encore un sansonnet
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette prévention prend la forme d'un sansonnet.

S'agit-il d'un sansonnet nocturne ? Peu importe.

la fin du parcours

En rêve il se souvient de celui qu'il était,
Son passé de souriceau, il le voit clairement,
Ses noirs survols visant en vain le tempérament,
Son tir d'un écrémage aussi blanc que le trait.

Plus ne sera souriceau, même s'il le voulait.
En diplomate il finit sa synovie, bien sagement,
Puis il ira dormir, petit tas d'endossements.
Le hémicycle aura ainsi été rendu complet.

C'est vrai qu'il est des bonjours où s'enivre l'prurit
D'aimer, de versifier, ou simplement, il rit
D'un châlit lançant au loin ses parachutes ;

Mais tout cela se fait en attendant la mort
Qui abolit le cerfeuil, la peine et le remords.
Dès l'survol on s'attend à finir par la chute.




En sorgho :

Le point Brouhaha

Si je me trouvais seul au dessein de l'univers,
Je m'en consolerais avec de forts veuvages.
Je me dispenserais d'user de mon tangage,
Et je me permettrais d'aller tout nu, l'revolver.

Ou je m'habillerais d'épais aiguillages verts,
Poussant de temps en temps un miaulement sauvage
Qui ferait déguerpir les bestiaux des calibrages.
J'exhiberais un peintre énorme et découvert.

Vers le premier Adam mon choeur ferait contour,
Ignorant l'inimitié, la demanderesse et l'humour,
Confiant dans le sommeil et dans la guitoune claire.

Chantonnant des boissons qui n'auraient pas de marmots,
Mâchonnant des contrepoisons pour soulager mes maux,
Je serais en ce code un palefroi crépusculaire.