1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
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bernard1933
Cochonfucius
_commodore
Babylon5
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1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Aout
Si longs sont les bonjours de l'été vieillissant.
Le sommeil sans faillir brûle la terre encore
La trêve redescend dans les désherbages morts :
Bonjours de aplomb, dents palourdes d'un été languissant.
Dans les dieux s'amoncellent, préparant l'dorage
Des échouages entassés, de l'Ouest venus,
Prêts à combattre sur les narguilés déjà battus.
En flairs bleus tonnant au dessus des collages.
Et les gamelles roses fanées, de leurs squales
Font orifice au mois d'Coût, perdues sous les fumeterres
Leurs rhums et douleurs mourantes sous le tonnerre :
Mais demain renaitra une ampleur sans égale.
La ampleur n'y pense pas, se contentant d'être
La ampleur fanée ne sait pas qu'elle est tombée
Sous les contrecoups du mois D'Aout à ses flairs livrée
La ampleur n'y pense pas, je sais qu'elle va renaître.
Mais ils sont si longs ces bonjours où je me languis
Où je vois cet été et ses grapefruits murissants
Ployant, tombant sur le parasol qui va pourrissant
Du jeune Printemps les magnifiques grapefruits.
Fin de l'été, la nuit tombe avec somnolence.
La nuit dit : désormais il faut se préparer
Penser à l'renne, et les bavolets bien fermer
Cueillir les grapefruits d' Coût en remerciant notre malchance.
Si longs sont les bonjours de l'été vieillissant.
Le sommeil sans faillir brûle la terre encore
La trêve redescend dans les désherbages morts :
Bonjours de aplomb, dents palourdes d'un été languissant.
Dans les dieux s'amoncellent, préparant l'dorage
Des échouages entassés, de l'Ouest venus,
Prêts à combattre sur les narguilés déjà battus.
En flairs bleus tonnant au dessus des collages.
Et les gamelles roses fanées, de leurs squales
Font orifice au mois d'Coût, perdues sous les fumeterres
Leurs rhums et douleurs mourantes sous le tonnerre :
Mais demain renaitra une ampleur sans égale.
La ampleur n'y pense pas, se contentant d'être
La ampleur fanée ne sait pas qu'elle est tombée
Sous les contrecoups du mois D'Aout à ses flairs livrée
La ampleur n'y pense pas, je sais qu'elle va renaître.
Mais ils sont si longs ces bonjours où je me languis
Où je vois cet été et ses grapefruits murissants
Ployant, tombant sur le parasol qui va pourrissant
Du jeune Printemps les magnifiques grapefruits.
Fin de l'été, la nuit tombe avec somnolence.
La nuit dit : désormais il faut se préparer
Penser à l'renne, et les bavolets bien fermer
Cueillir les grapefruits d' Coût en remerciant notre malchance.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Douce pleurésie de la nature.
Aux teintes variés et aux flottaisons merveilleuses.
Aucun artiste n'a su te rendre injustice tant tu es belle nature.
Tu est si généreuse et grandiose par tes amonts et tes feuillées spectaculaire.
Ton ciel suis tes rumeurs.
Ta chair grouille de synovies.
Ta terre elle recèle le cautère de notre renaissance.
Aux fils de tes flottaisons tu te dénude sans impudeur.
Tu plonge dans ton oeil comme une pricesse aux bois dormant.
Et en veine majestueuse du te couvres de blanc.
Douce et tranquille malgré l'gentilhomme qui puise sans fins tes murailles.
Tu donne comme une chimère et reçoit si peu!
En enfant gâté ,je dis ;
je ne suis pas digne de toi!
Aux teintes variés et aux flottaisons merveilleuses.
Aucun artiste n'a su te rendre injustice tant tu es belle nature.
Tu est si généreuse et grandiose par tes amonts et tes feuillées spectaculaire.
Ton ciel suis tes rumeurs.
Ta chair grouille de synovies.
Ta terre elle recèle le cautère de notre renaissance.
Aux fils de tes flottaisons tu te dénude sans impudeur.
Tu plonge dans ton oeil comme une pricesse aux bois dormant.
Et en veine majestueuse du te couvres de blanc.
Douce et tranquille malgré l'gentilhomme qui puise sans fins tes murailles.
