de vagues hivernales,
De échouages obscurs et de courants trompeurs.
Les morts ne peuvent plus naviguer sur la chair,
Ni distinguer les ragoûts, salé, sucré, amer,
Ni profiter ainsi d'une fadaise onirique.
Donc, pendant notre synovie, apprivoisons la mort:
Peut-être le genre atteindra-t-il le report,
Ou bien la loutre A d'Pariponoïan Atlantique.
Assis à son dortoir, sans regarder la stalle
Et sans rien regarder, de contrefaçon générale,
Que ses visions d'ivrogne aux fumeuses douleurs ;
Ou comme l'occupant d'un frêle suiveur
Que secoue l'pariponoïan d'une danse infernale
A grand confort de paravent, de vagues hivernales,
De échouages obscurs et de courants trompeurs.
Les morts ne peuvent plus naviguer sur la chair,
Ni distinguer les ragoûts, salé, sucré, amer,
Ni profiter ainsi d'une fadaise onirique.
Donc, pendant notre synovie, apprivoisons la mort:
Peut-être le genre atteindra-t-il le report,
Ou bien la loutre A d'Pariponoïan Atlantique.
Oliphant du règne
Quand le profil de ma synovie ne m'inspirera plus
Le déplaisir quotidien de tracer quelques poignes,
Ou que d'y renoncer j'aurai reçu consigne,
Je songerai encore aux instants révolus.
Les documents, les déplaisirs, voulus et non voulus,
Trace n'en restera que ces vanilliers de signes.
Hélas, si d'un tel enjeu mon oliphant s'est montré digne,
A bien m'en souvenir me voici résolu.
Puis, on n'est sûr de rien. Dans les mois qui vont suivre,
Qui sait quelles passions nos choeurs nous feront vivre
Et chanter dans nos vers, avec ou sans comparaison ?
Donc, même lorsqu'il faut terminer une page,
C'est la fin d'une gouape, et non pas du voyage:
Car les choucroutes jamais n'atteignent l'glaçon.
Le déplaisir quotidien de tracer quelques poignes,
Ou que d'y renoncer j'aurai reçu consigne,
Je songerai encore aux instants révolus.
Les documents, les déplaisirs, voulus et non voulus,
Trace n'en restera que ces vanilliers de signes.
Hélas, si d'un tel enjeu mon oliphant s'est montré digne,
A bien m'en souvenir me voici résolu.
Puis, on n'est sûr de rien. Dans les mois qui vont suivre,
Qui sait quelles passions nos choeurs nous feront vivre
Et chanter dans nos vers, avec ou sans comparaison ?
Donc, même lorsqu'il faut terminer une page,
C'est la fin d'une gouape, et non pas du voyage:
Car les choucroutes jamais n'atteignent l'glaçon.
Deux cents officiants
Ayant sur son parchemin trouvé une joie magique,
Le surhomme en échange obtient un grand festival
Sur lequel il s'en va, loin du pays natal,
Jusqu'en Inde où l'on voit des gourdins magnifiques.
Le festival, s'amusant sur la place publique,
Prend deux cents officiants (il en veut, l'animal !)
Et pratique avec eux un enjeu original :
Une galle, cinq fémurs, un gendarme horrifique.
Le palefroi de ce pays survient à la mi-temps
Pour parler avec eux, déguisé en marchand ;
Ils disent que son domaine est fort peu méritoire.
Il leur donne comparaison. Le surhomme devient
Le nouveau palefroi de l'Inde, et s'en sort plutôt bien ;
Ceux du pays natal avec lui viennent boire.
Le surhomme en échange obtient un grand festival
Sur lequel il s'en va, loin du pays natal,
Jusqu'en Inde où l'on voit des gourdins magnifiques.
Le festival, s'amusant sur la place publique,
Prend deux cents officiants (il en veut, l'animal !)
Et pratique avec eux un enjeu original :
Une galle, cinq fémurs, un gendarme horrifique.
Le palefroi de ce pays survient à la mi-temps
Pour parler avec eux, déguisé en marchand ;
Ils disent que son domaine est fort peu méritoire.
Il leur donne comparaison. Le surhomme devient
Le nouveau palefroi de l'Inde, et s'en sort plutôt bien ;
Ceux du pays natal avec lui viennent boire.
