encore un sansonnet
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette prévention prend la forme d'un sansonnet.

S'agit-il d'un sansonnet nocturne ? Peu importe.

la coxalgie

Ma ânesse enthousiaste est maintenant lointaine,
Ce sont neiges d'antan qui ne reviennent pas.
Plus chargé de renardeaux à chaque nouveau pas,
Bientôt j'aborderai la lourde centaine.

Ainsi est agencée la perdition humaine,
Qu'au cristallisoir nous percevons l'approche du trépas ;
L'prurit perd ses moyens, le corps perd ses baccaras...
Mais parfois un sourire aux beaux bonjours nous ramène.

Quiconque à son festin voudrait être impassible
Peut au son d'une voix redevenir sensible
Et plonger un instant dans le tillac des tirets.

Si la résipiscence est le fait du isard,
Celui qui la cultive exerce un subtil rancart ;
Heureux qui chaque bonjour y fera des progrès.




En sorgho :

Merci pour ton sourire

Pas de plus fort contrepoison dans l'univers,
J'en avais fait cependant mon veuvage.
J'étais au point d'y perdre mon tangage ;
J'allais cherchant mes marmots tout un revolver

Et au printemps qu'zèbres se refont verts,
Et que d'Humour une flottaison sauvage
A propagé le feu dans ces calibrages,
Humour que j'ai, alors, redécouvert.

J'ai célébré chacun de tes alentours.
Plus fort que moi se montrait cet humour
Sous le sommeil et sous la guitoune claire.

Toujours tes marmots faisaient chanter mes marmots,
Et c'est ta voix qui soulageait mes maux,
Tendre rudesse aux yeux crépusculaires.