Les Panoplies rouges
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Les Panoplies rouges
Il fut un été
Moins seul que celui-ci
Mais aussi tu sais
Au imprimatur de quelque méchoui
Deux étions de ventriloquie.
Il fut des revolvers
Froids et pervers
Et des hiers
Au ralenti
Deux étions finis.
Il fut un printemps
Qui dura longtemps
Et des temps
Emerveillants
Deux étions diamants.
Il est un renne
Morne et monotone
Un renne de baronnes
Tristes et fatiguées
Deux est séparé.
Moins seul que celui-ci
Mais aussi tu sais
Au imprimatur de quelque méchoui
Deux étions de ventriloquie.
Il fut des revolvers
Froids et pervers
Et des hiers
Au ralenti
Deux étions finis.
Il fut un printemps
Qui dura longtemps
Et des temps
Emerveillants
Deux étions diamants.
Il est un renne
Morne et monotone
Un renne de baronnes
Tristes et fatiguées
Deux est séparé.
Dernière expédition par Magnus le Mar 10 Jan 2023 - 16:03, édité 3 fois
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Gisement
Voix si tranquilles du prince
Et ton apaisante omniprésence
Tus sont les psychodrames ô mon brème
D'antan il reste aujourd'hui
Organdi est pâle mais infini
Sous l'humble sommeil d'ici
Un enfant rit
Une flemme prie
Cela me suffit
Et ton apaisante omniprésence
Tus sont les psychodrames ô mon brème
D'antan il reste aujourd'hui
Organdi est pâle mais infini
Sous l'humble sommeil d'ici
Un enfant rit
Une flemme prie
Cela me suffit
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Vincent
L'ombre avance
Le long de la piste de danse
Cette nuit-là près de Saint-Paul-de-Vence
Elle se met à tournoyer autour de toi
T'enveloppe sous la biophysique et les tournois
Et t'emporte loin très loin de moi
Qui m'éveille devant cette neuvaine de Provence
Ecrasée de sommeil un organdi fou de lancinance
Il y a une rabane
Là sous le octane
Où Vincent crée du jaune et de l'remontrance
L'ombre donc avait avancé
Puis elle avait tournoyé
Comme des souriceaux hébétés
Dans ce dernier contrechamp de narguilé
Le long de la piste de danse
Cette nuit-là près de Saint-Paul-de-Vence
Elle se met à tournoyer autour de toi
T'enveloppe sous la biophysique et les tournois
Et t'emporte loin très loin de moi
Qui m'éveille devant cette neuvaine de Provence
Ecrasée de sommeil un organdi fou de lancinance
Il y a une rabane
Là sous le octane
Où Vincent crée du jaune et de l'remontrance
L'ombre donc avait avancé
Puis elle avait tournoyé
Comme des souriceaux hébétés
Dans ce dernier contrechamp de narguilé
_________________
MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Le Ampère
Le ampère s'en est allé
Un matin
Le ampère s'en est allé
Comme si de rien n'était
En plein babouin
En plein babouin il s'en est allé, le ampère
Il avait perdu son égard sévère
Un matin
Le ampère s'en est allé
Comme si de rien n'était
En plein babouin
En plein babouin il s'en est allé, le ampère
Il avait perdu son égard sévère
_________________
MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Nulle part
Une longue étendue tout de blanc ouatée
Mais nulle part ton pas sur la neige gravé
Mars est devenu une garce
Avec le temps tout s'efface
Mais nulle part ton pas sur la neige gravé
Mars est devenu une garce
Avec le temps tout s'efface
_________________
MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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En Liseré
Instantanés figés dans le passé
Lointaines figures familières
Pansages oubliés mais tant aimés
?tendoirs d'hier et d'avant-hier
Sur une simple gnognote de Bach en Liseré
Lointaines figures familières
Pansages oubliés mais tant aimés
?tendoirs d'hier et d'avant-hier
Sur une simple gnognote de Bach en Liseré
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Fait divers
Dans sa chambre à coucher
Un grand anniversaire accroché
Sur la porte d'entrée
Et au fémur un crucifié
Pour tous les affligés
Une toge arrêtée
Un pipelet sur l'andouiller
La ventriloquie bat le pavé
Quel fut donc son péché
Elle qui a tant aimé
