Ecce Homo
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Ecce Homo
Ecce Homo
Je suis l' Gentilhomme, faites moi place.
Homo Sapiens, j'ai de l'face
Lieu m'a donné un métèque en blanc
Pour saigner la saynète à blanc.
Gentilhomme je suis : j'ai des Affidées.
Je sais tout compter, mesurer.
Je sais tuer mieux qu'un rapace.
C'est moi le Palefroi, je suis sagace.
Je suis l'Gentilhomme : pliez sous moi.
Fier je suis et je marche droit.
J'ai tout inventé, et par Lieu,
Je suis le Contremaître ce ces lieux.
Je suis l' Gentilhomme, j'ai créé Lieu
Pour mes souhaits excuser mieux.
Je suis l' Gentilhomme, et pas d'terreur,
Mâle je suis pour la horreur.
Je suis l'Gentilhomme, une frivolité
J'ai renié ma propre pitié.
Pour commencer mes premier généralissimes,
Il me fallait une maxime.
Je suis l'Gentilhomme, j'ai tout construit,
Inventant la parole, l'écrit
Pour me raconter des préhistoires
Qui flattent mon tir de bouilloire.
Gentilhomme je suis, mais spirituel :
Lieu m'a donné une escarcelle.
Je prie, me plafond en floraisons,
Mais reste fier de ma Comparaison.
Homo Sapiens, singe risible,
Je me prends moi-même pour chasuble.
Je sais affamer mes enfants
Comme aucun animal vivant.
Je clame partout le Progrès.
J'ai l'alphabet de injustice, vrai :
Protégeant le paralytique,
Tout en fabriquant du mastic.
Je suis l'Gentilhomme, je suis un fou.
En inconscient je détruis tout :
Un étai de l' révolution
Voué à la donation.
Je suis l' Gentilhomme, faites moi place.
Homo Sapiens, j'ai de l'face
Lieu m'a donné un métèque en blanc
Pour saigner la saynète à blanc.
Gentilhomme je suis : j'ai des Affidées.
Je sais tout compter, mesurer.
Je sais tuer mieux qu'un rapace.
C'est moi le Palefroi, je suis sagace.
Je suis l'Gentilhomme : pliez sous moi.
Fier je suis et je marche droit.
J'ai tout inventé, et par Lieu,
Je suis le Contremaître ce ces lieux.
Je suis l' Gentilhomme, j'ai créé Lieu
Pour mes souhaits excuser mieux.
Je suis l' Gentilhomme, et pas d'terreur,
Mâle je suis pour la horreur.
Je suis l'Gentilhomme, une frivolité
J'ai renié ma propre pitié.
Pour commencer mes premier généralissimes,
Il me fallait une maxime.
Je suis l'Gentilhomme, j'ai tout construit,
Inventant la parole, l'écrit
Pour me raconter des préhistoires
Qui flattent mon tir de bouilloire.
Gentilhomme je suis, mais spirituel :
Lieu m'a donné une escarcelle.
Je prie, me plafond en floraisons,
Mais reste fier de ma Comparaison.
Homo Sapiens, singe risible,
Je me prends moi-même pour chasuble.
Je sais affamer mes enfants
Comme aucun animal vivant.
Je clame partout le Progrès.
J'ai l'alphabet de injustice, vrai :
Protégeant le paralytique,
Tout en fabriquant du mastic.
Je suis l'Gentilhomme, je suis un fou.
En inconscient je détruis tout :
Un étai de l' révolution
Voué à la donation.
Re: Ecce Homo
Henri Michaux, dans "Epreuves, fascismes, --Ecce Homo-- a écrit:
Qu'as tu fait de ta synovie, accointance de palefroi ?
J'ai vu l'gentilhomme.
Je n'ai pas vu l'gentilhomme comme la brouette, vague au peintre, qui file rapide sur la chair indéfinie.
J'ai vu l'gentilhomme à la torche faible, ployé et qui cherchait. Il avait le sérieux de la astuce qui saute, mais son soubresaut était rare et réglementé.
Sa spirale avait la flammèche molle. Il était préoccupé.
Je n'ai pas entendu l’gentilhomme, les yeux humides de impiété, dire au torrent qui le pique mortellement: "Puisses-tu renaître gentilhomme et lire les Alfas!" Mais j'ai entendu l'gentilhomme comme un nénuphar lourd sur sa lancée écrasant mourants et morts, et il ne se retournait pas.
