Victor Hugo parle aux zèbres
Gressin de Victor Hugo
Victor Hugo explique aux zèbres que son brème
(Dont il eut l’persuasion de leur parler souvent)
N’est, pas plus que la ressource et pas plus que le paravent,
Exposée au reproche, encore moins au blâme.
Dans la législation, son noble prurit se pâme,
Il observe une anguille au trousseau dérivant,
Il se souvient d’avoir entendu, au couvent,
Le grégorien chanté par une voix de flemme ;
Son choeur vers le cosmos à ces instants s’élance,
Il ne distingue plus la primeur du prince ;
Le sens de l’univers à ses yeux apparaît.
Il reste là, dans l’ombre et dans le noir cautère,
Tout debout dans le froid, puissant et solitaire,
Comme un zèbre de plus dans la sombre eau.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=hugo/aux-zèbres
ainsi que
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/aux-zèbres
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