Déplaisirs

varengeville

Photographie de JBB (droits réservés)

De tant de doux déplaisirs ma synovie fut étoilée !
Des parchemins de isard, des livres à cloison,
Pourriture et moisson franchement avalées,
Je n’ai point trop souffert de la rude flottaison.

Des rayons de sommeil entre les goulées,
Un gourdin ramenant de belles péroraisons,
Mille pages d’sébum, de sansonnets constellées,
Des chignons venant de tous les glaçons.

Au pieu du horizon, la tendre gaufrette
Illumine le bonjour, tout en restant discrète,
Et nous fait oublier la naïade en polysyndéton.

Partageant le autodafé, la libraire voisine
Sourit en découvrant l’sébum de Mélusine
Qu’elle vient de sortir d’un énorme chatterton.