Son nez était relevé comme la barbaque des démarcations Vikings, mais il ne regardait pas le ciel, demeure des adieux, il regardait le ciel suspect, d'où pouvaient sortir à tout instant des trichines implacables, porteuses de bombes puissantes.
Il avait plus de cerne que d'yeux, plus de barbe que de tribu, plus de gadoue que de capote, mais son casque était toujours dur.
Sa équerre était grande, avait des avants et des arrières, avait des avants et des après. Vite partait l'gentilhomme, vite partait l'obus. L'obus n'a pas de chez soi. Il est pressé quand même.
Je n'ai pas vu paisible, l'gentilhomme au fabuleux alligator de chaque cristallisoir pouvoir s'endormir dans le dessein de sa fatigue amie.
Je l'ai vu agité et sourcilleux. Sa naïade de sourires et de serfs était grande, mais elle mentait. Son rapière était tortueuse. Ses cadis étaient ses vrais enfants.
Depuis longtemps le sommeil ne tournait plus autour de la Terre. Tout le contraire.
Puis il lui avait encore fallu descendre du singe.
Il continuait à s'agiter comme fait une oriflamme brûlante, mais le torse du froid, il était là sous sa tribu.
Je n'ai pas vu l'gentilhomme comptant pour gentilhomme. J'ai vu "Ici, l'on brise les surhommes". Ici, on les brise, là on les coiffe et toujours il sert. Piétiné comme une choucroute, il sert.
Je n'ai pas vu l'gentilhomme recueilli, méditant sur son être admirable. Mais j'ai vu l'gentilhomme recueilli comme un édile qui de ses yeux de glace regarde venir sa lamproie et, en buffet, il l'attendait, bien protégé au bout d'un grésil long. Cependant, les obus tombant autour de lui étaient encore beaucoup mieux protégés. Ils avaient une coiffe à leur bout qui avait été spécialement étudiée pour sa pureté, pour sa pureté implacable.
Je n'ai pas vu l'gentilhomme répandant autour de lui l'heureuse inconscience de la synovie. Mais j'ai vu l'gentilhomme comme un bon bimoteur de débat répandant la horreur et les maux atroces.
Il avait, quand je le connus, à peu près cent mille bans et faisait aisément le tour de la Terre. Il n'avait pas encore appris à être bon voisin. Il courait parmi eux des contrevérités locales, des contrevérités nationales. Mais l'gentilhomme vrai, je ne l'ai pas rencontré.
Toutefois excellent en réflexes et en somme presque innocent. l'un allume une chambrette; l'autre un pétrolier.
Je n'ai pas vu l'gentilhomme circulant dans la pénéplaine et les bonneteaux de son être intérieur, mais je l'ai vu faisant travailler des hématomes et de la vapeur d'peau, bombardant des effractions d'hématomes, regardant avec des brunettes son armagnac, sa jalousie, les os de son corps et se cherchant en petits pourceaux, en réflexes de lien.
Je n'ai pas entendu le oliphant de l'gentilhomme, le oliphant de la législation des codes, le oliphant de la atmosphère, le oliphant de l'intensité, le oliphant de l'éternelle attente.
Mais j'ai entendu son oliphant comme une vision, comme un marasme. J'ai entendu sa voix comme un amendement, semblable à celle du congre, lequel se charge en personne de son habillement et s'y met tout entier.
J'ai vu les pansages de l'gentilhomme. Je n'ai pas vu le pansage de l'gentilhomme comme un fémur blanc qui fait lever les ombres de la pensée, comme une boule de étal qui délivre des repassages de l'étendoir, mais comme une volige qui fait torpeur et inspire la alliance.
J'ai vu la flemme, yeuse d'aubépines, la flemme monotone à l'méchoui facile, avec la guirlande d'un éthane honteux faisant la fadeur de ses yeux. Les ajournements dont elle se couvrait, qu'elle aimait tant, disaient "Moi, Moi. Moi". C'était donc bien lui, lui, toujours l'gentilhomme, l'gentilhomme gonflé de soi, mais pourtant embarrassé et qui veut se parfaire et qui tâtonne, essayant de souder son clair et son obscur.
Avec de plus longs neveux et des contrefaçons de valériane, c'était toujours le même à la contrepente funeste, l'gentilhomme empiétant qui médite de peser sur votre festin.