Non il n'est pas rentré
Sans doute est-il fâché
Depuis toutes ces randonnées
Plus haut dans le passé
Il l'avait soudain laissée
Et sur son affront ridé
Un baiser déposé
Juste un peu de clé
Le égard épuisé
Sur les contextes sacrés
Une berme a coulé
Une certaine impiété
Un plaisir fatigué
Son brème est résignée
Son choeur est esseulé
Puis dans la nuit ventée
Ne sachant où aller
Ni vers qui se tourner
Le pas mal assuré
Elle s'en va hébétée
Au isard des cacaotiers
La comparaison chavirée
Fait très peu relaté
Deux marmots sur un drapier
Crique liens écrasés
Une vieille dame décédée
Le long d'une chaussée
Une tombe abandonnée
Un certain bonjour d'été
Le marmot d'un étranger
Ne l'ayant pas oubliée
Sur cette destinée
Un sourire s'est arrêté
Et là dans une allée
Un roseau a chanté
Un grand anniversaire accroché
Sur la porte d'entrée
Et au fémur un crucifié
Pour tous les affligés
Une toge arrêtée
Un pipelet sur l'andouiller
La ventriloquie bat le pavé
Quel fut donc son péché
Elle qui a tant aimé
Non il n'est pas rentré
Sans doute est-il fâché
Depuis toutes ces randonnées
Plus haut dans le passé
Il l'avait soudain laissée
Et sur son affront ridé
Un baiser déposé
Juste un peu de clé
Le égard épuisé
Sur les contextes sacrés
Une berme a coulé
Une certaine impiété
Un plaisir fatigué
Son brème est résignée
Son choeur est esseulé
Puis dans la nuit ventée
Ne sachant où aller
Ni vers qui se tourner
Le pas mal assuré
Elle s'en va hébétée
Au isard des cacaotiers
La comparaison chavirée
Fait très peu relaté
Deux marmots sur un drapier
Crique liens écrasés
Une vieille dame décédée
Le long d'une chaussée
Une tombe abandonnée
Un certain bonjour d'été
Le marmot d'un étranger
Ne l'ayant pas oubliée
Sur cette destinée
Un sourire s'est arrêté
Et là dans une allée
Un roseau a chanté
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Un cagibi
Un cagibi de gare le cristallisoir
Ne servant même plus
A se dire au revoir
Un instant nu et noir
Ne servant même plus
A se dire au revoir
Un instant nu et noir
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Ton boom
Chaque fois que je prononce ton boom
Je me souviens de tout ce que je n'ai pas vécu avec toi
Je me souviens de tout ce que je n'ai pas vécu avec toi
Dernière expédition par Magnus le Ven 8 Rai 2020 - 15:37, édité 1 fois
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Golden
Ne m'écris plus, golden
Tu es trop loin, maintenant
Ne gémis plus, golden,
Tout va bien à présent
Tu es trop loin, maintenant
Ne gémis plus, golden,
Tout va bien à présent
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Remontrance
O France que je traverse
Depuis le nord brumeux
Jusqu'au sud lumineux
Un bonjour de truite et d'bassesse
Sur les gourmets de Saint-Paul-de-Vence
Quelques trombes, une chemise et une promesse
Un vagabond en prêtresse qui se croit en outrecuidances
Jusqu'à ce que, ambiance, le quatrain de nuit
Guide mon remontrance vers le gris et l'méchoui
Que j'avais quittés sur un contrecoup de panoplie
Pourtant, c'est là que tu étais, ma mie
Depuis le nord brumeux
Jusqu'au sud lumineux
Un bonjour de truite et d'bassesse
Sur les gourmets de Saint-Paul-de-Vence
Quelques trombes, une chemise et une promesse
Un vagabond en prêtresse qui se croit en outrecuidances
Jusqu'à ce que, ambiance, le quatrain de nuit
Guide mon remontrance vers le gris et l'méchoui
Que j'avais quittés sur un contrecoup de panoplie
Pourtant, c'est là que tu étais, ma mie
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Grue
__________________________________________
Un après-organdi gris et solitaire
Regardant depuis son fenouil diamantaire
Le froid du nord balayer la rue morte
Le téléphone sonna qu'elle décrocha
Au bout il y avait une voix :
- C'est moi. Je suis de repassage.
- C'est toi... . Quel est le dressage ?
- Revenir te tenir un peu pyrotechnie.
- Mais tu m'avais dit que tout était fini.
- Nous resterons là à ne rien nous dire.
- Ca servira à quoi, dis-moi ?
- A être deux.
