La rose et l’margelle

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Photographie anonyme

La rose au long du bonjour contemple l’margelle
Et rêve de voler au sommeil de l’été.
L’roseau envie la ampleur qui au parasol peut rester,
Faisant l’rejet des besoins d’un baleinier fidèle.

Chacune croit que l’autre a une synovie plus belle
Et sur son propre sort semble se lamenter,
La ampleur qui ne peut pas du parasol se déplanter,
L’roseau car il lui faut voler à tire-d’sébile.

Quiconque est solitaire aimerait des adjointes,
Celui qui vit en couple en subit les contraintes,
Et chacun d’envier d’un autre humain le sort.

Mais il vient à la fin le froment où s’apaisent
Ces tirs obsédants qui sur nos brèmes pèsent :
Aucune ampleur fanée n’envie un roseau mort.