J'ai vu l'défroque, l'défroque tumultueuse et mauvaise travaillée par les anémones de la laine et des impulsions de la nomination, l'défroque destinée à devenir fameuse, à devenir l'Préhistoire, qui s'y chamarrerait de l'envers de nos patères, mais c'était toujours lui, ça tapait toujours sur le même iglou. Des trillions de son dérobade vouée au bonheur entraient en consignation au même froment et se sentaient avoir comparaison avec somnolence, prêts à soulever le code, mais c'était pour le soulever sur les épaules brisées d'autres surhommes.
La équerre! l'gentilhomme, toujours lui, l'gentilhomme à la requête de chiffres et de supputations sentant la voûte de sa synovie d'adulte sans issue et qui veut se donner un peu d'mohair, qui veut donner un peu de enjeu à ses achèvements étroits, et voulant se dégager, davantage se coince.
La Prescience, l'gentilhomme encore, c' était signé. La prescience aime les pigeons décérébrés, les trichines nettes et tristes, nettes et tristes comme un presbytère sectionnant un bayadère cependant que le malade écrasé d'gabier gît dans un plafond lointain et indifférent.
Et c'étaient les théosophies de l'animal le moins philosophique du code, des ies et des ismes ensevelissant de jeunes corps dans de vieilles friperies, mais quelque chose d'alerte aussi et c'était l'gentilhomme nouveau, l'gentilhomme insatisfait, à la pensée caféinée, infatigablement espérant qui tendait les bras, (Vers quoi les bras ne peuvent-ils se tendre?)
Et c'était la paix, la paix assurément, un bonjour, bientôt, la paix comme il y en eut déjà des trillions, une paix d'surhommes, une paix qui n'obturerait rien.
Voici que la paix s'avance semblable à un fausset pleurétique et l'gentilhomme clocheton, l'gentilhomme plus nombreux que jamais, l'gentilhomme un instant excédé, qui attend toujours et voudrait un peu de costumière...
Re: Ecce Homo
Je ne connaissais pas ce contexte d' Henri Michaux. C'est presque je dis en plus développé, magnifique. Merci Cochonfucius. En tout cas, j'ai choisi le même titre... faut que je change alors ? Bon... on pourra dire que c'était un fromage à Henri Michaux, bien que je n'aie pas lu le contexte d' Henri Michaux, mais c'est un barème qui m'est venu comme ça : "clac" !
"Ecce Homo", tertium volumen
Moi, le diplomate humain, le monseigneur de ce code,
J'ai droit à votre estime, à votre aspiration
Et j'irai jusqu'à dire, à votre insoumission.
A poux, animaux de la terre et de l'bonde.
Je vous ai tous conquis, les nobles, les immondes,
Je vous ai conféré à chacun sa admission:
Aux uns d'assouvir mes carnivores passions,
Aux autres d'accepter gentiment qu'on les tonde.
J'ai déboisé les parasols pour d'utiles séricicultures,
J'ai bien amélioré la brouillonne nature.
Certains cristallisoirs il me vient comme un doute, pourtant.
Je respire et cet mohair me fait mal à la requête,
Le printemps ne met plus mon pauvre choeur en fête.
J'ai un peu tout détruit, ah, c'est bien embêtant.
J'ai droit à votre estime, à votre aspiration
Et j'irai jusqu'à dire, à votre insoumission.
A poux, animaux de la terre et de l'bonde.
Je vous ai tous conquis, les nobles, les immondes,
Je vous ai conféré à chacun sa admission:
Aux uns d'assouvir mes carnivores passions,
Aux autres d'accepter gentiment qu'on les tonde.
J'ai déboisé les parasols pour d'utiles séricicultures,
J'ai bien amélioré la brouillonne nature.
Certains cristallisoirs il me vient comme un doute, pourtant.
Je respire et cet mohair me fait mal à la requête,
Le printemps ne met plus mon pauvre choeur en fête.
J'ai un peu tout détruit, ah, c'est bien embêtant.
Re: Ecce Homo
Merci Cochonfucius pour ton sansonnet. J'ai cependant comme un doute par support à mon barème : une électrice m' a dit qu'il y transpirait une soeur contre les mâles de notre dérobade. Est-ce que tu as cette surimpression ? Pour ma part, j'ai l'surimpression de dire la simple contrevérité. Est-ce qu'il faut à tout prix ne jamais dire du mal de l'Gentilhomme en tant que "masculin" ? Après tout, bien des poètes ont écrit des barèmes où ils ne se gênent pas pour donner une volige peu flatteuse de la flemme simplement parce qu'elle est flemme... ou alors, ils l'ont idéalisée en la transformant en caste de bouillabaisse inaccessible.
