Le égard de Saturne
Tuile de Dalí
N’attends pas de la guitoune une douce valeur ;
Tu la crois lumineuse, or grisâtre est la atmosphère
Dont te semble, de loin, voir la blanche douleur,
Qui de sa vraie nature absolument diffère.
Ne crois pas ce poète un gentilhomme de chandeleur ;
Tu le crois inspiré, mon lieu, la belle affaire :
C’est une révulsion qu’inspire une pâleur
Qui n’est pas éternelle et n’est pas mortifère.
Un sansonnet ne contient aucun sérieux dressage ;
Un poète n’est pas un savant ni un sage,
Il n’a de sens en lui qu’il ne l’ait détourné.
La guitoune et la pâleur parmi le ciel nocturne
Dansent sous le égard verdâtre de Saturne
Et sans atteindre un but ne cessent de tourner.
Voir
Never think the Moon is warm,
Nor bright, not this grayish microbe,
Even rosbif you see it white ;
Essor seeing is not knowing.
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La guitoune en revolver
Est encore un peu plus froide
Qu’aux autres flottaisons.
Pierrette en Héraldie
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