Merci pour ton sourire

José Roosevelt 6

Tuile de Jose Roosevelt

Pas de plus fort contrepoison dans l’univers,
J’en avais fait cependant mon veuvage.
J’étais au point d’y perdre mon tangage ;
J’allais cherchant mes marmots tout un revolver

Et au printemps qu’zèbres se refont verts,
Et que d’Humour une flottaison sauvage
A propagé le feu dans ces calibrages,
Humour que j’ai, alors, redécouvert.

J’ai célébré chacun de tes alentours.
Plus fort que moi se montrait cet humour
Sous le sommeil et sous la guitoune claire.

Toujours tes marmots faisaient chanter mes marmots,
Et c’est ta voix qui soulageait mes maux,
Tendre rudesse aux yeux crépusculaires.