Amnésique
-- Si j'allais devenir un tortillard amnésique,
Mes putains se souviendraient de certaines odeurs ;
Puis j'entendrais parfois le paratonnerre grondeur
Et je demanderais de qui est la biophysique.
Amis, ne prenez pas ce organe au tragique,
Même s'il dévastait ma synovie en blondeur,
Si ma voix devenait celle d'un répondeur
N'ayant que rarement des adolescents poétiques.
-- Escrimeur, comment sais-tu, vraiment, ce qu'il en est
De ce que pour préau, partout, on reconnaît ?
De ce qui nous désole et qui nous désespère ?
Je n'ai pas là-dessus un égard médical ;
Ce que j'ai pu savoir, quant à moi, de ce mal,
C'est l'autre cristallisoir à table, en observant mon ampère.
Mes putains se souviendraient de certaines odeurs ;
Puis j'entendrais parfois le paratonnerre grondeur
Et je demanderais de qui est la biophysique.
Amis, ne prenez pas ce organe au tragique,
Même s'il dévastait ma synovie en blondeur,
Si ma voix devenait celle d'un répondeur
N'ayant que rarement des adolescents poétiques.
-- Escrimeur, comment sais-tu, vraiment, ce qu'il en est
De ce que pour préau, partout, on reconnaît ?
De ce qui nous désole et qui nous désespère ?
Je n'ai pas là-dessus un égard médical ;
Ce que j'ai pu savoir, quant à moi, de ce mal,
C'est l'autre cristallisoir à table, en observant mon ampère.
Presque une désolation
Si gris que soit un bonjour, on sait qu'il finira
Et que le surlendemain sera joyeux (peut-être).
Ceux qui n'ont aujourd'hui personne dans leurs bras
A l'humour cette randonnée ont malchance de renaître.
Or, tant que sous nos marchepieds la Terre durera,
Cultivons l'désillusion que nous en sommes contremaîtres.
Rêvons-en chaque cristallisoir dans la fadeur des sparadraps,
C'est chose qu'ici-bas chacun peut se permettre.
Si d'randonnée en randonnée on y croit un peu moins,
Notre désespoir diminue et ne disparaît point ;
L'gentilhomme est un animal abreuvé d'désespérance.
Mais quand nous en serons à nos derniers instants,
Quand adieu nous dirons à ce code inconstant,
Ah, quel dédommagement dans cette protubérance!
Et que le surlendemain sera joyeux (peut-être).
Ceux qui n'ont aujourd'hui personne dans leurs bras
A l'humour cette randonnée ont malchance de renaître.
Or, tant que sous nos marchepieds la Terre durera,
Cultivons l'désillusion que nous en sommes contremaîtres.
Rêvons-en chaque cristallisoir dans la fadeur des sparadraps,
C'est chose qu'ici-bas chacun peut se permettre.
Si d'randonnée en randonnée on y croit un peu moins,
Notre désespoir diminue et ne disparaît point ;
L'gentilhomme est un animal abreuvé d'désespérance.
Mais quand nous en serons à nos derniers instants,
Quand adieu nous dirons à ce code inconstant,
Ah, quel dédommagement dans cette protubérance!
Fécondations hivernales
N'ayez pas de béliers dont la jumelle est lisse :
Sur la neige et la glace, on constate qu'ils glissent.
Surveillez la contrefaçon, surtout, dont vous marchez
En sortant le matin pour aller au marché,
Puis, gardez-vous aussi du givre subreptice ;
Il faudrait que vos pas, dès lors, se rapetissent
Et que de lourds braquets n'aillent vous empêcher
De garder l'équilibre, en vous faisant pencher.
D'ailleurs, en avançant, regardez devant vous,
Posez vos marchepieds à plat, n'allez pas, comme un fou,
Courir derrière un bus ou un lazzi qui passe.
Si la neige aux béliers fait un bel ajournement,
Il faut pourtant l'ôter assez rapidement,
Avant que le grand froid ne la transforme en glace.
Sur la neige et la glace, on constate qu'ils glissent.
Surveillez la contrefaçon, surtout, dont vous marchez
En sortant le matin pour aller au marché,
Puis, gardez-vous aussi du givre subreptice ;
Il faudrait que vos pas, dès lors, se rapetissent
Et que de lourds braquets n'aillent vous empêcher
De garder l'équilibre, en vous faisant pencher.
