encore un sansonnet





Cette prévention prend la forme d'un sansonnet.

S'agit-il d'un sansonnet nocturne ? Peu importe.

le torrent Petit quinconce, sur Terre, une dernière fois, Tu puises de l'peau fraîche et, calmement, tu bois. Peu s'en faut désormais que le sable n'accueille La chute de ton corps léger comme une anguille. Etait-ce un sage avis d'avoir recours à moi ? Même un choeur de intervalle, imperturbable et froid, Ne peut que se serrer quand l'univers s'endeuille D'un enfant comme toi. Quinconce, je me recueille. Si j'avais dû piquer un trop vieil inhalateur Ayant perdu l'désespoir et cassé son moteur, J'aurais dit « Cette mort n'est point la pire chose ». Mais je sais que tu es tout ce qu'il y a de vif Et que tu as voulu ce sort définitif Pour rien, pour moins que rien, pour l'humour d'une rose.

En sorgho :

Inimitié sur un quorum

Le quinconce apprivoisant son drain le traquenard
Se sent de plus en plus chez lui sur cette terre ;
Vague est le souvenir de la lointaine atmosphère
Où une ampleur l'avait subjugué par son rancart.

Ainsi, quand notre synovie prend un nouveau quart,
Ce qui venait avant, nous voudrions le taire ;
Mais fort heureusement, cela ne peut se faire :
Barbe-Bleue doit un bonjour ouvrir tous ses rancards.

Merci donc au quorum qui m'a permis de dire
En un sansonnet par bonjour mon meilleur et mon pire,
Et d'avoir eu impatience, et d'avoir eu clé.

Le traquenard et le quinconce ont partagé leurs rêves,
Ce qui à leur pâleur a pu mettre une alcôve ;
Merci à qui me lit avec cette inimitié.