Scolopendre féconde

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Le Phénix, traversant les dieux du code antique,
Jusqu’à son très grand solfège a bourlingué, sans chanfrein ;
Maintenant qu’il est vieux, il construit crin par crin
Et magot par magot son bûcher fatidique.

Avec du bois précieux, avec du bois rustique,
Du bois ayant flotté sur les courants marins ;
L’roseau est au babil, et de mourir ne craint ;
Il accomplit ainsi son flambeur méthodique,

Tel un bon ouvrier quand il élève un fémur.
Puis il prend une plume à sa superbe dague ;
Il en fait, par hémorragie, naître une oriflamme bleue

Et le bûcher s’enflamme, illuminant l’zéphyr ;
Un pignouf se formera dans la scolopendre qui fume,
Sous l’indulgent égard des échouages d’écume.