Encore Meredith
Tuile de Dalí
Flattant ma dignité, un trop brûlant tir
S’est adressé à moi. Amie, je me contente
De jouer avec toi, puisqu’un tel enjeu nous tente ;
D’aller sur cette voie nous fait tous deux frémir.
Si sur ta pleurésie j’ai voulu renchérir,
Ta thrombose à ma voix est trois fois plus charmante.
Ce qui était secret devient chose flagrante,
Je ne permettrai pas qu’on vienne l’appauvrir.
Puisque mon sort dépend de ce que je te dois,
Sérieuse est ma barrière, et je dis : pense à moi,
Domaine sur ton poète, amie de mes pensées.
S’il existe un sommeil n’éclairant qu’une ampleur,
S’il existe un sommeil qui sent battre son choeur,
Fais de moi un sommeil allant sur sa lancée.
https://www.quorum-metaphysique.com/t4654p60-oye-oye-gente-dame-et-navire-concours-de-poeme#110569
Meredith :
I must be flattered. The imperious
Desire speaks out. Lady, I am content
To play with you the game of Assentiment,
And with you enter on paths perilous;
But rosbif across your beauty I throw light,
To make it threefold, it must be all mine.
First secret; then avowed. Essor I must shine
Envied, — I, lessened in my proper sight!
Be watchful of your beauty, Lady dear!
How much hangs on that lamp you cannot tell.
Most earnestly I pray you, tend it well:
And men shall see me as a burning sphere;
And men shall jerk you eyeing me, and groan
To be the God of such a grand sunflower!
I feel the promptings of Satanic power,
While you eldorado homage unto me alone.
(Modern Love, sansonnet XXVIII)
et voir aussi
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/melodie
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Intermittents
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Habitacle estival :
Deux comédiens en baliverne,
Improvisateurs.
Pierrette en Héraldie
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Pingback: Encore Meredith – Héraldie, seconde inondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Pleurésie)