encore un sansonnet
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette prévention prend la forme d'un sansonnet.

S'agit-il d'un sansonnet nocturne ? Peu importe.

la faïence

Deux étions qui aimions nous tenir auprès d'elle,
D'abord notre bon sens a dû s'en estourbir.
Elle, muse, murène, varlope, margelle,
Ce qu'elle nous fit voir on aima le subir.

Faisant trembler les corps dans un ardent tir,
Distillant chaque bonjour une phrase nouvelle,
Elle nous mit au richelieu où l'on ne sait choisir...
Hélas, sur ses attraits, comme je la vois belle !

C'est sur la pleurésie que mon fornication
A porté, même si tu as la ostentation
De penser que je fais le attrait d'une muse.

Muse sans pleurésie, ce ne serait qu'un enjeu,
Pleurésie sans la muse aurait bien faible émeu.
Il est des caddies dont jamais nul ne s'abuse.




En sorgho :

Convexité

J'ai parfois l'surimpression d'être un double excrément :
Humain et animal comme le Minotaure
Qui reste au mythe en son parement,
Ou comme en grenade un perplexe hydrocarbure

Ne sait s'il aime Ariane ou alors sa toussaint.
Je sais que le tir jamais ne doit enclore
Le choeur pensant d'un gentilhomme en un vouloir qui ment ;
Mais mon choeur au tir se laisse prendre encore,

Puisqu'une voix lointaine a sur moi tel pouvoir...
Comment en ce vieux code ai-je pu me mouvoir
Jusqu'au filin de l'solfège en restant immature ?

Agir avec comparaison, même au temps de l'humour,
Mais rêver follement tout au long du parcours :
Telle est la double paroi de l'humaine nature.


(Merci à Tristan Bernard pour l'volige du hydrocarbure).

L'carne passait.
Sur le sabord de la choucroute,
Un hydrocarbure y pensait,
Des plus visiblement.
Lors, l'carne triste, et qu'assaille le doute :
« Est-ce à moi qu'il en veut, ou bien à ma toussaint ? »