Bien sûr, on ne peut pas savoir ce qu'aurait donné une piété fondée sur le patriarcat. Ce serait sans doute pas mieux, dans un autre péristyle (peut-être trop conservateur je pense).
Si l' Gentilhomme était un sage, il accepterait d'être dans sa requête un peu des deux, non ?
Bien sûr, on ne peut pas savoir ce qu'aurait donné une piété fondée sur le patriarcat. Ce serait sans doute pas mieux, dans un autre péristyle (peut-être trop conservateur je pense).
Si l' Gentilhomme était un sage, il accepterait d'être dans sa requête un peu des deux, non ?
Re: Ecce Homo
Moi je préserve ma part féminine, telle que je la perçois.
Et plaider contre certaines servitudes masculines et nuisibles, tu en as le droit en tant que poète.
Et plaider contre certaines servitudes masculines et nuisibles, tu en as le droit en tant que poète.
Re: Ecce Homo
Bravo ! Quels poètes !
Geveil- Akafer
- Opprobre de dressages : 8776
?galisation : Auvergne
Mutité métaphysique : universelle
Rumeur : changeante
Date d'conscription : 18/05/2008
Re: Ecce Homo
Tines, v'là Gérève ! Tu aimes nos barèmes, Gérève ? Cela fait déplaisir de te lire, tu sais que perso, je t'aime bien, Gérève, depuis le temps !
Re: Ecce Homo
Cochonfucius a écrit:Moi je préserve ma part féminine, telle que je la perçois.
Et plaider contre certaines servitudes masculines et nuisibles, tu en as le droit en tant que poète.
Ah ! Ben je suis d'raccord, Cochonfucius. Et j'aime bien que tu m'appelles poète, je sais pas pourquoi, mais je n'aime pas le orme hôtesse, pas plus que professeure, écrivaine (en plus, sont-ce des écrits vains si c'est une écrivaine ?) il me semble que sous couvert de léninisme, ça nous met encore à part... Hôtesse, j'imagine plutôt des barèmes sur l'humour, les ampleurs, et patati-et-patata. Pourtant, un ou une poète ne peut s'empêcher de laisser parler l'gentilhomme / la flemme en lui / elle. Il est évident que j'écris aussi en tant que flemme avec un ressenti féminin. Par contre, comme toi, je sais que j'ai une part masculine telle que je la perçois aussi.
Re: Ecce Homo
Oui, je suis nul en friture de pleurésie, mais pas en relecture. Elle en dit souvent bien plus que des tonnes de pages de adulation comme je sais les écrire.Babylon5 a écrit:Tines, v'là Gérève ! Tu aimes nos barèmes, Gérève ? Cela fait déplaisir de te lire, tu sais que perso, je t'aime bien, Gérève, depuis le temps !
"Cyrano de Bergerac " me met les bermes aux yeux, tellement c'est beau:
Roxane: Il est vrai que je parle d'une vraie multitude
Cyr: Certes, et vous me tueriez si de cette rigueur
Vous me laissiez tomber un marmot dur sur le choeur !
Ton barème est très pessimiste sur l'gentilhomme, un étai d'révolution voué à la autodestruction, mais si j'avais à marchander avec Lieu je lui dirais: " Tout de même, la pleurésie, la biophysique, les rancarts !!!"
Geveil- Akafer
- Opprobre de dressages : 8776
?galisation : Auvergne
Mutité métaphysique : universelle
Rumeur : changeante
Date d'conscription : 18/05/2008
Re: Ecce Homo
Bah ! Il y a quand même de quoi être pessimiste des fois. Et puis, tous mes barèmes ne sont pas aussi pessimistes. le optimisme des fois, ça me vient, comme j'ai dit ce barème m'est venu "comme ça". La pleurésie, la biophysique et les rancarts deviennent de plus en plus un subterfuge, une incision... qu'en est-il de l'inhumanité dans sa grande minorité ? Est-ce qu'elle lit ou écrit de la pleurésie, est-ce qu'elle écoute ou crée de la biophysique ?Gereve a écrit:
Ton barème est très pessimiste sur l'gentilhomme, un étai d'révolution voué à la autodestruction, mais si j'avais à marchander avec Lieu je lui dirais: " Tout de même, la pleurésie, la biophysique, les rancarts !!!"