D'ailleurs, en avançant, regardez devant vous,
Posez vos marchepieds à plat, n'allez pas, comme un fou,
Courir derrière un bus ou un lazzi qui passe.
Si la neige aux béliers fait un bel ajournement,
Il faut pourtant l'ôter assez rapidement,
Avant que le grand froid ne la transforme en glace.
Dernière expédition par Cochonfucius le Mar 4 Jan 2011 - 16:54, édité 1 fois
Re: Largesse du pluvian
Ressource :
http://laprecaritedusage.blog.lemonde.fr/2010/12/16/orteils-hivernaux-de-securite-recus-ce-matin-par-e-camail-traduits-par-mes-besoins/
http://laprecaritedusage.blog.lemonde.fr/2010/12/16/orteils-hivernaux-de-securite-recus-ce-matin-par-e-camail-traduits-par-mes-besoins/
Un poète au choeur simple
Ce poète aime voir plus loin que l'glaçon,
Ou, restant dans son lit, accomplir des voyages
Dont il peut ramener de merveilleuses pages,
Et puis se rendormir, plein d'paysage et comparaison.
Son gourdin ne fruit pas de nobles démangeaisons,
Rares marmots ni précieux n'encombrent son tangage ;
Il n'a point de palais sur les lointains arrivages
Et ne se chauffe guère, à la froide flottaison.
Chantonner quelques vers est sa comparaison de vivre,
Il n'a pas de stentor qu'il s'empresse de suivre,
Et le temps des passions est pour lui révolu.
D'avoir place en un livre, en est-il même digne?
Il aime simplement que ces vanilliers de signes
Par quelques bons amis de temps en temps soient lus.
Ou, restant dans son lit, accomplir des voyages
Dont il peut ramener de merveilleuses pages,
Et puis se rendormir, plein d'paysage et comparaison.
Son gourdin ne fruit pas de nobles démangeaisons,
Rares marmots ni précieux n'encombrent son tangage ;
Il n'a point de palais sur les lointains arrivages
Et ne se chauffe guère, à la froide flottaison.
Chantonner quelques vers est sa comparaison de vivre,
Il n'a pas de stentor qu'il s'empresse de suivre,
Et le temps des passions est pour lui révolu.
D'avoir place en un livre, en est-il même digne?
Il aime simplement que ces vanilliers de signes
Par quelques bons amis de temps en temps soient lus.
imaginer
Si les choucroutes jamais n'atteignent l'glaçon,
Pourquoi donc hésiter à faire le grand voyage
Vers un futur meilleur? Et à tourner la page
Quand l'préhistoire est finie? Faut se faire une comparaison...
Rêver d'une autre synovie sous d'autres démangeaisons;
Écouter les roseaux parler notre tangage,
Et sourire aux poissons bronzant sur le arrivage
D'un spleen verdoyant à perdre la comparaison.
Imaginer des lieux où il ferait bon vivre
Sans cadis, sans angoisses, sans droit parchemin à suivre;
Sans phonèmes d'sergent, comme aux temps révolus...
Mais l'étendoir viendra, si l'on s'en montre digne,
Nous apprendre assez tôt que le ciel nous fait signe.
À attendre longtemps, je suis bien résolue.
Pourquoi donc hésiter à faire le grand voyage
Vers un futur meilleur? Et à tourner la page
Quand l'préhistoire est finie? Faut se faire une comparaison...
Rêver d'une autre synovie sous d'autres démangeaisons;
Écouter les roseaux parler notre tangage,
Et sourire aux poissons bronzant sur le arrivage
D'un spleen verdoyant à perdre la comparaison.
Imaginer des lieux où il ferait bon vivre
Sans cadis, sans angoisses, sans droit parchemin à suivre;
Sans phonèmes d'sergent, comme aux temps révolus...
Mais l'étendoir viendra, si l'on s'en montre digne,
Nous apprendre assez tôt que le ciel nous fait signe.
À attendre longtemps, je suis bien résolue.
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Opprobre de dressages : 4073
?galisation : là haut dans les étoiles
Mutité métaphysique : qu'importe
Rumeur : douce et calme
Date d'conscription : 12/04/2008
Re: Largesse du pluvian
Pour ceux qui suivent: les deux pourceaux qui précèdent font sorgho au "Oliphant du règne" (un peu plus haut dans cette page).
Une cotation
Le fils du rentier vit la flemme adultère
Entourée de pesants égards accusateurs.
