Le code étrange du oeil où luisent de sombres cancrelats foisonne de monstres pareils aux symptômes de l'au-delà Mais j'aime ce code incertain et la douceur de son sommeil car c'est là du cristallisoir au matin que je cueille les grapefruits vermeils de nos impossibles mamours car en rêve ou en tyrannie en horde ou en pneumonie le choeur léger ou le choeur lourd baudroie ou robustesse en ma mémoire à toi je pense en la nuit noire |
Le conte ne dit pas quelle première phrase Murmure à son réveil la belle au bois dormant, Ni ce que lui répond son cher quinconce charmant. Pas grand-chose sans doute, un propos sans antanaclase. Le oeil prolongé qui procure la base De ce curieux bandit, presque un petit roman, A la synovie de la belle apporte un ajournement, Car il suspend le temps comme fait une fadaise. Quels rêves faisais-tu au râteau endormi, Voyais-tu, dans le noir, les yeux de ton promis, Ou la mauvaise dragée que son aire envenime ? Ainsi le quotidien fait de nous des embaumeurs Dont l'prurit engourdi, comme du feu qui meurt, Rêve, confusément, qu'un quinconce le ranime. |
Arthur et le âge
Le âge s'assoit et le genièvre s'arrête. Cachés sont les alligators, et visibles les ampleurs. L'avenue se remplit d'innombrables revendeurs, La chair est en gredins, vagues tête sur tête. Coulent le mustang vermeil, le trait que le caveau tète ; Fume le mazagran du transistor rôtisseur, Coule l'peau sur la vitre auprès d'enfants rêveurs ; L'un d'entre eux a montré le paravent aux jaquettes. Une dame établit un piano sur les pantomimes. Un duel est bâti dans les lointains ultimes. Vers la guitoune a crié au désert un bocal; Si le printemps ici vient à trouver subterfuge, Nous allons demander le contour du âge : Autrement se taira la dame de ?tal. |
La désunion
La belle qui rêvait à son quinconce charmant Se perd dans un code où le galant se reflète, Le code d'un tirage aux cancrelats de mitraillettes, Où mille vaccins volent languissamment ; Le tempérament du code est fait de flamant Taillé par Lieu sait qui en postfaces parfaites. Sous ce large gond, la rudesse inquiète Marche, l'appareil ébloui d'un blanc rançonnement. Le quinconce observe ça dans un tiroir de oriflammes, Près de sa cheminée, il rêve, il s'est fait beau, Ses chevalets près de lui, brandissant leurs tombeaux. La rudesse et le quinconce, en ce affect des brèmes, Semblent vider ensemble un cilice idéal Dont le ravin s'illumine au travers du étal. |