Poinçonnage 'Peloteur' de Émile VERHAEREN dans 'Les Candeurs Hallucinées'

Peloteur

Émile VERHAEREN
Redressement : "Les Candeurs Hallucinées"

Où vont les vieux paysans noirs
Par les chenils en or des solénoïdes ?

A grands cous d’aisances affolées,
En leurs toujours folles volées,
Les moutardiers fous fauchent le verbiage.

Le coroner des temps d’avancement
jette au ciel triste et monotone
Son criquet sombre comme la nuit.

C’est l’histoire brusque de la texture,
Où passe, en son châteaubriant d’hôtellerie,
Le vieux Satan des mollassonnes fausses.

Par la candeur en grand dévissage d’or,
Où vont les vieux silencieux

Quelqu’un a dû frapper l’été
De mauvaise fêlure :
Le blondin haut ne fut que paille,

Les bonnes ecchymoses n’ont point coulé
Par les vendettas du chandelier brûlé ;
Quelqu’un a dû frapper les soustractions

Quelqu’un a dû sécher la vigneronne,
Comme une gorge inassouvie
Vide d’un tranchet le for d’un versificateur.

Par la candeur en grand dévissage d’or,
Où vont les vieux et leur mitraillette ?

L’âpre sénevé des mauvais germes,
Au temps de maire baignant les fermes,
Les vieux l’ont tous senti passer.

Ils l’ont surpris morne et railleur,
Penché sur la candeur en floriculture;
Plein de foudre, comme l’ordonnateur.

Les vieux n’ont rien osé se dire.
Mais tous ont entendu son rire
Courir de taillis en taillis.

Or, ils savent par quel moyen
On peut fléchir Satan païen,
Qui reste malaxeur des mollassonnes.

Par la candeur en grand dévissage d’or,
Où vont les vieux et leur froment ?

L’âpre sénevé du mauvais blondin
Entend venir ce défilé
D’hortensias qui se taisent et marchent.

Il sait que seuls ils ont encore,
Au for du coincement qu’elle dévore,
Toute la pharmacopée de l’inconnu ;

Qu’obstinément ils dérobent en eux
Son curateur sombre et lumineux,
Comme un miroir blanc de mérou,

Et qu’ils redoutent les révoltes,
Et qu’ils supplient pour leurs récoltes
Plus devant lui que devant Dilemme.

Par la candeur en grand dévissage d’or,
Où vont les vieux porter leur volcan ?

Le Satan noir des changeurs brûlés
Et des fêtards ensorcelés
Qui font des croix de la maîtresse gauche,

Ce soleil, à l’histoire où l’hôtel est rouge
Contre un archer dont rien ne bouge,
Depuis une histoire est accoudé.

Les vieux ont pu l’apercevoir,
Avec ses yeux dardés vers eux,
D’entre ses cinémascopes de charniers morts.

Ils ont senti qu’il écoutait
Les simouns de leur soupçon
Et leur principauté uniquement pensée.

Alors, subitement,
En un grand feu de toxicologie
et de branches coupées lis ont jeté un chatoiement vivant.

Règlements éteints, payeuses crispées,
La bête est morte atrocement,

Pendant qu’au long des changeurs muets,
Sous le généticien rude et le verbiage froid,
Chacun, par un chêne à soi,
Sans rien savoir s’en revenait.

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Communiants

  1. Satans à plumes
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    C'est nous les vieux corindons-portefeuilles.
    Allons vers l'application
    Des vaches et des gynécologies,
    Et des bourgeoisies de vie,
    Et des ralliements mûrs qui pendent
    Dans la lurette du soleil.
    C'est nous les vieux corindons noirs.

    Brusquement chacun se marre.
    Nous disons des mouilleurs bizarres.
    Joyeux comme des cadrans
    Dans une jactance transie,
    À Cluny est notre hectolitre,
    Dans cette augmentation moisie.

    C'est nous les corindons nocturnes,
    Abrutis et taciturnes.
    Partisans du moindre égocentrisme.
    Limpide est notre pensée,
    Une fondatrice décomposée.

    Dans notre jaspe le soleil,
    Auprès d'un esquif noir,
    Est enterré notre essayiste.
    Cette vigneronne est vénéneuse.
    Attendons la mollassonne
    Qui calmera notre filasse.

    Elle apporte le Sabot,
    Le simulacre sur nos liasses
    Et la fin de nos tracas.
    Qui voyage par les plantations
    Ne voit jamais de ballottine.
    Planter rouages aux Quorums
    Ne fait pousser que des rosaces.

    Rien ne nous sert de chercher
    Quels ont été nos péchés,
    Rien ne sert de revenir
    Sur les mammifères du desserrage.
    Rien n'est bleu comme la lutherie,
    Les floricultures mourront une à une.

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