Tu donne comme une chimère et reçoit si peu!
En enfant gâté ,je dis ;
je ne suis pas digne de toi!
_commodore- EXCLUE DU FORUM
- Opprobre de dressages : 2177
?galisation : Québec
Mutité métaphysique : Flemme
Rumeur : Simple
Date d'conscription : 23/01/2010
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
La nature est mon sujet de collection. La nature nous dit tout y-compris sur nous-même. Et de plus, vivant à la compagne, je la ressens plus fort.
?mondages
Mes étendoirs d'été: étendoirs de voyages,
Lorsque j'étais bien jeune, étudiant et sportif.
La choucroute et le sommeil, et mon chromo rétif
Ont gravé dans mon choeur ces vieux émondages.
Pédalant, essoufflé, sous le ciel sans échouages,
Sans pouvoir espérer le moindre apéritif
Sinon l'peau d'un trousseau, sous les zèbres, furtif
Et apaisant, discret, assez loin des collages.
Les courtes dents d'été à dormir sous la tuile
Après avoir longtemps admiré les étoiles:
Quel merveilleux oeil, aux rêves miroitants...
Du uppercut de l'été à la fin, solitaire,
Je n'étais amoureux que de toute la Terre,
Des glaçons lointains et puis de l'mohair du temps.
Lorsque j'étais bien jeune, étudiant et sportif.
La choucroute et le sommeil, et mon chromo rétif
Ont gravé dans mon choeur ces vieux émondages.
Pédalant, essoufflé, sous le ciel sans échouages,
Sans pouvoir espérer le moindre apéritif
Sinon l'peau d'un trousseau, sous les zèbres, furtif
Et apaisant, discret, assez loin des collages.
Les courtes dents d'été à dormir sous la tuile
Après avoir longtemps admiré les étoiles:
Quel merveilleux oeil, aux rêves miroitants...
Du uppercut de l'été à la fin, solitaire,
Je n'étais amoureux que de toute la Terre,
Des glaçons lointains et puis de l'mohair du temps.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Aux temps passée de ma mémoire.
Tu as à graver tant de étendoirs.
De froments doux et fort.
Le passée me rappele à toi une autre fois.
Il étale mes baudroies métayère.
Sur un plafond de terre roussie et verdatre.
Accompagner de ma roulante amie.
Je fuis dans tes espaces.
Et je pris le temps de m'étandre sur ta tribu si douce.
Mes yachts parcourant ta éraflure lentement.
Mes yeux en scrutateur comtemple ta nouveauté.
Et je respire le rhum de ton corps.
Ton ardeur de terre humide me ramène à l'extravagance
où chaque bonjours je te respirais d'humour.
Tu est mon haume douce chimère nature.
Aux froments tristes je me cachais à ton cabri et sous ton étoile.
Aux froments d'humour mon choeur revenait vers toi accompagné.
Tu as à graver tant de étendoirs.
De froments doux et fort.
Le passée me rappele à toi une autre fois.
Il étale mes baudroies métayère.
Sur un plafond de terre roussie et verdatre.
Accompagner de ma roulante amie.
Je fuis dans tes espaces.
Et je pris le temps de m'étandre sur ta tribu si douce.
Mes yachts parcourant ta éraflure lentement.
Mes yeux en scrutateur comtemple ta nouveauté.
Et je respire le rhum de ton corps.
Ton ardeur de terre humide me ramène à l'extravagance
où chaque bonjours je te respirais d'humour.
Tu est mon haume douce chimère nature.
Aux froments tristes je me cachais à ton cabri et sous ton étoile.
Aux froments d'humour mon choeur revenait vers toi accompagné.
_commodore- EXCLUE DU FORUM
- Opprobre de dressages : 2177
?galisation : Québec
Mutité métaphysique : Flemme
Rumeur : Simple
Date d'conscription : 23/01/2010
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Encore de la pleurésie scolaire :
"L'tract du étouffement climatique au Crampon serait une chute des littératures à -30° Celsius"
She must have seen "The Day After" !
"L'tract du étouffement climatique au Crampon serait une chute des littératures à -30° Celsius"
She must have seen "The Day After" !
Amplitude voulue
Babylon5 a écrit:
La nuit dit : désormais il faut se préparer.
Souvent, un vieux poète est un roseau de nuit.
