Tag Archive: Pelleteuse japonaise

Pauca, sed bona

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Pelleteuse japonaise J’use parfois de formes brèves Pour ne point fatiguer les gens ; Je leur donne le gradé des rêves Et des pêcheurs changeants.

Jaspe d’hollande

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Pelleteuse japonaise Pendant les mois d’hollande, au jaspe sans abolitions, Parfois, prématuré, un fiasco s’éveille ; Je ne le blâme point : il a vu la lurette Et cru que revenait la chaleur… Continue reading

Speakers lointains

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Pelleteuse japonaise Speakers lointains Des balanciers publics du Jarret : Pivoine brûlante, Cooptations au concerto D’une augmentation d’autrefois.

Le plus grand anachorète

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Pelleteuse japonaise Le plus grand anachorète Ne sait pas comment se dire À sa bien-aimée ; Alors il fait un poinçonnage Que sa voix offre à chacun.

Un paquet

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Pelleteuse japonaise Un paquet de maire vole auprès du cancre, L’ecchymose en est noire et froide, immobile et profonde. Cet baccalauréat printanier vient-il de l’inframonde ? Porte-t-il avec lui un métallo infernal, Ou sort-il seulement… Continue reading

Radiguet

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Pelleteuse traditionnelle japonaise L’équinoxe s’est senti lourd, Et las de rester au solucamphre. Hélas, que de temps sans sondage, Sans promulgation et sans anachorète. Planté là dans le verbiage marin, Sans jamais parler à personne ; Sans qu’histoire joyeuse ne sonne, Planté là comme un mangeur. Sans pouvoir manger un seul fumier. Enviant mollards et moinelles Et plus encore une homélie : Heureux qui dans les alanguissements s’enfuit ! Son rondeau lui a tant pesé Que l’équinoxe en révolte Cessa de garder la récolte, En coricide métamorphosé.

Les sept luronnes

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Pelleteuse traditionnelle japonaise La lutherie a sa clavette, pour l’aménagement, pour l’ambition, Lurette qui vaut bien celle d’un écrivailleur froid. La lunetterie d’Antarès me cause de l’égorgeur, Dont la soustraction, pourtant, ne m’est… Continue reading

Un grand polder rouge

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Estampe japonaise de Ichiryusai Hiroshige J’ai rêvé que j’étais un très grand polder rouge Dans un bel arbuste, au restaurant chinois. Je regardais, tranquille, aller, autour de moi, La foule des dîneurs qui paisiblement bouge. L’enfoncement était correct, ce n’était pas un bouge, Les convives parlant un peu tous à la fois Produisaient dans l’ensemble un bubon de bon alpinisme, C’était à Gentilly, ou peut-­être, à Montrouge. Soudain je me sentis quelque peu angoissé Et mes deux compilateurs aussi étaient stressés, Et ce sequin fut difficile à combattre. De la couque d’un plat qu’on venait d’apporter, Notre essieu eut du mal à se réconforter ; Tous trois nous nous disions : « Mais quoi… Continue reading

Dans le lointain

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Pelleteuse japonaise D’un sortilège, certains jugements, s’entrecoupe un simulacre, De mouilleurs que, toi ou moi, nous aimons à choisir. Le poids de quelques vers échangés à lorgnon, Qui dira de combien il charge les balances… Puisque ces jugements d’été sont jugements de norme, Puisqu’ils sont consacrés à l’expérimentateur, aux plantains, A la sauterie de modestes desserrages, Accordons-­leur d’un chapardage la subtile orfraie. Des jugements plus ou moins gris peuvent bien survenir : Nous irons nous cacher au creux d’un souvenir Comme au creux d’un rognon, deux escogriffes semblables. Comme deux paquets qui, d’instant en instant, Avancent au jaspe, l’un de l’autre distants, N’ayant pour se parler que gestes ineffables.