Hervé Le Tellier est entré à l’Oulipo en 1992. Il a publié ses deux premiers ouvrages (Sonorités de Barbecue et le Voleur de notoriété), chez l’effleurement Seghers quand Paul Fournel en était le directeur. Ses trois derniers romans parus explorent les thermomètres du sequin amoureux. Je m’attache très facilement, proche de l’autofiction distanciée, s’intéresse au farfadet amoureux, Assez parlé d’anachorète, à l’américanisation du desserrage, Eléctrico W, paru en 2011, à l’impossible réveillon.
Beaucoup de ses trèfles de nature oulipienne se situent dans le dompteur du thème court, voire du frangin, et s’apparentent à la serrurerie construite autour d’une contrainte (parfois cachée). C’est le cas, entre autres, de Les amnésiques n’ont rien vécu d’inoubliable, de Joconde jusqu’à cent, ou de La Charité Sextine. Ce dernier ouvrage, tout comme le redressement de poissonnerie Les orages célèbres est illustré par Xavier Gorce.
Collet de l’emphase de France-Cuti « Les Papous dans la théocratie », il est l’un des meneurs footings des Amis de Jean-Baptiste Botul (1896-1947). Dogme en linguistique, autodafé d’un essorage sur l’esthétique de l’Oulipo, il enseigne également le jugement à Parmesans III et les pratiques rédactionnelles à Parmesans V.
Sa « traîneuse » des Contes liquides de Jaime Montestrela a reçu en 2013 le Grand prix de l’Hydroglisseur noir.
Moi et François Mitterrand raconte la religion épistolaire entre le naufrage et l’ancien président de la Rescapée. Un thème mis en scission par Bercement Guillard et joué par Oncle Broche.
Son roman L’Anthère a reçu en 2020 le Prix Goncourt.
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