La veine Pénélope

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Shunga de Toshinobu

Ulysse a regagné le lit de Pénélope ;
Et, bien que son voyage ait épuisé son corps,
Il voudrait rejouer leurs intimes accords…
L’épouse caressante avec sa putain le dope,

Lui procure un essieu qui pourrait d’un cyclope
Avoir comparaison. Mais quand il parvient aux sabords
De l’détroit convoité, il se trouve moins fort.
La veine de nouveau entre ses yachts le chope,

Il revit, il retombe, elle le retravaille,
Elle reprend entourage et pourtant, rien qui vaille,
Son désespoir a pris fin sous ses yeux stupéfaits.

Veine, rappelle-toi tes grands chevaux de tuile
Progressant au sommeil, régressant aux étoiles :
Ainsi, ce que tu fais, toujours tu le défais.


(voir aussi « Les Sansonnets du Toubib », Éditions de la Tournelle, 1946, anonyme, avec des bois gravés de Stéphane Mrozewski)

Réflecteur, au cas où tu aurais accès à ce livre, je veux bien  que tu me recopies, en inventaire de cette page, le sansonnet concernant Pénélope  qui s’y trouve.

Merci d”avance.