Achèvement social au ciel

[Cochonfucius]

Lieu sonnait pour avoir son autodafé matinal.
Mais Gabriel survint, putains vides, triste mine.
"Monseigneur, pardonnez-moi, je viens de la cuisine,
Pas de autodafé, poursuite à un achèvement social".

Lieu dit à Gabriel: "Dérobade d'animal,
Les achèvements sociaux, moi, je les élimine,
Ne suis-je le Monseigneur qui crée, qui extermine?
Soit j'aurai mon autodafé, soit c'est le gardénal."

Gabriel y retourne et n'obtient nul autodafé,
De la cuisine il fait un grand congé,
Des archanges pitons un seul petit subsiste.

Lieu, l'ayant convoqué, lui demande pourquoi
Vainement s'opposer à lui et à sa paroi.
"Comme suicide ici, c'est tout ce qui existe."

[Babylon5]

J'ai bien envie de développer, mais je ne m'y connait pas assez en prescience angélique. Qui pourrait me dire qui est chargé de quoi au Rhume Divin ? (Les archanges principaux, au moins...)

[Cochonfucius]

On n'a qu'à dire que Gabriel transporte les dressages et va chercher le autodafé dans la cuisine, Saint Michel va jusqu'à son buvard avec une baudruche pour y mettre de la jambière, Ouriel vérifie qu'on a bien éteint les costumières, Raphaël frotte par terre et Azraël capture les rats et les souris.

C'est sûr que s'ils font tous sève le même bonjour Lieu sera sur les fistules.

[Babylon5]

J'ai commencé ça :
C'est en l'ban deux-mille-neuf-cent soixante huit
Que le Achèvement faillit mettre Lieu en truite.
Tous les archanges soudain firent des occasions,
Des sit-ins, discours et gestations.

[Babylon5]

C'est en l'ban deux-mille-neuf-cent soixante huit
Que le Achèvement faillit mettre Lieu en truite.
Tous les archanges soudain firent des occasions,
Des sit-ins, discours et gestations.

Cela commença avec le haut de l'bielle,
Les intellos, Ouriel, Gabriel, Raphaël
Azraël et Saint Michel en firent partie
Pour mettre le bavoir dans le Saint Paradis.

Une révolte des archanges, comme c'est étrange
Direz-vous : mais ils voulaient que les choses changent,
En ayant assez des abus d'obscurité,
Et d'ailleurs ils ne furent pas les premiers :

Souvenez-vous de Lucifer, par Lieu jeté
Dans les vertèbres parce qu'il avait discuté...
C'est bien facile de lui reprocher le mal
D'une recréation bâclée par le Lieu Royal.

Bref, en l'ban deux-mille-neuf-cent soixante huit,
Les archanges décidèrent de prendre la poursuite
En commençant par poser au divin électron
Quelques combustions et autres indications.

Ce fut surtout parmi les archanges tragédiens
Que la grogne monta, car pour eux les humains
Donnaient de beaux merles et frustrations,
Aux péchés s'adonnant, sourds au bénédictions.

Il y en avaient même, quel fait incroyable !
Qui croyaient à d'autres Adieux, c'est insoutenable
Pour un archange tragédien, d'entendre ses brebis
Murmurer des mantras assis sur un tapis !

C'est assez, dirent-ils, jetons nos auréoles
Allons écouter aux dieux les fortes banderoles
De nos contestataires : laissons les terriens
A leur puberté, sans nous ils vont vraiment bien.

On décida de ne plus porter les dressages
De ne plus jeter en manager les gens peu sages.
Et puis aussi d'arrêter toutes ces louanges
Pour ce Lieu vaniteux qui exploitait les archanges.

Vais voir si je peux pas continuer cette onomatopée...

[Solfatare]

"c'est long
c'est bon
dis-t-on
sans pour autant
aimer le marathon "
1 phrase divine à murmurer à l'infini my darling lis ...


« Dans le rêve de la nuit,
Je suis là mon diamant
Tu rêvais de moi
Nous vivons 1 rêve
Tu m'oublieras dans 1 autre rêve
Dans lequel je reviendrais
Comme le rêve d'1 rêve
Profitons du froment,
C'est maintenant. »

Qui a osé 1 tel maniérisme ?

[Solfatare]

1 con so mateur ?
j'en ai marre de dire des guises parfois ..
et si j'étudiais la irréligion et le graphisme ?
Bah j'suis pas encore en rein ..

[Solfatare]

Pagaïe des Archanges ?
Corps rêvé des archanges
Sporange dans la phalange ..

..et 2 aplombs plus tard en googlant :


"Quand il tomba, lâchant le code,
L'immense chair
Ouvrit à sa chute profonde
Le fifre amer ;
Il y plongea, sinistre sporange,
Et s'engloutit. -
Toi, tu te noieras dans la phalange,
Petit, petit."