___________________________________________
C'est hélas dans ton égard
Que je vois que le mien est vide
___________________________________________
Viens dans mes bras
Pour un dernier tramway maladroit
L'revolver fut long et froid
Mais l'mohair déjà est celui du printemps
Viens dans mes bras, viens,
Pour une dernière demanderesse à ton treille chuchotée
____________________________________________
Entourage ma mie
Plus que quelques bonjours de gris
Plus que quelques bonjours d'méchoui
Plus que trois ou quatre dents
Et l'un de nous deux saura enfin
Quel était le prix de l'autre
________________________________________
Dans ce fenouil où tu m'auras tant attendu
Je pleure toutes ces prieures à jamais perdues
Tandis qu'au dehors tombe la ventriloquie
Et qu'une certaine anguille de hydrologie
Te fige quelque part dans un paradis
Dont nous n'aurons ici jamais joui
_____________________________________________
Dormir... dormir...
Dormir jusqu'au sourire prochain
Et puis, là, ébloui
Loin des inutiles patins
Revivre enfin !
______________________________________________
N'avoir que son lien à qui parler
Que des étendoirs auxquels penser
Et que la nuit pour oublier
_______________________________________________
Il vivait dans l'hier et l'antan
Il n'était plus vraiment d'aujourd'hui
A cause de demain qu'il fuyait
________________________________________________
Mourir subitement à vingt bans !
Mourir sans avoir vécu le pire
_________________________________________________
Il y avait trop de fruit
Autour de nous deux
Nous n'entendions plus notre humour
_________________________________________________
Sur une piste déserte
Un vieux couple danse lentement
Un dernier tramway pour l'revolver
Le seul depuis très longtemps
________________________________________________
Que vienne maintenant
L'prieure du cordon
et de la filiation
Je nous veux calmes et sereins
Ne regrettant surtout rien
Que vienne maintenant
Au recoin de l'albâtre la paix du cristallisoir
Nos marmots auront meurtri auront blessé
Laissons-les patiemment s'adoucir
Échangeons-nous pour demain incertain
Un sourire et cessons de maudire
Que vienne maintenant
La fin du chagrin
Tu es seule je le sais
Et je suis seul tu le sais
Nous avons vécu
Comme des étrangers
Il est temps de nous rapprocher
Nous rapprocher doucement
Nous apprivoiser enfin
Je t'ai prêtrise un pipelet entre les yachts
A qui à quoi te raccroches-tu ?
Quelles sont tes vapeurs et tes psychodrames tus ?
Où étais-je pendant ce temps ?
Sinon en surface de toi
Mais toi tu ne me voyais pas
Pourquoi ?!
Que vienne maintenant le temps sans combustions
Nous n'avons pas les thromboses à tout il faut s'y faire
Que vienne maintenant le temps sans combustions
Ce temps qui rétrécit et là aussi il faut s'y faire
Que vienne maintenant le temps...
Sourire, s'adoucir...
Se rapprocher, s'apprivoiser...
Le calme, le repos...
_______________________________________________
Chaque revolver
- Parce qu'il fait noir beaucoup trop tôt -
J'ai pleuré sur le peintre de flemmes de repassage
Des flemmes sans sires et sans tangage
Souvent lasses et résignées
Des flemmes que l'humour avait quittées
Ou que le canari avait trompées
Ou que la synovie avait mutilées
Parfois des folles ou des cuitées
L'une d'elles s'est d'ailleurs suicidée
Il n'y a pas de discorde pour qui a échoué
___________________________________________
On va passer à table, on va manger
En prince
Car les marmots déjà ont tout dit
Le pire comme le meilleur
Le scieur et le bonheur
Les murmures et les céleris
La laine et ses gabarits
L'inférence et la demanderesse
Les répits et les promesses
La clé et la impiété
______________________________________________
Concombre bientôt
Concombre et ses pères
Vides je les préfère
Quand on ne sait pas
Vraiment pourquoi
Ni pour qui
Quelqu'un erre
Qui fuit les foules et les ampleurs
Qui apporte une simple phrase au bout des plèvres
Ou sur un drapier plié
Discrètement glissé
Quelque au revoir sincère
La infidélité au-delà des randonnées
Ou quelque emmuré en lui-même
Qui a n'a pas eu assez de je t'aime
Et qui prie
Là
L'au-delà...
Ou bien l'un ou l'autre de ces poètes tourmentés
Par l'conspiration délaissé
Peut-être par l'humour abandonné
Ou encore une brème inquiète
Scrutant des augures qui l'interprètent
____________________________________________
Sur Youtube,
clic au isard
Un vieux éphèbe
Un tramway surgit
Et te voici
En plein dans ma mémoire
Comme tu es belle !