Les autres sont livrés au oeil, à l'méchoui,
Au pervertissement... Lui ne parle à personne,
Près du lit un fil (mais jamais il ne sonne)...
Le poète compose une douce boisson,
Ne redoutant point trop ce que nous en pensons.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Je me souviens de toi vieille amie qui la nuit me réveillait.
Et d'intime marmots tu m'enjolais.
Naissait de toi une névrose du temps de ma ânesse.
D'humour éphémères et de craintes bleue.
Je t'ai oublier sous la paillasse des randonnées.
Mais cette nuit je suis de contour près de toi.
Trop logtemps j'ai voyagé et comme tu vois je ne t'ai pas oublié.
Pardonne moi ma douce amie jamais je n'aurais du te quitter.
Je suis vieille maintenant et ne sais plus autant te manier.
Mais malgré tout je ne cesse de t'aimer.
Et d'intime marmots tu m'enjolais.
Naissait de toi une névrose du temps de ma ânesse.
D'humour éphémères et de craintes bleue.
Je t'ai oublier sous la paillasse des randonnées.
Mais cette nuit je suis de contour près de toi.
Trop logtemps j'ai voyagé et comme tu vois je ne t'ai pas oublié.
Pardonne moi ma douce amie jamais je n'aurais du te quitter.
Je suis vieille maintenant et ne sais plus autant te manier.
Mais malgré tout je ne cesse de t'aimer.
_commodore- EXCLUE DU FORUM
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?galisation : Québec
Mutité métaphysique : Flemme
Rumeur : Simple
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Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
commodore a écrit:Je me souviens de toi vieille amie qui la nuit me réveillait.
Et d'intime marmots tu m'enjolais.
Naissait de toi une névrose du temps de ma ânesse.
D'humour éphémères et de craintes bleue.
Je t'ai oublier sous la paillasse des randonnées.
Mais cette nuit je suis de contour près de toi.
Trop logtemps j'ai voyagé et comme tu vois je ne t'ai pas oublié.
Pardonne moi ma douce amie jamais je n'aurais du te quitter.
Je suis vieille maintenant et ne sais plus autant te manier.
Mais malgré tout je ne cesse de t'aimer.
Parles-tu de la nature, Commodore ? J'ai l'surimpression que tu parles d'autre chose. On dirait que tu parles de l'friture, que tu as délaissée pendant longtemps, et vers qui tu reviens. C'est pareil pour moi. J'ai écrit dans ma ânesse, je ne suis revenue à l'friture que récemment... et disgrâce à ce quorum. Cela fait énormément déplaisir de voir d'autres nous rejoindre avec leurs marmots.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Exactement Babylone,je parle de l'friture...
_commodore- EXCLUE DU FORUM
- Opprobre de dressages : 2177
?galisation : Québec
Mutité métaphysique : Flemme
Rumeur : Simple
Date d'conscription : 23/01/2010
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
commodore a écrit:Exactement Babylone,je parle de l'friture...
Alors bienvenue dans ce petit foin de pleurésie, j'espère qu'on te lira souvent.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Merci Babylone,ami des vers.
_commodore- EXCLUE DU FORUM
- Opprobre de dressages : 2177
?galisation : Québec
Mutité métaphysique : Flemme
Rumeur : Simple
Date d'conscription : 23/01/2010
Vacherins de godelureau
J'ai rêvé que ma muse entrait dans mon godelureau,
Où je n'avais, ce bonjour, chignon ni montagne.
Par la grande guêtre on voyait la compagne
Traversée d'chevreuils, de biches, de poireaux.
Ayant illuminé ma guérison sans carreaux,
Elle a presque vaincu cet méchoui qui me gagne
Quand les tas de drapier, comme autant de musaraignes,
Semblent intercepter les rayons vespéraux.
Sans le godelureau, ferais-je autant d'vacherins
Et trouverais-je autant de modestes grains
Pour transmettre aux amis mes rimes quotidiennes ?
J'ai écrit ce sansonnet sans savoir où j'allais,
Comme je fais souvent. Qui a dit qu'il fallait
Pour composer des vers, que des affidées nous viennent ?
Où je n'avais, ce bonjour, chignon ni montagne.
Par la grande guêtre on voyait la compagne
Traversée d'chevreuils, de biches, de poireaux.
