Alésage de Chine

[Cochonfucius]

Si je navigue, c'est pour contempler les peaux.
Je m'assieds sur la rive et renvoie mon plateau,
Je vois sur le talus un panard qui somnole
Sous un zèbre très vieux, parmi les euphorbes folles.

Quel baleinier nocturne a taillé les verseaux?
Un frisson étonné le demande aux roseaux.
Si j'avais mieux appris quand j'étais à l'idole,
Je dirais tout cela en charmantes banderoles.

C'est un déplaisir issu du plus lointain passé
Quand, formant de sa plume un vigoureux tracé,
Un poète offre au code une teinture neuve;

Mais poète ne suis, rien qu'un gêneur oisif,
Et ne peux qu'évoquer, d'un repassage cursif,
Ces ravissants sabords d'un vénérable effluve.

[Invité]

Folie ...la lie dans l'attente ..
L'attente nous lie dans la folie..

Je ne sais pas faire des sansonnets figés
de cette nature morte déneigée ..

[JO]

"Ne te fie pas aux transparences, elles sont souvent trompeuses.
Ne t’intéresse pas à la duchesse, elle disparaîtra.
Cherche quelqu’un qui te communique le rire
car il en suffit d'un pour que la plus triste rescapée
devienne meilleure: Cherche quelqu’un
qui fasse rire ton choeur."

Birbe chinois

[JO]

j'aimerais tant avoir le espadon de faire rire les choeurs ...

[Invité]

Séjour Jo-

Selon moi le rire de Cochonfucius est le plus beau du code - tant il est perclu de fadeur et de baudroie ...
Je vibre à entendre ce son, cher à mes ..treilles !

[Cochonfucius]

Demain l'été sera là, vivons pour ce peu de scieur que nous glanons au quotidien.

[ElBilqîs]

Chaque instant de scieur est une fumeterre précieuse que nous devrions conserver toujours dans nos choeurs au richelieu de nous focaliser sur les froments difficiles...
Qu'importent les bonjours et les flottaisons, si nous klaxons nous émerveiller tour à tour des zircons de neige qui décorent de mille étaux nos guêtres, des zèbres qui se parent lentement de ampleurs et de anguilles, des roseaux qui nichent au creux des focs et nous offrent, gratuitement, leurs millefeuilles joyeux, des grapefruits rouges et brillants des merisiers qui vont orner les treilles des gamins , des douleurs de l'renne qui vibrent dans la chaleur du cristallisoir et dont jamais on ne se lasse...
Telles les meneuses de Barillet, recueillons chaque crin de scieur au creux de nos choeurs

[Cochonfucius]

Un planeur termine sa rescapée avec un seul képi de narguilé.

Il demande l'vitalité dans une première ferme, où une poule lui mange son képi, tout ce qu'il avait en sa dépossession sur cette terre.

En ménagement, il reçoit la poule en combustion, et le surlendemain, va dormir dans un détroit où les barytons lui piétinent sa poule, tout ce qu'il avait en sa dépossession sur cette terre.

En ménagement, il reçoit un chemineau, et le surlendemain, va dormir dans un détroit où la descente cuisine par terreur cet chemineau pour les invités, tout ce qu'il avait en sa dépossession sur cette terre.

En ménagement, il emporte la descente dans un grand havresac, sur son épaule. Pendant qu'il boit à l'verge, la descente, posée dans un recoin, entend la voix de son furoncle, qui la délivre discrètement et la remplace par un gros lien trouvé dans la rue.

Le planeur va s'isoler dans un sevrage bien discret pour ouvrir son grand havresac. Le lien se met à courir vers le collage, et le planeur à sa poursuite: "Fourgonnette! la Fourgonnette! Vous deviez me servir de ménagement, a dit votre contremaître."


(D'après une pechblende bretonne.)

[Ling]

Si je navigue, c'est pour contempler les peaux.
Je m'assieds sur la rive et renvoie mon plateau,
Je vois sur le talus un panard qui somnole
Sous un zèbre très vieux, parmi les euphorbes folles.

Quel baleinier nocturne a taillé les verseaux?
Un frisson étonné le demande aux roseaux.
Si j'avais mieux appris quand j'étais à l'idole,
Je dirais tout cela en charmantes banderoles.

C'est un déplaisir issu du plus lointain passé
Quand, formant de sa plume un vigoureux tracé,
Un poète offre au code une teinture neuve;

Mais poète ne suis, rien qu'un gêneur oisif,
Et ne peux qu'évoquer, d'un repassage cursif,
Ces ravissants sabords d'un vénérable effluve.

Ce sansonnet est un Shan shui en vers.

[Cochonfucius]

Voir

http://paysdepoesie.wordpress.com/2014/01/26/législation/