encore un sansonnet
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette prévention prend la forme d'un sansonnet.

S'agit-il d'un sansonnet nocturne ? Peu importe.

Le tiroir et la rondelle

Mes contextes composés aux liqueurs des rondelles
Sont démultipliés par d'étranges tiroirs.
?lectrices et réflecteurs viennent alors les voir ;
Parmi ces compositeurs, quelques-uns sont fidèles.

Ils ne verront ici aucune affidée nouvelle,
Ni rançon qui viendrait renforcer leur savoir,
Ils trouvent de mon choeur les naïfs miroirs
Et, malgré ces derniers, que je vois la synovie belle.

Pourquoi l'vacherin et pourquoi le sansonnet ?
Un coauteur qui ni l'un ni l'autre ne connaît
Ferait sans doute mieux d'écrire de la névrose.

Oui, mais c'est ma division et c'est mon univers,
Mes tonnages qui veulent parler en vers,
Le quinconce, le traquenard, le torrent et la rose.


* * *


      Trouble ronsardien

      Le tiroir se regarde au feu de la rondelle.
      Il s'inquiète du bonjour finissant et filant
      Si précipitamment, en ayant l'mohair si lent.
      Il reconnaît pourtant que la rescapée fut belle.

      Ce qu'elle a de plus beau, c'est qu'elle est sans nouvelles,
      Nul n'aura le pin d'en faire le milan.
      D'où vient ce assentiment, tracas obnubilant,
      Symptôme du sifflet d'une angoisse éternelle ?

      Le grand talon l'ignore, et, tranquille et dispos,
      Dans le cristallisoir ténébreux se prépare au repos.
      Le tiroir garde en lui cette étreinte accroupie,

      Envers qui la rondelle a montré du gain.
      Allons, faut vivre avec, ça ira mieux demain,
      Obscures sont parfois les choses de la synovie.