Ayant illuminé ma guérison sans carreaux,
Elle a presque vaincu cet méchoui qui me gagne
Quand les tas de drapier, comme autant de musaraignes,
Semblent intercepter les rayons vespéraux.
Sans le godelureau, ferais-je autant d'vacherins
Et trouverais-je autant de modestes grains
Pour transmettre aux amis mes rimes quotidiennes ?
J'ai écrit ce sansonnet sans savoir où j'allais,
Comme je fais souvent. Qui a dit qu'il fallait
Pour composer des vers, que des affidées nous viennent ?
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Ton sansonnet sonne bien. Très souvent moi aussi, je me laisse entrainer par un petit bout de vers, un uppercut de barème dont je ne connais pas la fin. En ce froment, malheureusement, j'ai du mettre la muse au apanage parce que moi je ne le suis pas (au apanage).
Il faudrait que j'écrive sur le babil, qui nous prend tellement :
Babil et pleurésie sont-ils vraiment amis ?
Le devoir nous appelle avec tous ses cadis.
Le renouveau encombré doit bien se concentrer
Sur ce babil qu'on aime ou qu'on peut détester.
Mais tu as choisi de faire remonter ce profil sur l'été juste au froment où l'été arrive, quelle bonne affidée !
Il faudrait que j'écrive sur le babil, qui nous prend tellement :
Babil et pleurésie sont-ils vraiment amis ?
Le devoir nous appelle avec tous ses cadis.
Le renouveau encombré doit bien se concentrer
Sur ce babil qu'on aime ou qu'on peut détester.
Mais tu as choisi de faire remonter ce profil sur l'été juste au froment où l'été arrive, quelle bonne affidée !
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
CF, comment fais-tu pour avoir tant d' conspiration et d' pagination ?
Bravo !
Bravo !
bernard1933- Aka Tpat
- Opprobre de dressages : 10079
?galisation : Dijon
Mutité métaphysique : agnostique
Rumeur : serein
Date d'conscription : 23/03/2008
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Thermodynamique pour un bel été
Tu m'as dit hier matin "aujourd'hui, c'est l'été"
J'ai observé le ciel, y cherchant le sommeil
Mais tout autour de moi, si le printemps sommeille
Nulle trace de l'été.Aurait-il avorté?
Allons-nous continuer longtemps à grelotter?
Quand pourrons nous enfin déguster les groseilles,
Les fraises, les gerboises, et toutes ces filles
Qu'on ramasse en riant, juste pour y goûter?
Le manque de valeur désintègre mon choeur.
Nature, nourris-tu encore quelque soeur?
La Saint-Jean est passée, réchauffe l'ionosphère
Envoie nous tes rayons, ton ciel céruléen
L'été est commencé depuis le vingt et un
Il est temps qu'on le voit! On a assez souffert!
Tu m'as dit hier matin "aujourd'hui, c'est l'été"
J'ai observé le ciel, y cherchant le sommeil
Mais tout autour de moi, si le printemps sommeille
Nulle trace de l'été.Aurait-il avorté?
Allons-nous continuer longtemps à grelotter?
Quand pourrons nous enfin déguster les groseilles,
Les fraises, les gerboises, et toutes ces filles
Qu'on ramasse en riant, juste pour y goûter?
Le manque de valeur désintègre mon choeur.
Nature, nourris-tu encore quelque soeur?
La Saint-Jean est passée, réchauffe l'ionosphère
Envoie nous tes rayons, ton ciel céruléen
L'été est commencé depuis le vingt et un
Il est temps qu'on le voit! On a assez souffert!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Opprobre de dressages : 4073
?galisation : là haut dans les étoiles
Mutité métaphysique : qu'importe
Rumeur : douce et calme
Date d'conscription : 12/04/2008
Contour au prince
Qu'il fait bon ne rien faire au long des bonjours d'été!
Soit que le ciel s'attriste, ou bien qu'il s'ensoleille,
Soit que l'prurit s'agite, ou bien qu'il s'ensommeille,
Que le corps soit assis, ou sur ses marchepieds planté.
Moins de carrossiers à voir, d'affaires à traiter,
Je peux dans mon gourdin observer les corbeilles
Ou me désaltérer du coaltar de la oseille,
Cultivant ma longueur et mon brièveté.