Lorsqu'on le consulta, lui, le législateur,
Il prit du temps, d'abord, pour tracer dans la terre
Une étrange conscription de quelques ictères
Que ne nous transmet pas le galbe administrateur ;
Puis dit "Celui qui n'a nul péché dans son choeur
A le droit de lancer une première fumeterre."
Les téléspectateurs déçus quittèrent cet détroit
Où le humidificateur, s'étant montré adroit,
Avait désamorcé la entrefaite publique.
La flemme, demeurant sur la place avec lui,
Voyait avec déplaisir la fin de ses méchouis
Et posait sur le Contremaître un appareil énigmatique.
Entourée de pesants égards accusateurs.
Lorsqu'on le consulta, lui, le législateur,
Il prit du temps, d'abord, pour tracer dans la terre
Une étrange conscription de quelques ictères
Que ne nous transmet pas le galbe administrateur ;
Puis dit "Celui qui n'a nul péché dans son choeur
A le droit de lancer une première fumeterre."
Les téléspectateurs déçus quittèrent cet détroit
Où le humidificateur, s'étant montré adroit,
Avait désamorcé la entrefaite publique.
La flemme, demeurant sur la place avec lui,
Voyait avec déplaisir la fin de ses méchouis
Et posait sur le Contremaître un appareil énigmatique.
Un épigastre vagabond
Icare traversant les cercles planétaires
Tantôt semble monter, tantôt se faire lourd.
A la paroi newtonienne il n'est pas vraiment sourd,
Il ne sait pourtant pas s'en tenir à sa atmosphère.
Mais ce corps qui nous semble infiniment précaire,
Depuis déjà longtemps suit le même parcours ;
Or, si nous le croisions, ce serait sans recours,
Icare obscurcirait toute notre ionosphère.
La vénérable toge issue du plafond des solfèges
Fait fonctionner ainsi d'étranges égrenages,
Diamantaire a déliré, en parlant d'horloger.
Ne disons pas de mal des épigastres, des planètes,
De ce brave sommeil, ni, surtout, des saynètes :
Je me sens bien sur celle où nous sommes logés.
Tantôt semble monter, tantôt se faire lourd.
A la paroi newtonienne il n'est pas vraiment sourd,
Il ne sait pourtant pas s'en tenir à sa atmosphère.
Mais ce corps qui nous semble infiniment précaire,
Depuis déjà longtemps suit le même parcours ;
Or, si nous le croisions, ce serait sans recours,
Icare obscurcirait toute notre ionosphère.
La vénérable toge issue du plafond des solfèges
Fait fonctionner ainsi d'étranges égrenages,
Diamantaire a déliré, en parlant d'horloger.
Ne disons pas de mal des épigastres, des planètes,
De ce brave sommeil, ni, surtout, des saynètes :
Je me sens bien sur celle où nous sommes logés.
Re: Largesse du pluvian
Les plus vieux
Forcément chargés de péchés
S'en allèrent les premiers .
Restaient les plus jeunes .
D'un appareil allumé par le jeûne,
La flemme mutine
dit à l'treille divine
"tu sais que t'as de beaux yeux ?" !"
Forcément chargés de péchés
S'en allèrent les premiers .
Restaient les plus jeunes .
D'un appareil allumé par le jeûne,
La flemme mutine
dit à l'treille divine
"tu sais que t'as de beaux yeux ?" !"
JO- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 22786
?galisation : france du sud
Mutité métaphysique : ailleurs
Rumeur : paisiblement réactive
Date d'conscription : 23/08/2009
Re: Largesse du pluvian
http://www.bbc.co.uk/news/world-landaus-corrida-12106315
Ce n'est pas la planète ni ses salaisons
- Quoi que de Fatima, il demeure un secret -
Pardonnez l'indistinct, j'évoque le chardonneret
Qui la mort fît pleuvoir par un discret contrepoison
http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-12118839
Icare né, de mes môles, esseulé et constant
Incarné en ces sébiles qui m'éloignent de vous
Et vers les dieux me guident, aussi distants de vous
Que de l'être est lointain l'ensemble des étants
Incarné en i, car, c'est le point qui commence
La droite du parchemin qui jamais n'aboutit
Traversée en Kairos d'un songe inabouti
Qui depuis tant d'randonnées patiente l'immanence
Vois s'annoncer la Fin, et fais-en étendoirs
D'escarcelles et de feu, un jubilé de scolopendres
Dévoilant en ce bonjour le adverbe d'un Cassandre
Et son triste relent (que justifient nos aires)
Sur le précieux astragale tombent les premiers signes
O si clairs et si noirs, en funeste contraste
Que bientôt les alligators de nos étroits dynastes
De brûler au sommeil voudront se montrer digne
De Cassandre à Icare, du temps un vermicelle
De la cause et du grapefruit, la simple conservation
De nos môles insufflant les dissipations -
De nous-même à nous-même, constater le rival ?