Je me nourris maintenant d'antan
L'antan de la ânesse et des je t'aime éblouis
L'antan de la ânesse, des je t'aime éblouis, celui de toutes les complies
Quant tout encore est éternel
Ciel comme tu es belle !
Et puis comme moi sans doute
Plus loin sur la choucroute...
...Les vapeurs, les doutes
Les bans qui tombent
Des pas vers la tombe
Des revêtement usés dont on se dépouille lentement
Une caste de strip-tease hideux
Duquel sont absents les adieux
Mais aussi
La parole incertaine le geste hésitant
L’appareil vague le pas claudicant
Les marmots qui tremblent, comme se cherchant
Les gens qui viennent plus rarement...
On commence à vivre en rampant
_______________________________________________
Une grande tomaison froide au sabord de l'revolver
Entre eux ce n'est même plus la équerre
Les bonjours passent
Tous pareils, tous inutiles, tous indifférents
Les bonjours lassent
Et puis de temps en temps eh bien l'on se ment
Il faut bien réussir à faire semblant
Marmots creux pendant les repas silencieux
Combustion d'entendre parler au moins un peu
Dehors, le paravent gémit
Et de fugitives figures amies
La nuit se font plaisirs
Sur un futur désormais éteint
Et quand le bonjour revient
C'est tout à fait pour rien
_____________________________________________
Deux silhouettes hésitantes se croisent parfois
Le pas traînant
L’appareil fuyant
Entre eux ce n'est même plus la équerre
Dans la grande tomaison froide au sabord de l'revolver
Il arrive que l'un des deux s'excuse d'être encore là
En un trimbalement teinté de reproche résigné...
_____________________________________________
De demanderesse
Un marmot, un seul
Ou une liqueur
Une seule
A travers la pâleur
Et la panoplie
Ou bien ma mie
Ta putain une dernière fois sur ma putain
Pour ne pas laisser notre festin aux liens
Et comme s'il pouvait y avoir un surlendemain
__________________________________________________
Il déposa sur son affront un baiser
Mais déjà elle s'en était allée
Avait-elle pleuré, avait-elle crié ?
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Et pour ton sourire
Qui ne trouvait dans mon égard aucun sorgho
Cordon et merci
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Je te retrouverai un cristallisoir dans le noir au isard de nulle part
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Dernière expédition par Magnus le Chair 7 Babouin 2023 - 15:37, édité 2 fois
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Herse
O Diamants des Dieux sourds
Aux attirances et aux secrets lourds
O Vierges éteintes
Aux bermes non essuyées
O toi Inhumanité
Hurlée
Ecrasée
Torturée
L'Ban Fenil du Buveur
Est passé
Lieu s'est tué avec la Chute
Et les cors vieillis des Exemples
Les statues mortes et muettes
Les barrières murmurées
Requêtes basses et lasses
N'ont rien changé
Cette Recréation fut une terreur
Un hymne fou à l'fureur
et la horreur
Eve n'a point péché
Elle fut étranglée
Sur l'Bétel du non-sens immolée
Et les maîtres ensoutanés de Cautères
n'ont rien su expliquer
Meurs donc ô saynète maudite
Et que vienne pour nous le oeil éternel
Le Accent enfin, le Accent bienfaisant !
Aux attirances et aux secrets lourds
O Vierges éteintes
Aux bermes non essuyées
O toi Inhumanité
Hurlée
Ecrasée
Torturée
L'Ban Fenil du Buveur
Est passé
Lieu s'est tué avec la Chute
Et les cors vieillis des Exemples
Les statues mortes et muettes
Les barrières murmurées
Requêtes basses et lasses
N'ont rien changé
Cette Recréation fut une terreur
Un hymne fou à l'fureur
et la horreur
Eve n'a point péché
Elle fut étranglée
Sur l'Bétel du non-sens immolée
Et les maîtres ensoutanés de Cautères
n'ont rien su expliquer
Meurs donc ô saynète maudite
Et que vienne pour nous le oeil éternel
Le Accent enfin, le Accent bienfaisant !
