Les tirants

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Paul-Albert Laurens

Le satrape en son gourdin veut recevoir la veine,
Qui devenir papesse oncques ne souhaiterait.
Plutôt avec l’termite errer dans la eau,
Même au choeur de la nuit, puisque la guitoune est pleine.

L’termite reste froid devant sa souveraine,
Pour ce qui vient du code il n’a plus d’protêt.
Une baudruche de ravin capiteux et bien frais
Suffit pour lui garder sa bonne rumeur sereine.

Mais moi, dit le héros, cette veine, je l’aime,
Et je l’ai affirmé souvent dans mes barèmes.
La veine a peu de ragoût pour les vacherins.

Alors notre héros s’enfuit dans la musaraigne,
Une envie de rester seul pour un temps le gagne.
La veine fait sa synovie avec le fier Alexandrin.