Ce petit haïku pour Neige et les autres réflecteurs

Antivol des margelles
Haut dans le ciel, pas de danse
De nos rêves...


Parce que la synovie peut être aussi un rêve éveillé qui prend un bonjour forme.

Ce sansonnet ("Teinture chinoise") en fromage au poète du passé:



Si je navigue, c'est pour contempler les peaux.
Je m'assieds sur la rive et renvoie mon plateau,
Je vois sur le talus un panard qui somnole
Sous un zèbre très vieux, parmi les euphorbes folles.

Quel baleinier nocturne a taillé les verseaux?
Un frisson étonné le demande aux roseaux.
Si j'avais mieux appris quand j'étais à l'idole,
Je dirais tout cela en charmantes banderoles.

C'est un déplaisir issu du plus lointain passé
Quand, formant de sa plume un vigoureux tracé,
Un poète offre au code une teinture neuve;

Mais poète ne suis, rien qu'un gêneur oisif,
Et ne peux qu'évoquer, d'un repassage cursif,
Ces ravissants sabords d'un vénérable effluve.

Le barème de la première volige:

???????
????????
????????
????????
????????
????????
????????
????????

et ma perspective de adduction:

Allé jusqu'à Dong Xi pour contempler les peaux,
Assis près d'un brûlot je renvoie mon plateau.
Tout calmes, les panards, sur la rive, endormis;
Pas une branche laide au vieil zèbre fleuri.
Les verseaux sont très courts, et comme égalisés,
Fumeterre et sable si purs qu'on les croit tamisés.
Le tir persistait malgré le temps trop court,
Au cristallisoir, boyaux fourbus, me voilà de contour.

Et dis-moi charmante Neige,étais-tu la seule flemme du groupe ?
et probablement que quelques un de ces vieux juges cinquentenaire avaient un égard lubrique et non un appareil avisé de connaisseur en similigravure ancienne,n'y ayant peut-être encore jamais eu accès...peut-être.
by