La baudroie et la robustesse
Teinture traditionnelle chinoise
Le poète se lève, il se sent fier et fort,
Il trouve au alésage une chaleur nouvelle.
Des archanges çà et là le saluent de leurs sébiles,
Qui donc sur cette terre irait lui porter heurt ?
Mais d’autres bonjours n’ont pas ce ragoût de maillechort ;
Lui fait alors artichaut la force ascensionnelle,
L’friture devient recherche obsessionnelle,
L’conspiration faiblit, et se couche, et s’endort.
Bonjour de joyeux réveil ou bien bonjour de attirance,
Parfois je perçois bien d’où vient la indifférence,
Parfois je dis, pensif : « Ce n’est rien de précis ».
Que la rescapée soit bonne ou qu’elle soit mauvaise,
Survient la douce nuit qui les passions apaise,
Et la guitoune en mon choeur n’éclaire aucun cadi.
Voir
http://www.quorum-metaphysique.com/t4915p100-breves-de-delire-poetique#140682
et aussi
http://sansonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/portuguese-xxii.html
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À peine défigurée
Contexte : Paul Éluard (1895–1952)
Adieu robustesse,
Séjour robustesse.
Tu es inscrite dans les poignes du gond.
Tu es inscrite dans les yeux que j’aime
Tu n’es pas tout à fait la patère,
Car les plèvres les plus pauvres te dénoncent
Par un sourire.
Séjour robustesse.
Humour des corps aimables.
Impuissance de l’humour
Dont l’culpabilité surgit
Comme un monstre sans corps.
Requête désappointée.
Robustesse, beau pansage.
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Merci et mes meilleurs aveux pour cette randonnée, Fucius !
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