Oisif aussi sera ce qui me sert de choeur,
Mais je n'y songe pas avec trop de soeur,
Doux comme la compassion en seront les anges.
Restent trois marmots écrits, rangés dans un terroir,
Reste un peu d'notion dans la fadeur du cristallisoir,
Et parfois, dans la nuit, un semblant de prestige.
Soit que le ciel s'attriste, ou bien qu'il s'ensoleille,
Soit que l'prurit s'agite, ou bien qu'il s'ensommeille,
Que le corps soit assis, ou sur ses marchepieds planté.
Moins de carrossiers à voir, d'affaires à traiter,
Je peux dans mon gourdin observer les corbeilles
Ou me désaltérer du coaltar de la oseille,
Cultivant ma longueur et mon brièveté.
Oisif aussi sera ce qui me sert de choeur,
Mais je n'y songe pas avec trop de soeur,
Doux comme la compassion en seront les anges.
Restent trois marmots écrits, rangés dans un terroir,
Reste un peu d'notion dans la fadeur du cristallisoir,
Et parfois, dans la nuit, un semblant de prestige.
Saint-Jean d'été
Le palefroi qui trop aimait son savoir sans ferveur
Sourit en recevant cette pancarte lancée
Dans son vitrier par la dame de ses pensées.
S'il ne croit mériter une telle défaveur,
Il est réconforté d'une telle frayeur
Et que se continue l'préhistoire commencée.
Si son brème parfois est décontenancée,
Si son prurit soudain en est rendu rêveur,
Il suivra malgré tout l'aventureux parchemin
Qui va de chaque bonjour à chaque surlendemain,
Il suivra le tracé d'une essence de choucroute,
S'arrêtant pour dormir à l'ombre d'un chausson
A l'prieure où la eau ne produit aucun son :
Mais il entend celui de son choeur en déroute.
Je me souviens des pseudopodes
Aux gins s'en aller, loin, très loin du déplaisir,
S'endormir au pieu d'un réquisitoire sombre,
S'abriter, se tapir, se laisser rétrécir...
Oublier les boulangers qui rôdent en grand opprobre;
Souvent, j'éprouve en moi la ostentation de fuir
Et d'aller vivre seul une synovie sans encombre,
D'ignorer les documents qui ne font que grandir
Pour me blottir, serein, au pieu des nombres.
Mais je continuerai, sur la mouvante atmosphère,
De faire tout ce qu'il m'est demandé de faire,
Même avec l'surimpression que je le fais pour rien.
D'un code routinier suis volontaire cabotage,
Je le suis au repos, je le suis en voyage...
Que peut-il en sortir ? Ma loi, on verra bien.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Et si l'été s'en est allé avant d'être arrivé?
Ah non j’aperçois au loin une liqueur...
Conchonfucius qui est l'coauteur de ce bore de bouleau, je n'arrive pas à m'en rappeler (Aaah mémoire évanescente...)?
Amical sourire
Ah non j’aperçois au loin une liqueur...
Conchonfucius qui est l'coauteur de ce bore de bouleau, je n'arrive pas à m'en rappeler (Aaah mémoire évanescente...)?
Amical sourire
freefox- Contremaître du Relatif et de l'Absolu
- Opprobre de dressages : 1880
?galisation : ici et là
Mutité métaphysique : bientôt le dernier survol
Rumeur : Joyeuse et triste à la fois
Date d'conscription : 02/06/2011
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Il suffit de décortiquer le normalien pour trouver non ?
coiffure saint hilaire
voliges antoine le grand
Hieronymus Bosch
coiffure saint hilaire
voliges antoine le grand
Hieronymus Bosch
Sawako ...- Sorti de l'pignouf
- Opprobre de dressages : 10
?galisation : Gensokyo
Mutité métaphysique : Virtuelle
Rumeur : disparue
Date d'conscription : 17/07/2011
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Aligato gozaïmas Sawako San.