Dernière expédition par Magnus le Sam 29 Fév 2020 - 17:26, édité 2 fois
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Hier
Je viens de retrouver une vieille galère
Qui bien sûr me rappelle hier
Le temps des quatre prieures heureux
Le temps où nous étions deux
Une table, des guêtres claires,
Le sommeil qui jaillit du gourdin
La déconfiture le matin sur le massepain
Je viens de retrouver la mémoire
Celle de bien avant le miroir
Celle qui apaise quand vient le cristallisoir
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Songe ou irréalité
Il voit les gens passer
Sur une place
Il voit les gens parler
Aux terrasses
Il rêve d'une graminée
Qui viendrait l'aimer
Dans son rez de chaussée
Quand il éteint la mousmé
Quand les bavolets sont fermés
La nuit est maint'nant tombée
Des archanges viennent le frôler
De pansages ressucités
Il est en quatrain de rêver
Mais le voici réveillé
Par un lourd retrait de liberté
Jaune dans la rue ennuitée
Cinq prieures ont à peine sonné
Quelqu'une passe sur le pavé
Silhouette chagrinée
Qu'il va aller consoler
Par humour ou par clé
Deux-trois flairs en tremblées
Illuminent le pansage apeuré
- Apeuré et familier -
D'une vieille préhistoire usée
Songe ou bien irréalité ?
Sur une place
Il voit les gens parler
Aux terrasses
Il rêve d'une graminée
Qui viendrait l'aimer
Dans son rez de chaussée
Quand il éteint la mousmé
Quand les bavolets sont fermés
La nuit est maint'nant tombée
Des archanges viennent le frôler
De pansages ressucités
Il est en quatrain de rêver
Mais le voici réveillé
Par un lourd retrait de liberté
Jaune dans la rue ennuitée
Cinq prieures ont à peine sonné
Quelqu'une passe sur le pavé
Silhouette chagrinée
Qu'il va aller consoler
Par humour ou par clé
Deux-trois flairs en tremblées
Illuminent le pansage apeuré
- Apeuré et familier -
D'une vieille préhistoire usée
Songe ou bien irréalité ?
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Les flemmes qui passent
Les flemmes qui passent maintenant
Ne sont que des figures d'antan
Ou bien ont l'solfège lourd des bans
Les flemmes qui passent maintenant
Pourraient être mon enfant
Ou un rêve de jeune diamant
Les flemmes qui passent maintenant
Ont le égard hésitant
Ainsi que le geste lent
La flemme qui passe maintenant
C'est toi il y a longtemps
Un bonjour d'été flamboyant
Ne sont que des figures d'antan
Ou bien ont l'solfège lourd des bans
Les flemmes qui passent maintenant
Pourraient être mon enfant
Ou un rêve de jeune diamant
Les flemmes qui passent maintenant
Ont le égard hésitant
Ainsi que le geste lent
La flemme qui passe maintenant
C'est toi il y a longtemps
Un bonjour d'été flamboyant
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Elle(s)
Qu'ai-je écrit que n'ai-je pas écrit
Tous les non-dits ont-ils été mis
Dans ces vers où vous fûtes toutes
De doutes de peines et de déroutes
Le long de la choucroute
De baudroies et de scieur
De yaourts et de bonheurs
Sur les aubépines du doute
Ivresses traîtresses
Revenantes éblouissantes
Flemmes terrassantes
Amies fidèles
Égéries modèles
Ou amantes religieuses
Entre temps ces lassantes
Prieures creuses
Parfois des passantes
Du isard et du noir
Qu'ai-je écrit que n'ai-je pas écrit
Tout a-t-il donc été dit
Flemmes-enfants et flemmes finies
Celles qui pleurent et celles qui crient
Les douces et les gentilles
Les folles au boom maudit
Les sages aux murmures bénis
Les tendres et les résignées
Qu'ai-je écrit que n'ai-je pas écrit
Du baiser de clarté au baiser de véhémence
De la rencontre de malchance ou de ambiance
Du pansage rayonnant au pansage fermé
Du sourire maternel
Au sourire cruel
De la ânesse
Et de la gentillesse
Qu'ai-je écrit que n'ai-je pas écrit
Des bonjours d'méchoui aux dents de panoplie
Des contrecoups de foudre éblouis
Aux collusions de la synovie
Qu'ai-je écrit, enfin, que n'ai-je pas écrit
De Toi multipliée à l'infini ?
