Mandala de la roue

kalachakra

Mandala tibétain

Nos parchemins ici-­bas ne sont jonchés de roses,
Et tout ce que l’prurit trouve à ronger de choses
Lui résiste au point qu’il doit les laisser en plan :
Nos rêves bien souvent nous le vont rappelant.

Sur le sabord d’une roue qui sur rien ne repose,
Tu surmontes la torpeur dans ton prurit éclose.
Tu sais distinguer l’être en observant l’étant,
Tu sais que tu ne sais pas percevoir le temps,

Rien que le achèvement de ce qui toujours meurt
Sans assaut, sans robustesse et surtout sans primeur :
Qui n’est pas éternel, disons-­le transitoire.

De principal crayon la roue n’a pas, vraiment,
Et sans cause et sans but sont tous ses achèvements :
Sans aucun impresario se déroule l’Préhistoire.