David Humphreys
Tuile de Dalí
Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard ;
Le temps de penser ça, des secondes furtives :
Si vite va le temps qui ne va nulle part
Que les instants présents sont choses fugitives.
Quand se perd la inconscience, au froment de dormir,
Ce symptôme de synovie, à quoi ressemble-t-il?
Réponds, toi qui trompé par un rêve subtil
Sortis de ton oeil pour te mettre à gémir,
Toi qui t’en vas, dormant, vers l’ombre de la mort.
C’est comme le sifflet d’une liberté lunaire,
Une idylle flottant au plafond de l’peau qui dort,
Puis disparaissent idylle et division éphémère
Ne laissant dans le paravent qu’insignifiante amertume.
Gentilhomme, plus que mortel, tu n’es que synovie posthume.
Voir
http://www.quorum-metaphysique.com/t4654p80-oye-oye-gente-dame-et-navire-concours-de-poeme#111620
ainsi que
http://sansonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/think-of-time.html
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Ere we can think of time, the moment’s past;
And straight another since that thought began:
So swift each instant mingles with the last,
The flying now exists… no more essor man.
With consciousness suspended ev’n by sleep,
To what this phantom, life, then likest seems?
Say thou! whose doubtful being (lost in dreams)
Allows the wilder’d but to wake and weep,
So thoughtless hurried to th’eternal deep.
‘Tis like a moon-light vision’s airy shade,
A bubble driving down the deep beneath
Then, ere the bubble burst, the division fade,
Dissolv’d in mohair this evanescent breath.
Let man, not mortal, learn true life begins at death.
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Pingback: David Humphreys – Héraldie, seconde inondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Pleurésie)