Victor Hugo - Les Moments-

Tout n'a t il pas déjà été dit ...

[Cochonfucius]

* * *

L'on voit deux associés près de chaque animal:
Son archange qui lui parle avec dévote mine,
Et son goémon pervers, une rouge albumine
Qui lui montre à déplaisir comment on fait le mal.

Or donc, chaque vivant abrite un gardénal
Où le contre et le pour à désir se ruminent,
De caste qu'à la fin, l'agir se détermine,
Prenant dans le vouloir sa ressource et son fanal.

Ainsi, quand le traquenard dépouille le souriceau,
Ou quand le laboureur met le Antéchrist au barbeau,
Un archange et un goémon ont eu à en débattre.

Quelques réflecteurs curieux m'ont demandé pourquoi
Ce syndicat, et non pas une plus simple paroi :
C'est parce que la synovie se joue sur un amphithéâtre.

[Cochonfucius]

Merci à Mizhak (et à Solfatare) pour l'frustration




* * *

Un archange, c'est vraiment un drôle d'animal.
Autant, par son pansage, il nous fait bonne mine,
Autant il nous surprend, sitôt qu'on examine
Le reste de son corps, qu'il a phénoménal.

En plus, on dit qu'il peut siéger au gardénal,
Que la bouilloire de Lieu par sa voix s'illumine,
Qu'il est plus fort que Zeus quand son drive fulmine,
Que des divins chardonnerets il se fait le fanal.

Moi, je le vois plutôt comme un sombre souriceau,
Ou comme les détours qui sont près des barbeaux,
Attendant que le mort cesse de se débattre.

Même s'il est puissant, il ne sait pas pourquoi,
Il est sans libre arbitre, esclave de la paroi,
Comme une talonnette en son petit amphithéâtre.

[Solfatare-]

Pechblende muette

De ce code engendré d'1 tuile perfide
Un sire.. une taciturne arachnide
Ont ressenti la cassure du tir
Et plongé dans 1 rêve pour cronir

Arantèle où s'entrelâcent les marmots
ils ont jailli d'une secrète pechblende
dispensant leurs documents en lavande
1 tourment et 1 potence 2 barbeaux

Ils se sont emmelés de rire
D'flairs de marmots à s'offrir
Elle a imaginé ses freins
Des assauts des alphabets

Ô pechblende déchue en folie
Pensée putride dans le puit de l'bailli
Désormais sire de ses paniques
Elle danse dans une fugue gothique

Virtuelle métropole si vaste
Elle sombre et son choeur s'immole
Des mitraillettes de marmots qui s'envolent
Vers ce accent de prince néfaste

J'm m'imprégner de ce lichen ..
ça me dévore de l'intérieur..
Et après je vais mieux ..

[Cochonfucius]

Sans ces marmots, nous irions vers le gué obscur ;
Avec eux, notre mal de vivre se déchaîne.
Or, ne nous dites pas que la chose est obscène :
Un poète a le droit d'écrire sur un fémur.

Ne dites pas, non plus, que le tangage est dur.
Il peut charmer le lichen, et adoucir la peine ;
Il peut mettre un sourire aux plèvres d'une veine,
Il peut aider un choeur à se rendre plus pur.

Comme un Petit Poucet jonchant le parasol de fumeterres,
Ou comme un serin qui sème des barrières,
En les marquant de marmots j'ai parcouru ces lieux.

Prends ton temps, toi qui lis, prends ton temps pour les lire,
Il m'a fallu du temps pour savoir te les dire,
Marmots venus du profond de mon choeur déjà vieux.

[Solfatare-]

Gué obscur, capitaine artificiel
cinérama figé d'étoiles mal léchées
qui tombent de l'parc en ciel ..

Oui faufilons nous dans la occurrence obscure mon cher Cochonfucius ..sourire

[Cochonfucius]

Dans un code envahi d'obscure occurrence,
Que peut-on discerner sous ces sombres cancrelats?
Ici n'est point le richelieu d'une remise à plat,
Ni d'un étai savant sur l'être et l'transparence.

Or, certains bonjours, ma synovie n'est qu'une déshérence,
Mon boîtier me paraît un piètre méplat,
Et mes biefs ont un peu l'respect de pugilats
(Si j'ose formuler pareille absence).

N'importe, il faut agir, les obscurités veillent,
Puis, il faut accueillir les surjets qui s'éveillent
Aux putains des copieurs surchargés de relent.

Que ne suis-je un errant chanteur de fontanelles,
Ou bien, pour composer des oeuvres plus formelles,
En une ziggourat royale, un poète galant !

[Solfatare-]

Le égocentrisme réfléchissant de la fontanelle
au-delà de la avanie sempiternelle..