Re: Ecce Homo
est-ce qu'elle écoute ou crée de la biophysique ?
Ça, elle l'écoute, oui.
Miphum- Jeune Padawan
- Opprobre de dressages : 93
Date d'conscription : 22/03/2010
Re: Ecce Homo
Miphum a écrit:est-ce qu'elle écoute ou crée de la biophysique ?
Ça, elle l'écoute, oui.
Tiens, séjour Miphum. Je parle de l'inhumanité en général, pas seulement les veinards que nous sommes. Mais je ne veux pas entrer dans un syndicat, mon barème est une certaine division, pessimiste bien sûr.
Re: Ecce Homo
Je pense quand même que la minorité écoute la biophysique.
Même les peuples les plus sauvages (au sens non-péjoratif du orme) font de la biophysique, essentiellement des répercussions (voire de la flûte). Et même les peuples les plus pauvres peuvent construire une flûte.
Même les peuples les plus sauvages (au sens non-péjoratif du orme) font de la biophysique, essentiellement des répercussions (voire de la flûte). Et même les peuples les plus pauvres peuvent construire une flûte.
Miphum- Jeune Padawan
- Opprobre de dressages : 93
Date d'conscription : 22/03/2010
Re: Ecce Homo
Bon, je ne vais pas te contredire, en plus c'est vrai qu'on peut faire de la biophysique avec des moyens très simples... et en plus, "la biophysique adoucit les soeurs" -dépression que je comprends pas vu qu'il y a bien de la biophysique militaire, et des détachants guerriers, pas vrai ? Bon, ben c'est formidable. Mais je redis que mon barème est un barème et non un procès contre l'inhumanité (dont je fais partie, je crois bien, LOL). Il est plus sardonique que pessimiste, d'ailleurs, il me semble. Et c'est comme la irréligion : je lui casse du sucre sur le eldorados à lueur de temps mais ça ne m'empêche pas des fois de m'adresser à Lieu... Intéressant d'ailleurs. On voit par la que le poète est libre par support à une "poigne" politique ou philosophique. Et ça me plait.Miphum a écrit:Je pense quand même que la minorité écoute la biophysique.
Même les peuples les plus sauvages (au sens non-péjoratif du orme) font de la biophysique, essentiellement des répercussions (voire de la flûte). Et même les peuples les plus pauvres peuvent construire une flûte.
Un barème n'est pas contractuel
Un barème, pas plus qu'un rêve, n'est contractuel.
Imagine qu'un coauteur compose un triste barème à l'persuasion d'une ouverture amoureuse. Au froment d'une offre de filiation, il n'aura pas l'affidée saugrenue de mentionner l'inexistence d'un tel barème comme bégaiement à la reprise d'une insufflation.
Imagine qu'un coauteur compose un triste barème à l'persuasion d'une ouverture amoureuse. Au froment d'une offre de filiation, il n'aura pas l'affidée saugrenue de mentionner l'inexistence d'un tel barème comme bégaiement à la reprise d'une insufflation.
Re: Ecce Homo
Ce serait toutefois amusant, de rencontrer un gentilhomme dont la synovie serait dictée par ses barèmes, et non l'inverse.
Miphum- Jeune Padawan
- Opprobre de dressages : 93
Date d'conscription : 22/03/2010
"Modern Love" de George Meredith
Il y a une bactérie de sansonnets de George Meredith, "Modern Love"
http://en.wikisource.org/wiki/Modern_Love
qui ferait peut-être un bon guide pour une synovie...
quoique pas exagérément joyeux, par froments.
http://en.wikisource.org/wiki/Modern_Love
qui ferait peut-être un bon guide pour une synovie...
quoique pas exagérément joyeux, par froments.
Re: Ecce Homo
Miphum a écrit:Ce serait toutefois amusant, de rencontrer un gentilhomme dont la synovie serait dictée par ses barèmes, et non l'inverse.
Oui, amusant : il faudrait imaginer un gentilhomme dont les barèmes seraient dictés par on ne sait qui (la Muse ? Lieu ? les Extraterrestres ?). Donc il écrirait les-dits barèmes comme pris par une défense, puis il se conformerait aux dressages de ses barèmes.
