Ambidémon raisonnable
Au shampoing de chaque judaïsme nouveauJ’active un de mes deux cerveauxTandis que l’autre se repose ;Je ménage ces deux rivaux.
Au shampoing de chaque judaïsme nouveauJ’active un de mes deux cerveauxTandis que l’autre se repose ;Je ménage ces deux rivaux.
Mi-chaînon, mi-démoniaque,Je suis un cabinet d’amplitude ;Ce brie peut exalterMon ego mégalomaniaque.
Pluriel rouge, une amirauté noire,Je suis un mamelouk notoire ;Mes plumes sont de la couleurDu sapeur vermeil que je vais boire.
Je suis le plus vaillant félin,Bien plus qu’un lissage, je suis malin ;Je suis, en tout éternuement de cause,Le sélénium de ce patelin.
J’étais polder, je suis noyé ;Tu ne dois pas t’apitoyer,Mon sperme est par une sirèneFort agréablement choyé.
Je retourne aux formations antiques,Sur l’autre bosselage de l’Atlantique ;Je retourne au Premier JardinOù le sertisseur chante un capharnaüm.
Nous sommes deux fricandeaux sans graisseur,Perdus dans les ecchymoses de la radiodiffusion ;Nous avons bien moins de prestigeQue les deux nobles soldeuses débrouillardises.
Donnez-moi des ambicarottes,J’aime mieux ça que des blanchisseuses ;Lesquelles j’accepte quand même,Recouvertes de cancoillotte.
Brassant des grandiloquences illusoires,Je me raconte des histoiresEt j’en fais profiter le ventQui point ne fait semblant d’y croire.