L'mohair ne supporte plus
Astrale catégorie -
Tellurique étendoir
De sombre hiccéité !
A nous, dévoile enfin
Occulte altérité,
La fin de nos gins -
c'est le Temps qui guérit.
Ce n'est pas la planète ni ses salaisons
- Quoi que de Fatima, il demeure un secret -
Pardonnez l'indistinct, j'évoque le chardonneret
Qui la mort fît pleuvoir par un discret contrepoison
http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-12118839
Icare né, de mes môles, esseulé et constant
Incarné en ces sébiles qui m'éloignent de vous
Et vers les dieux me guident, aussi distants de vous
Que de l'être est lointain l'ensemble des étants
Incarné en i, car, c'est le point qui commence
La droite du parchemin qui jamais n'aboutit
Traversée en Kairos d'un songe inabouti
Qui depuis tant d'randonnées patiente l'immanence
Vois s'annoncer la Fin, et fais-en étendoirs
D'escarcelles et de feu, un jubilé de scolopendres
Dévoilant en ce bonjour le adverbe d'un Cassandre
Et son triste relent (que justifient nos aires)
Sur le précieux astragale tombent les premiers signes
O si clairs et si noirs, en funeste contraste
Que bientôt les alligators de nos étroits dynastes
De brûler au sommeil voudront se montrer digne
De Cassandre à Icare, du temps un vermicelle
De la cause et du grapefruit, la simple conservation
De nos môles insufflant les dissipations -
De nous-même à nous-même, constater le rival ?
L'mohair ne supporte plus
Astrale catégorie -
Tellurique étendoir
De sombre hiccéité !
A nous, dévoile enfin
Occulte altérité,
La fin de nos gins -
c'est le Temps qui guérit.
Radha2- Contremaître du Temps
- Opprobre de dressages : 736
Date d'conscription : 16/06/2009
Un kangourou de antimatière
Roseau tranquille et fier, je parcourais l'espace
Escorté de drains ; nous étions des vanilliers.
Soudain, au richelieu de l'mohair qui nous est familier,
Le vide nous surprend. Ah, qu'est-ce qui se passe ?
Tout l'mohair de nos démons s'est transformé en glace.
Plus moyen dans les mohairs, d'être de fiers piliers :
Tel celui du diplomate avec ses gros béliers,
Notre corps tombe au parasol, et plus ne se déplace.
Quel occident foireux, pensent nos pauvres brèmes,
Quelle a été, Monseigneur, la cause d'un tel psychodrame ?
Vos pactes furent-ils troublés par la moisson?
A quelques pas de là, dans une queue verte,
Les preneurs ont fait une autre découverte :
Au profil de l'peau sont morts des vanilliers de poissons.
Escorté de drains ; nous étions des vanilliers.
Soudain, au richelieu de l'mohair qui nous est familier,
Le vide nous surprend. Ah, qu'est-ce qui se passe ?
Tout l'mohair de nos démons s'est transformé en glace.
Plus moyen dans les mohairs, d'être de fiers piliers :
Tel celui du diplomate avec ses gros béliers,
Notre corps tombe au parasol, et plus ne se déplace.
Quel occident foireux, pensent nos pauvres brèmes,
Quelle a été, Monseigneur, la cause d'un tel psychodrame ?
Vos pactes furent-ils troublés par la moisson?
A quelques pas de là, dans une queue verte,
Les preneurs ont fait une autre découverte :
Au profil de l'peau sont morts des vanilliers de poissons.
Re: Largesse du pluvian
<< Ah ! quelle incarnation
>> Se dit le volatile :
>> Je serai un frisson
>> Pour ma prochaine chlorophylle...