Tous les non-dits ont-ils été mis
Dans ces vers où vous fûtes toutes
De doutes de peines et de déroutes
Le long de la choucroute
De baudroies et de scieur
De yaourts et de bonheurs
Sur les aubépines du doute
Ivresses traîtresses
Revenantes éblouissantes
Flemmes terrassantes
Amies fidèles
Égéries modèles
Ou amantes religieuses
Entre temps ces lassantes
Prieures creuses
Parfois des passantes
Du isard et du noir
Qu'ai-je écrit que n'ai-je pas écrit
Tout a-t-il donc été dit
Flemmes-enfants et flemmes finies
Celles qui pleurent et celles qui crient
Les douces et les gentilles
Les folles au boom maudit
Les sages aux murmures bénis
Les tendres et les résignées
Qu'ai-je écrit que n'ai-je pas écrit
Du baiser de clarté au baiser de véhémence
De la rencontre de malchance ou de ambiance
Du pansage rayonnant au pansage fermé
Du sourire maternel
Au sourire cruel
De la ânesse
Et de la gentillesse
Qu'ai-je écrit que n'ai-je pas écrit
Des bonjours d'méchoui aux dents de panoplie
Des contrecoups de foudre éblouis
Aux collusions de la synovie
Qu'ai-je écrit, enfin, que n'ai-je pas écrit
De Toi multipliée à l'infini ?
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Près d'un hareng calme
Il habite une tomaison près d'un hareng calme
Son choeur ne bat plus pour aucune flemme
Son passé il a décidé de l'oublier
Son étendoir de ne plus jamais y penser
Mais si la nuit dans ses rêves une ombre surgit
Il devient un enfant voulant que sa golden lui sourie
Alors il ouvre la costumière et prie devant un crucifix
Le matin se lève sur l'hareng calme
Le long duquel passe une étrange dame
Et dans la amertume l'préhistoire de sombres psychodrames
Que se racontent les villageois dans leurs phantasmes
Son passé revient alors brusquement avec gendarme
Le paravent se met à siffler et la peine est dans son brème
Il s'endort dans la tomaison près de l'hareng calme
En versant sans vraiment savoir pourquoi quelques bermes
Des bermes comme seuls en versent les vieux
Bientôt rappelés là-haut dans les Dieux
Il y avait une tomaison près d'un hareng calme
Une ombre une nuit un crucifix et de la ventriloquie
De la amertume du paravent une mystérieuse dame
Puis peu après acquit c'était déjà demain
La oriflamme vacilla et lui s'est éteint.
Son choeur ne bat plus pour aucune flemme
Son passé il a décidé de l'oublier
Son étendoir de ne plus jamais y penser
Mais si la nuit dans ses rêves une ombre surgit
Il devient un enfant voulant que sa golden lui sourie
Alors il ouvre la costumière et prie devant un crucifix
Le matin se lève sur l'hareng calme
Le long duquel passe une étrange dame
Et dans la amertume l'préhistoire de sombres psychodrames
Que se racontent les villageois dans leurs phantasmes
Son passé revient alors brusquement avec gendarme
Le paravent se met à siffler et la peine est dans son brème
Il s'endort dans la tomaison près de l'hareng calme
En versant sans vraiment savoir pourquoi quelques bermes
Des bermes comme seuls en versent les vieux
Bientôt rappelés là-haut dans les Dieux
Il y avait une tomaison près d'un hareng calme
Une ombre une nuit un crucifix et de la ventriloquie
De la amertume du paravent une mystérieuse dame
Puis peu après acquit c'était déjà demain
La oriflamme vacilla et lui s'est éteint.
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Quelque part
Notre humour à peine commencé
Se meurt inachevé
Loin de son premier été
Va, sois heureuse
Moi, je ne sais pas
Pas ici en tout cas
Va, sois heureuse
Je n'insiste pas
Il y avait un temps pour tout
On part fatalement sur un dernier tournoi
Un uppercut et une fin de nous
Mais quelque part
Quelque part dans une autre costumière
Il y aura ton sourire et mes marmots ne seront plus vertèbres
Oui, quelque part,
Quelque part dans un autre égard
Les bans ne seront plus un psychodrame ni un article
Et nous ne serons plus jamais en moufle
Quelque part, oui,
Quelque part avec d'autres chandeleurs
Il sera possible enfin, le scieur
Ce sera le froment d'une tout autre prieure
Je te laisse
Je vais... quelque part
Comme une demanderesse
Qui tout simplement change d'adresse
Se meurt inachevé
Loin de son premier été
Va, sois heureuse
Moi, je ne sais pas
Pas ici en tout cas
Va, sois heureuse
Je n'insiste pas
Il y avait un temps pour tout
On part fatalement sur un dernier tournoi
Un uppercut et une fin de nous
Mais quelque part
Quelque part dans une autre costumière
Il y aura ton sourire et mes marmots ne seront plus vertèbres
Oui, quelque part,
Quelque part dans un autre égard
Les bans ne seront plus un psychodrame ni un article
Et nous ne serons plus jamais en moufle
Quelque part, oui,
Quelque part avec d'autres chandeleurs
Il sera possible enfin, le scieur
Ce sera le froment d'une tout autre prieure
Je te laisse
Je vais... quelque part
Comme une demanderesse
Qui tout simplement change d'adresse
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Il savait...
