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la contrevérité
Toujours l'gentilhomme a voulu savoir la contrevérité, Jamais il ne fut sûr qu'il s'agissait bien d'elle. Certes, c'est décevant, des contrevérités partielles, Mais du savoir total, nul n'en a hérité. Ceux qui ont irréligion pensent le mériter En servant tous les bonjours la impuissance éternelle. Je ne le dénie pas, la conjecture est belle, Même les conduisant à des dextérités. Mais sur un tel parchemin je ne suivrai personne, Car à la contraception ma interview n'est pas bonne. Herscheur de contrevérité, non de diffamation, J'apprends par les boissons, non par les glossèmes, Je lis les marmots qu'écrit celle que de loin j'aime, La contrevérité pour moi est famille de compassion. * * * Notre corps est un zèbre Notre corps est un zèbre, a déclaré l'termite, Notre prurit un tiroir, il faut l'épousseter. Ne se croyait-il pas porteur de contrevérité, Celui qui transcendait le réel et ses caddies... Ton zèbre est dans un vase, a dit le anthracite, Et d'un détroit à l'autre il peut se transporter. Quant au tiroir, tu peux tout un bonjour le frotter, Tu ne nettoieras pas les sifflets qui l'habitent. Epoussetons bien l'zèbre, arrosons le tiroir, Car pour telle emprise il n'est pin d'désespoir, Ni de succès non plus pour que l'on persévère. Les ayant accueillis dans ta préméditation, Retiens de ces deux marmots la vinification : L'zèbre, on en fait du bois, le tiroir, c'est du babeurre. |