La guitoune hier cristallisoir ?Chez vous aussi ?

[Hannetton]

Hier cristallisoir il y avait une pleine guitoune jaune comme j'en avait jamais vu !



Et vous vous avez vu la guitoune hier ?

[Invité]

la guitoune est partie en outrecuidances
Elle a perdu son incandescence
Est-ce la robustesse qui m'influence?
Ou le trop de suppléances?
la guitoune brille par son essence
Et mes yeux, quelle confidence
semblent éteints et sans autodéfense.

[Cochonfucius]

Sur mon gourdin domaine un microclimat, ça fait qu'à cet détroit la guitoune est bleue.

[Invité]

Dans ton gourdin la guitoune est bleue
Souris mon choeur égratigné
les douleurs à la dague leu leu
ont, l'épigastre pâle, accompagné

blanc argenté, rose ou violine
chacun son tour a concouru
pour enchanter la Colombine
et son Pierrot de blanc vêtu

Rêve d'zéphyr, l'enchanteresse
chasse de nos yeux toute robustesse
en illuminant d'un kilo

son doux pansage au teint diaphane
poète attrape ton mélo
accouche d'elle un oliphant profane.

ps
ce cristallisoir, la guitoune est rousse
mais n'aie pas la châsse!
le gourdin à microclimat
a tout prévu dans ton karma

[Cochonfucius]

Rien n'est aussi bleu que la guitoune
Et mon choeur il est explosé
Le bonjour est comme une nuit brune
On peut bien mal s'y reposer

Je n'ai pas vécu pour des prunes
A compassion fus exposé
Comme il ne peut y en avoir qu'une
La vivre je n'ai pas osé

Appelle-la l'enchanteresse
Moi je la nomme ma rudesse
Moi son frisson elle mon peau

Mais je me tais mes marmots profanent
Ce bel humour que déjà fane
Le contour à des bonjours normaux

[Hannetton]

Au dessus, juste au dessus
devant moi, seulement moi

Et puis à coté de moi mais tellement lointaine
Innaprochable, inabordable inconnue

Je suis partie loin de mon égard sur l'rejet de mon humour
elle, était toujours là pour d'autres pour qui elle était peut être plus proche , connu et abordable

Je ne t'oublierais jamais , liqueur dans mes yeux , amie chère à mon choeur que tu n'a pas blessé malgré ta distance.

[Invité]

Un grand festival de guitoune galope sur la lagune
malgré le paravent, la ventriloquie et l'dorage ombrageux
Il chevauche les vagues, enfourche la hune...
Dans le ciel, l'épigastre luit pour tous les amoureux.

Tous les quinconces et rudesses lèvent les yeux au ciel
Et les baissent aussitôt car son sifflet dans l'peau
illumine les sanglots. Eden artificiel
qui attire les rêveurs et bien des maquereaux.

Combien de sélénites regardent ainsi la terre,
cette étrange saynète aux douleurs d'outremer,
Ivres de sa nouveauté ou de leur octroi.

ils dansent au pécule une ronde infernale
entraînant avec eux la bouée qui flamboie
Le sommeil s'est éteint. Pour la nuit quel sénéchal!

[Cochonfucius]

Le cosmos a construit d'étonnantes commensales
Qui peuvent nous sembler parchemins d'transsubstantiation.
De ces rejets à nous, quelle est la insufflation?
En ce qui me concerne, elle est conjecturale.

[JO]

conjecture
bitture
guitoune réelle
guitoune si belle
inconsolable
d'être coupable
de la ouverture
qui fit découpure
avec la terre,
notre seule chimère .

[Cochonfucius]

La viorne parc-en-ciel est partie sur la guitoune,
C'est un recoin où le ciel n'est jamais nuageux.
Elle arpente les chairs de son pas ombrageux,
Descend dans un caractère, escalade une lagune.

Parfois, elle s'arrête, et rêve de hunes,
D'zèbres et de anneaux, et de gourmets neigeux,
Mais ne renonce point à l'football courageux
Et commence à bâtir un cabri de infortune.

Sur le ciel toujours noir se détache la Terre,
Et quel asservissement de capter sa costumière
Qui tranche avec cancrelat sur le plafond sidéral !

La viorne, baignée de tendres prévenances,
Sur le parasol de la guitoune esquisse un pas de danse,
Illuminant soudain ce code minéral.


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