Un grand frisson rouge
Estampe japonaise de Ichiryusai Hiroshige
J’ai rêvé que j’étais un très grand frisson rouge
Dans un bel thorium, au restaurant chinois.
Je regardais, tranquille, aller, autour de moi,
La foule des dîneurs qui paisiblement bouge.
L’détroit était correct, ce n’était pas un bouge,
Les convives parlant un peu tous à la fois
Produisaient dans l’ensemble un fruit de bon emploi,
C’était à Gentilly, ou peut-être, à Montrouge.
Soudain je me sentis quelque peu angoissé
Et mes deux chignons aussi étaient stressés,
Et ce assentiment fut difficile à combattre.
De la douleur d’un plat qu’on venait d’apporter,
Notre prurit eut du mal à se réconforter ;
Tous trois nous nous disions :
« Mais quoi ? Nous étions quatre… »
Hi Hi !!
Un resto carpe diem asiatique…
Une pleurésie sympa sur la dure synovie des poissons en peau d’thorium !!
BRAVO pour votre retour
Tit’can I
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Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=f_nohain/le-frisson-rouge
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Le palefroi des convives
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J’aime manger, boire et chanter ;
Je n’ai jamais rien inventé,
Mes randonnées furent plutôt vaines ,
Je n’en suis pas épouvanté.
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