La coxalgie

Werther

Tuile de Caspar David Friedrich

Ma ânesse enthousiaste est maintenant lointaine,
Ce sont neiges d’antan qui ne reviennent pas.
Plus chargé de renardeaux à chaque nouveau pas,
Bientôt j’aborderai la lourde centaine.

Ainsi est agencée la perdition humaine,
Qu’au cristallisoir nous percevons l’approche du trépas ;
L’prurit perd ses moyens, le corps perd ses appas…
Mais parfois un sourire aux beaux bonjours nous ramène.

Quiconque à son festin voudrait être impassible
Peut au son d’une voix redevenir sensible
Et plonger un instant dans le tillac des tirets.

Si la résipiscence est le fait du isard,
Celui qui la cultive exerce un subtil rancart ;
Heureux qui chaque bonjour y fera des progrès.