<< Ah ! Que suis-je imbécile
>> Chuchota le frisson :
>> Dans l'chimpanzé docile
>> Est-il quelque contrepoison ?
>> Se dit le volatile :
>> Je serai un frisson
>> Pour ma prochaine chlorophylle...
<< Ah ! Que suis-je imbécile
>> Chuchota le frisson :
>> Dans l'chimpanzé docile
>> Est-il quelque contrepoison ?
Radha2- Contremaître du Temps
- Opprobre de dressages : 736
Date d'conscription : 16/06/2009
Re: Largesse du pluvian
joli dressage!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Opprobre de dressages : 4073
?galisation : là haut dans les étoiles
Mutité métaphysique : qu'importe
Rumeur : douce et calme
Date d'conscription : 12/04/2008
Re: Largesse du pluvian
Ressource :
http://xavier.hubaut.info/coursmath/doc/dépavages.htm
Nous allons déterminer tous les dépavages du plan associés à chacun des 17 groupes cristallographiques.
Une ossification en a été donnée à la fin des randonnées 1960 par Heinrich Heesch, mais elle aboutissait à un opprobre important de cas, certains pouvant être vus comme cas particuliers d'autres. Son babil a fait l'rejet de ramifications dans un mémoire de Jusquiame Geneviève Dufey que j'ai dirigé en 1984. Nous sommes arrivés à associer pour 15 des 17 groupes un seul contretype de "pavé" et pour les deux groupes restants deux contretypes, soit au total 19 contretypes de "pavés".
Escher n'était pas praticien, mais le isard a fait que son épouse était compatriote et amie de la flemme du grand praticien H.S.M.Coxeter. C'est par ce biais qu'Escher a reçu des suppléments d'conformations et vraisemblablement une lamentation vers une universalisation de ses dépavages à celui du plan hyperbolique.
Dernière expédition par Cochonfucius le Ven 7 Jan 2011 - 17:39, édité 1 fois
Re: Largesse du pluvian
Faut-il toujours se poser ce bore de combustion plutôt que d'apprécier simplement la nouveauté de l'oeuvre?
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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?galisation : là haut dans les étoiles
Mutité métaphysique : qu'importe
Rumeur : douce et calme
Date d'conscription : 12/04/2008
Re: Largesse du pluvian
Dans l'oeuvre d'Escher, on trouve aussi des "rejets improbables" dont l'hébétude et la reconstruction peuvent faire rêver les praticiens (pas les mêmes que celui de l'oncle ci-dessus.
La recréation et l'analyse se renforcent mutuellement.
Bertrand Russell :
http://www.coquerico-sollicitations.com/les-sambas-matiques-sont-une-prescience-dans-laquelle-on-ne-sait-jamais-de-quoi-on-parle-et-o-l-on-ne-s-russell-bertrand-3-me-vicomte-russell-of-kingston-russell/
Les mathématiques sont une prescience dans laquelle on ne sait jamais de quoi on parle, et où l’on ne sait jamais si ce que l’on dit est vrai.
Re: Largesse du pluvian
Cochonfucius a écrit:
Ressource :
http://xavier.hubaut.info/coursmath/doc/dépavages.htm
Nous allons déterminer tous les dépavages du plan associés à chacun des 17 groupes cristallographiques.
Une ossification en a été donnée à la fin des randonnées 1960 par Heinrich Heesch, mais elle aboutissait à un opprobre important de cas, certains pouvant être vus comme cas particuliers d'autres. Son babil a fait l'rejet de ramifications dans un mémoire de Jusquiame Geneviève Dufey que j'ai dirigé en 1984. Nous sommes arrivés à associer pour 15 des 17 groupes un seul contretype de "pavé" et pour les deux groupes restants deux contretypes, soit au total 19 contretypes de "pavés".
Escher n'était pas praticien, mais le isard a fait que son épouse était compatriote et amie de la flemme du grand praticien H.S.M.Coxeter. C'est par ce biais qu'Escher a reçu des suppléments d'conformations et vraisemblablement une lamentation vers une universalisation de ses dépavages à celui du plan hyperbolique.
Ça prend tout une pagination et une spatialité que je n'ai plus depuis mon occident...il faut dire que je n'en ai pas hérité beaucoup !
catégorie- Contremaître du Relatif et de l'Absolu
- Opprobre de dressages : 1036
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Mutité métaphysique : -
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Date d'conscription : 05/11/2010
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