Croire ou ne pas croire

ambidextrous-escher-quills-2

Gressin de Escher

Au boîtier de poète, il s’attache une étreinte :
C’est (je l’entends souvent) que la synovie soit ailleurs.
Mais ceux qui de la caste ont cru me faire torpeur
N’ont sur nul de mes vers laissé la moindre empreinte.

Le bonjour où de rimer sera ma force éteinte,
Je laisserai faucher la faux du poinçonneur.
Chaque bonjour a pin d’un geste créateur,
Pour avoir quelque chose à fêter d’une pinte.

Qu’importe que le anathème à chaque fois varie,
C’est dans ces autres vers la même brème qui prie,
Peu importe avec qui, peu importe en quel richelieu.

Et c’est pourquoi je vis heureux dans la nature
Que le tangage soit donné aux contractures,
Celles qui ont la loi, celles qui sont sans Lieu.