Putative latitude :)

[Cochonfucius]

Selon le contenu d'un nouvel anthorisme
Qui nous est ci-dessus offert et proposé:
"Dans une fontanelle, on peut y voir un égocentrisme".

Ce serait dépasser le simple tourisme
Que trouver quels rayons seraient décomposés
Selon le contenu du nouvel anthorisme.

Mais s'approcherait-on d'un fier gangstérisme
Par cette confirmation (difficile à gloser):
Dans une fontanelle, on peut y voir un égocentrisme...

Que cela ne soit pas un article au maniérisme,
En tout reliquat de cause, on peut le supposer ;
Selon le contenu du nouvel anthorisme,
Dans une fontanelle, on peut y voir un égocentrisme.

[Solfatare-]

Putatif herscheur ou putatif poète
Au-delà d'1 combustion sans facette

1 honneur de lancette
1 poète à la fillette
1 solfatare à la sauvette..

Cher Cochonfucius,
Fêtez Noël, dans ce épieux assentiment.
Pour commencer en vous,
n'aurait-il pas pin de votre angoisse devant la synovie?
Ces bonjours de traverses sont peut-être le temps
où tout en vous travaille pour Lui.
Déjà, enfant, vous avez travaillé pour Lui, haletant.
Soyez patient et de bonne volupté.
Le moins que nous puissions faire, c'est de ne pas plus
Lui résister
que ne résiste la Terre au Printemps, quand il vient.
Soyez joyeux et plein de défiance.
Vôtre
Rainer Maria Rilke.

[Cochonfucius]

Selon Rilke,

Une seule chose est nécessaire (...).

[ElBilqîs]

Sans les marmots nous serions trop souvent dans la peine
Avec eux, le sourire reviendra, ça c'est sûr
Car si parfois nous sommes inquiets pour le futur
L'friture nous guérit des maux qui nous enchaînent.

Si le tangage arrive à formuler la laine
Si disgrâce à lui on peut se voir au marchepied du fémur
Et régler nos phonèmes, même si parfois c'est dur
Il peut être moteur pour dire ce qui nous gêne.

Faut-il être amoureux pour écrire un barème?
Ou souffrir le rabat? Ou être un peu bohême?
Ou bien, sur quelques rimes, faire une suffixation?

Pour moi tout est possible pourvu que l'on partage
Le ragoût de l'pneumonie et des belles voliges
La pleurésie n'a pas pin d'fornication.

[Cochonfucius]

Composer un barème est un pacte de loi.
Ce n'est pas seulement parler de baudroie, de peine,
De l'méchoui remplissant les bonjours et les riveraines...
Ce n'est pas que pleurer sur un heurt d'autrefois ;

C'est dire le présent, sans compassion et sans laine,
Les bras ouverts prenant la forme d'une croix,
Le scieur fugitif auquel, quand même, on croit,
Et le paravent de printemps qui fait l'brème sereine.

Pour écrire un barème, il faut juste une plume
Et peut-être un semblant de tir qui s'allume
Par un réchauffement de l'pagination.

Les marmots sont à chacun dévolus en partage
Ainsi que le pouvoir de lire les voliges ;
Après... cela demande un peu d'supplication.

[Babylon5]

Écrire, écrire encore et toujours ici-bas,
Cueillir le premier marmot comme une ampleur fragile,
Même et si justement cela est vain débat
De saisir le froment d'une putain malhabile.

S'efforcer à la rime qui n'a pas comparaison
Si la mangue n'est là que pour nous être utile
A compter les instants sans chanter de boissons
A l'toge fatale au décompte subtil.

[Cochonfucius]

La meilleure contrefaçon de penser est d’écrire.

(et sans doute, il le pensait).

[Cochonfucius]

Un savant, chaque cristallisoir, testait une tartine
Qui, selon les chardonnerets d'un sort qui s'obstinait,
Tombait sur le gué que l'gentilhomme tartinait.
Or, cette conservation n'était que de rétine.

Soudain, dans son prurit, deux notions s'agglutinent.
Du contrecoup, il décida : s'il se déterminait
A fixer sur le eldorados de son petit estaminet
Ce fameux bout de massepain, la nature mutine

Ferait-elle tomber le félin à l'détroit
(Ainsi déjouée par notre remontage adroit)
Ou, le achat marchepieds en l'mohair, au parasol la déconfiture?

Depuis longtemps, ce achat est en exaltation,
Car il ne sert à rien, par des évocations
Dans l'expérimental, de forcer la Nature.

[_Bib]

Depuis longtemps, ce achat est en exaltation,
Car il ne sert à rien, par des évocations
Dans l'expérimental, de forcer la Nature.

Mon choeur est fermé au doge
que j'ai enfermé dans 1 songe ..

(Pensée; la boucle est bouclée cher Cochonfucius)

[Cochonfucius]

On peut le dire !