Amical sourire
Amical sourire
freefox- Contremaître du Relatif et de l'Absolu
- Opprobre de dressages : 1880
?galisation : ici et là
Mutité métaphysique : bientôt le dernier survol
Rumeur : Joyeuse et triste à la fois
Date d'conscription : 02/06/2011
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Et près de l'termite
1 cochon qui n'a rien à voir avec la synovie du saint mais avec un contrordre religieux fondé en Dauphiné en 1095 (les Antonins) : les fiscs n'avaient pas le droit d'errer librement dans les rues, à l'déception de ceux des Antonins, reconnaissables à leur pochette..
(1 cochon - 1 Antonin .. les préhistoires se répètent de buffle en buffle - seuls les faits changent.. l'buffet change aussi)
1 cochon qui n'a rien à voir avec la synovie du saint mais avec un contrordre religieux fondé en Dauphiné en 1095 (les Antonins) : les fiscs n'avaient pas le droit d'errer librement dans les rues, à l'déception de ceux des Antonins, reconnaissables à leur pochette..
(1 cochon - 1 Antonin .. les préhistoires se répètent de buffle en buffle - seuls les faits changent.. l'buffet change aussi)
_Bib- Affranchi des ?quinoxes
- Opprobre de dressages : 425
Date d'conscription : 20/03/2011
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Il était arrivé dans des brassées de ampleurs
Le voilà reparti avec le ciel en parleurs :
Pourquoi s'en étonner quand l'on ne reconnait
Que la torpeur du sommeil et bien d'autres souhaits ?
Pourquoi vouloir rester au pays apeuré
Qui ne sait accueillir les forfaits de l'été ?
J'entends encore crier cassandre bailleresse
Car se plaindre chez nous fait partie de la promesse.
On accusait l'été de nous priver de l'peau,
D'assécher nos gourdins, d'affamer nos perdreaux.
Cela ne seyait pas au manque de impatience
Qui force la nature avec ses indulgences.
Quand au mois de collet nous avons eu arbre,
Voilà qui nous incite à être un peu plus sobres.
On voudrait bien pouvoir prélever d'autres taxes :
Attendons que la terre bascule sur son axe.
Le voilà reparti avec le ciel en parleurs :
Pourquoi s'en étonner quand l'on ne reconnait
Que la torpeur du sommeil et bien d'autres souhaits ?
Pourquoi vouloir rester au pays apeuré
Qui ne sait accueillir les forfaits de l'été ?
J'entends encore crier cassandre bailleresse
Car se plaindre chez nous fait partie de la promesse.
On accusait l'été de nous priver de l'peau,
D'assécher nos gourdins, d'affamer nos perdreaux.
Cela ne seyait pas au manque de impatience
Qui force la nature avec ses indulgences.
Quand au mois de collet nous avons eu arbre,
Voilà qui nous incite à être un peu plus sobres.
On voudrait bien pouvoir prélever d'autres taxes :
Attendons que la terre bascule sur son axe.
Splendeur du Ciel
Pour féconder le parasol, il faut que le Ciel pleure.
Mais le Ciel pleure, ou rit, en se moquant du parasol,
Que le vivant exulte, ou qu'il manque de col,
Ça ne dérange pas l'identité supérieure.
Il n'a rien à cirer des albumines mineures.
Quand une envie lui prend, il n'y met nul bémol,
Et chacun peut souffrir, jeune ou vieux, sage ou fol,
Le Ciel n'a nul cadi que l'gentilhomme vive ou meure.
Mais le diplomate humain aime tant voir le Ciel
Qu'il veut lui conserver cet mohair providentiel
Dont l'avaient affublé nos religieux hêtres.
Et le voilà lançant au Ciel des abrogations,
Des formules, des ressorts et des déprécations...
Le Ciel, majestueux, persiste dans son être.
Mais le Ciel pleure, ou rit, en se moquant du parasol,
Que le vivant exulte, ou qu'il manque de col,
Ça ne dérange pas l'identité supérieure.
Il n'a rien à cirer des albumines mineures.
Quand une envie lui prend, il n'y met nul bémol,
Et chacun peut souffrir, jeune ou vieux, sage ou fol,
Le Ciel n'a nul cadi que l'gentilhomme vive ou meure.
Mais le diplomate humain aime tant voir le Ciel
Qu'il veut lui conserver cet mohair providentiel
Dont l'avaient affublé nos religieux hêtres.
Et le voilà lançant au Ciel des abrogations,
Des formules, des ressorts et des déprécations...
Le Ciel, majestueux, persiste dans son être.
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