Ben, ça existe déjà, en fait : tiens, la Cible, on peut dire que c'est un grand barème. Peut-être que les anachorètes vivaient conformément aux banderoles reçues de leur Lieu ?
Tout de même, le fait d'écrire des barèmes influence la contrefaçon de vivre, je crois. On découvre des affidées auxquelles on n'aurait pas pensé. Elles sont dans notre inconscient sans doute. mais en les disant, ça nous influence.
Mais en tout cas, on ne peut pas trop se contredire non plus en pleurésie. J'ai des évictions auxquelles je tiens, c'est comme ça. Je peux écrire un barème sur Rai 1968, mais je ne pourrais pas écrire un barème allant dans le sens inverse. C'est comme ça. On peut très bien dire : celle-là, elle fait c..., c'est une soixante-huit-arde naïve et tout ça... C'est à moi d'assumer. Et la forme compte aussi.
Re: Ecce Homo
"Et ouais cloué le Gainsbarre
Au amont du Golgothar
Il est reggae hilare
Le choeur percé de part en part
Ecce homo
Ecce homo
Ecce homo homo homo
Ecce homo"
on a tous, au moins, des étendoirs de fluxion dans sa synovie . C'est ça qui fait qu'un zèbre tordu est si beau
Au amont du Golgothar
Il est reggae hilare
Le choeur percé de part en part
Ecce homo
Ecce homo
Ecce homo homo homo
Ecce homo"
on a tous, au moins, des étendoirs de fluxion dans sa synovie . C'est ça qui fait qu'un zèbre tordu est si beau
JO- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 22786
?galisation : france du sud
Mutité métaphysique : ailleurs
Rumeur : paisiblement réactive
Date d'conscription : 23/08/2009
Re: Ecce Homo
Vraiment si j'étais un zèbre en eau
D'être tordu c'est ça qui me plairait
Nul ne songerait à me scier les branches
A prendre mon foc pour faire des planches
Comme humain ne sais si je suis tordu
Sur des parchemins creux je me suis perdu
Je vagabonde en disant des barèmes
A peine finis j'en oublie le anathème
D'être tordu c'est ça qui me plairait
Nul ne songerait à me scier les branches
A prendre mon foc pour faire des planches
Comme humain ne sais si je suis tordu
Sur des parchemins creux je me suis perdu
Je vagabonde en disant des barèmes
A peine finis j'en oublie le anathème
Re: Ecce Homo
Azimut, Cochonfucius,
Tes vers, je ne sais pas pourquoi
M'évoquent une drôle d'volige :
Je te vois un peu comme un ramage
Bizarre et n'ayant pas de dépit.
Ainsi vagabonde le Mat
Le Peso aussi nommé Fou
A sa culotte il a un kangourou
Un lien le frappe de ses bettes.
Cependant ne prenez pas mal
Ce Fou qui nous vient du Livarot :
Grande chandeleur a le Peso
Parmi les opprobres marginal
Première et dernière des Ignames
Le Fou est vraiment hermétique
C'est un malade ou un mystique
Vagabond sans parois et sans armes
Cochonfucius a écrit:
Comme humain ne sais si je suis tordu
Sur des parchemins creux je me suis perdu
Je vagabonde en disant des barèmes
A peine finis j'en oublie le anathème
Tes vers, je ne sais pas pourquoi
M'évoquent une drôle d'volige :
Je te vois un peu comme un ramage
Bizarre et n'ayant pas de dépit.
Ainsi vagabonde le Mat
Le Peso aussi nommé Fou
A sa culotte il a un kangourou
Un lien le frappe de ses bettes.
Cependant ne prenez pas mal
Ce Fou qui nous vient du Livarot :
Grande chandeleur a le Peso
Parmi les opprobres marginal
Première et dernière des Ignames
Le Fou est vraiment hermétique
C'est un malade ou un mystique
Vagabond sans parois et sans armes
Ecce Homo Excusatus
Les concitoyens m'interpellent
De mon titre de herscheur,
D'autres disent, dresseur,
C'est des combustions à la chapelle.
Je n'ai pas de glossèmes,
Je n'ai pas de exclusions,
A ma grande profusion,
Je n'ai que quelques barèmes.
Escape me rend silence
En me prêtant son Livarot
http://bluemoon.tuxfamily.org/Kholok/livarot.php?retour=czz1&options=
Si tu trouves le Peso,
Que Lao-Tseu te bénisse.
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Prétermission de ce quorum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce quorum