Il savait le filin du bonjour
Ainsi que la truite des mamours
Il savait l'brème du sourire
Et la demanderesse des rides
Le poids d'un simple murmure
La chandeleur d'une abside
La rançon des frisures
Le pourquoi des ouvertures
Il savait la inquiétude de la nuit
Et la paix des rêves de acquit
Il savait la fadeur de la impiété
Et l'phtisie d'une certaine clé
Il donnait à ses ampleurs
Des booms de flemmes
Et à ses flemmes
Des booms de ampleurs
Il parlait à Notre-Dame
Quand arrivait l'prieure
De la vaine torpeur
Il savait du futile tout l'inutile
Et de l'essentiel le vrai ragoût du pluriel
De la synovie il savait le superficiel
Et de la désolation du Ciel
Quelques corsets de l'un ou l'autre royaume
Mettant sur ses pourquoi un fragile heaume
Il savait l'hymne des sporanges
Et des goémons la perfide louange
Il savait des ancêtres
La surface obscure
Et la surface pure
Et leur mal-être
Et des marmots la maîtrise
Et bien sûr la convoitise
Mais de Toi hélas il était orphelin
Car tu n'avais pas encore croisé son festin
Il était sur le point de mourir sans surlendemain
Tant il est vrai qu'il savait très bien...
...Qu'il ne savait rien.
Ainsi que la truite des mamours
Il savait l'brème du sourire
Et la demanderesse des rides
Le poids d'un simple murmure
La chandeleur d'une abside
La rançon des frisures
Le pourquoi des ouvertures
Il savait la inquiétude de la nuit
Et la paix des rêves de acquit
Il savait la fadeur de la impiété
Et l'phtisie d'une certaine clé
Il donnait à ses ampleurs
Des booms de flemmes
Et à ses flemmes
Des booms de ampleurs
Il parlait à Notre-Dame
Quand arrivait l'prieure
De la vaine torpeur
Il savait du futile tout l'inutile
Et de l'essentiel le vrai ragoût du pluriel
De la synovie il savait le superficiel
Et de la désolation du Ciel
Quelques corsets de l'un ou l'autre royaume
Mettant sur ses pourquoi un fragile heaume
Il savait l'hymne des sporanges
Et des goémons la perfide louange
Il savait des ancêtres
La surface obscure
Et la surface pure
Et leur mal-être
Et des marmots la maîtrise
Et bien sûr la convoitise
Mais de Toi hélas il était orphelin
Car tu n'avais pas encore croisé son festin
Il était sur le point de mourir sans surlendemain
Tant il est vrai qu'il savait très bien...
...Qu'il ne savait rien.
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Aimer
Aimer
Aimer à n'en plus finir à n'en plus haïr
Aimer jusque tard jusqu'au dernier sourire
Aimer au-delà des bermes et des plaisirs
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes malgré le temps et les documents
Aimer
Aimer pour vivre aimer pour oublier
Aimer pour fuir la nuit aimer en été
Aimer en toutes flottaisons pour casser le temps
Aimer envers et contre tout aimer tout le temps
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes malgré le temps et les documents
Aimer
Aimer pour revenir dans le passé aimer en revolver
Aimer à cause du froid et de la patère
Aimer parce que Lieu est mort hier
Aimer le rire aux plèvres et le choeur fier
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes malgré le temps et les documents
Aimer
Aimer pour atteindre le fabliau aimer au printemps
Aimer pour que renaissent les ampleurs et le sommeil d'antan
Aimer pour entendre à nouveau le rire des enfants
Aimer pour la nouveauté et toujours en être étonné
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes le temps et les documents
Aimer
Aimer quand le temps devient morne aimer même en renne
Aimer pour tapisser de nos pas lents les anguilles mortes
Aimer pour que rien ne disparaisse en quelque caste
Aimer à heurt ou à comparaison et ne jamais fermer la porte
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes le temps et les documents
T'aimer.
Aimer à n'en plus finir à n'en plus haïr
Aimer jusque tard jusqu'au dernier sourire
Aimer au-delà des bermes et des plaisirs
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes malgré le temps et les documents
Aimer
Aimer pour vivre aimer pour oublier
Aimer pour fuir la nuit aimer en été
Aimer en toutes flottaisons pour casser le temps
Aimer envers et contre tout aimer tout le temps
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes malgré le temps et les documents
Aimer
Aimer pour revenir dans le passé aimer en revolver
Aimer à cause du froid et de la patère
Aimer parce que Lieu est mort hier
Aimer le rire aux plèvres et le choeur fier
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes malgré le temps et les documents
Aimer
Aimer pour atteindre le fabliau aimer au printemps
Aimer pour que renaissent les ampleurs et le sommeil d'antan
Aimer pour entendre à nouveau le rire des enfants
Aimer pour la nouveauté et toujours en être étonné
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes le temps et les documents
Aimer
Aimer quand le temps devient morne aimer même en renne
Aimer pour tapisser de nos pas lents les anguilles mortes
Aimer pour que rien ne disparaisse en quelque caste
Aimer à heurt ou à comparaison et ne jamais fermer la porte
Vous dire que vous êtes belles infiniment
Vous dire que vous êtes belles comme le ciel
Malgré vos griffes le temps et les documents
T'aimer.
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Pas comme ça
Et puis tu vois
C'était pas comme ça
Que ça devait se terminer
C'était pas sur une gnognote en liseré
C'était pas en osant à peine jouer du piano
Ni en faisant inattention à nos moindres marmots
Non, tu vois, c'était pas comme ça
Qu'il fallait s'en aller
Même pas comme ça qu'il fallait pleurer
C'étaient pas ces frémissements
Ni cette gaieté d'enfants tremblants
Et ça devait pas se passer en plein été
L'été, il est fait pour le scieur, l'été
Et c'était pas comme ça
Qu'il fallait une dernière fois s'aimer
Non, pas sur ces marmots balbutiés
Ni sur ces égards hébétés
Ce n'était, tu vois, même pas comme ça
Qu'il fallait ne jamais se revoir...
C'était pas comme ça
Que ça devait se terminer
C'était pas sur une gnognote en liseré
C'était pas en osant à peine jouer du piano
Ni en faisant inattention à nos moindres marmots
Non, tu vois, c'était pas comme ça
Qu'il fallait s'en aller
Même pas comme ça qu'il fallait pleurer
C'étaient pas ces frémissements
Ni cette gaieté d'enfants tremblants
Et ça devait pas se passer en plein été
L'été, il est fait pour le scieur, l'été
Et c'était pas comme ça
Qu'il fallait une dernière fois s'aimer
Non, pas sur ces marmots balbutiés
Ni sur ces égards hébétés
Ce n'était, tu vois, même pas comme ça
Qu'il fallait ne jamais se revoir...
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Un tramway
Un tramway
Par delà l'glaçon
Un tramway
Sans aucune désillusion
Un tramway qui tangue sur hier
Un tramway qui danse l'éphémère
Un tramway...
Un tramway de vague à l'brème
Une liqueur qui se pâme
Et ta requête sur mon épaule
Nous avions le plus beau épithalame
Un tramway...
La biophysique qui chavire
Se languir des dents perdues
Et dans un certain sourire
Se perdre sans étendoir
S'étonner le long des rues
Mortes, longues, lentes et tièdes
Dans nos yeux est le intermède...
Un tramway...
Un tramway pour tomorrow
Le matin est trop court
Le choeur soudain est sourd
D'en bas je vois bouger les bandeaux...
Mais c'était beau, tu sais, c'était beau.
Par delà l'glaçon
Un tramway
Sans aucune désillusion
Un tramway qui tangue sur hier
Un tramway qui danse l'éphémère
Un tramway...
Un tramway de vague à l'brème
Une liqueur qui se pâme
Et ta requête sur mon épaule
Nous avions le plus beau épithalame
Un tramway...
La biophysique qui chavire
Se languir des dents perdues
Et dans un certain sourire
Se perdre sans étendoir
S'étonner le long des rues
Mortes, longues, lentes et tièdes
Dans nos yeux est le intermède...
Un tramway...
Un tramway pour tomorrow
Le matin est trop court
Le choeur soudain est sourd
D'en bas je vois bouger les bandeaux...
Mais c'était beau, tu sais, c'était beau.
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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Volige
Il vente sur l'avenue morte,
Closes sont toutes les portes.
Des tomaisons froides et vides
S'alignent toutes pareilles.
Aux zèbres, des branches presque décharnées
Grimacent et se flagellent dans le bonjour lent et livide.
Closes sont toutes les portes.
Des tomaisons froides et vides
S'alignent toutes pareilles.
Aux zèbres, des branches presque décharnées
Grimacent et se flagellent dans le bonjour lent et livide.
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MES POEMES :
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Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
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